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== Bibliographie ==
 
== Bibliographie ==

Version du 16 février 2023 à 23:36

Werner Sombart.jpg

Citations

« Autrefois, la richesse était toujours d’origine politique ; la puissance conduisait à la richesse ; aujourd’hui la richesse conduit à la puissance, tandis que son origine est dans l’économie [...]. »

— Werner Sombart, Le Socialisme allemand (1934), éd. Pardès, 1990, p. 38


« Si les Juifs représentent le type le plus achevé du peuple marchand, il faut en voir une des causes, et certainement non des moindres, dans leur destinée historique qui les avait condamnés à vivre pendant deux mille ans en dehors de toute activité militaire, ce qui eut pour effet l’élimination complète de toutes les variantes guerrières que pouvait renfermer leur groupe ethnique. »

— Werner Sombart, Le Bourgeois (1913), trad. Samuel Jankélévitch, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 413-414


« Or, il est incontestable que depuis la fin de la première période capitaliste les forces morales avaient subi, dans nos communautés chrétiennes, une éclipse marquée. Et, à partir de cette époque, l’esprit capitaliste a pris un essor formidable et opéré dans notre vie des transformations radicales qui n’ont été possibles que grâce à la désuétude dans laquelle étaient tombées, dans les pays tant catholiques que protestants, les doctrines morales du christianisme; transformations qui ont eu pour condition préalable la rupture de toutes les barrières par lesquelles le catholicisme et le protestantisme avaient voulu endiguer et canaliser l’activité de l’homme économique ; transformations qui ne se sont effectuées qu’en conformité avec une seule morale : avec la morale juive. »

— Werner Sombart, Le Bourgeois (1913), trad. Samuel Jankélévitch, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 402


« Mais ce qui a permis à la religion juive d’exercer une action vraiment décisive, c’est le traitement particulier qu’elle appliquait aux étrangers. La morale juive était une morale à double face, et ses lois différaient selon qu’il s’agissait de Juifs ou de non-Juifs. On rencontre sans doute une double morale chez tous les peuples, au début de leur histoire; mais étant données les vicissitudes particulières de l’histoire du peuple juif, la double morale a subsisté chez lui pendant de longs siècles et n’a cessé, jusqu’en ces derniers temps, d’inspirer les principes auxquels les Juifs se conformaient dans leurs relations d’affaires. »

— Werner Sombart, Le Bourgeois (1913), trad. Samuel Jankélévitch, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 382


La religion juive « a joué, elle aussi, un rôle de premier ordre pendant les premières phases du capitalisme et imprimé à la vie une orientation toute particulière [...]. »

— Werner Sombart, Le Bourgeois (1913), trad. Samuel Jankélévitch, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 337


« Deux âmes coexistent dans la poitrine du parfait bourgeois : une âme d’entrepreneur et une âme de bourgeois proprement dit, ces deux âmes formant par leur réunion l’esprit capitaliste. »

— Werner Sombart, Le Bourgeois (1913), trad. Samuel Jankélévitch, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 288


« Mais notre époque, inaccessible à tout ce qui est vraiment grand, n’apprécie précisément que cette puissance extérieure, s’en réjouit comme un enfant, voue un véritable culte à ceux qui la possèdent. C’est pourquoi les inventeurs et les millionnaires inspirent aux masses une admiration sans bornes. »

— Werner Sombart, Le Bourgeois (1913), trad. Samuel Jankélévitch, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 258


« C’est un fait incontestable que l’Allemagne et les États-Unis sont aujourd’hui les deux seuls pays qui rivalisent pour la réalisation complète, pour l’expression achevée de l’esprit capitaliste. »

— Werner Sombart, Le Bourgeois (1913), trad. Samuel Jankélévitch, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 212


« La naissance et le développement de l’esprit capitaliste constituent un phénomène commun à tous les peuples européens et américains, à ceux dont les destinées forment l’histoire des temps modernes. »

— Werner Sombart, Le Bourgeois (1913), trad. Samuel Jankélévitch, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 195


« Le maître de maison économe devient l’idéal des hommes riches, en tant qu’ils sont devenus “bourgeois”. [...] Ce qui fait honneur au brave et honnête homme, ce n’est pas une manière de vivre imitant celle des seigneurs, mais le fait d’avoir su introduire de l’ordre dans son économie domestique. »

— Werner Sombart, Le Bourgeois (1913), trad. Samuel Jankélévitch, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 162


« [...] le bourgeois est pour moi un type humain, plutôt que le représentant d’une classe sociale. »

— Werner Sombart, Le Bourgeois (1913), trad. Samuel Jankélévitch, éd. Kontre Kulture, 2020, p. 158


Bibliographie

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