Citationes

« Il faut s‘imaginer Sisyphe heureux. »

— Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe (1942), éd. Gallimard, coll. « Folio Essais », 2001 (ISBN 9782070322886), p. 168


« [...] l'absurde c'est le péché sans Dieu. »

— Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe (1942), éd. Gallimard, coll. « Folio Essais », 2001 (ISBN 9782070322886), p. 62


« Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie. »

— Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe (1942), éd. Gallimard, coll. « Folio Essais », 2001 (ISBN 9782070322886), p. 17


« Et moi aussi, je me suis senti prêt à tout revivre. Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir, devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais été heureux, et que je l'étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine. »

— Albert Camus, L'Étranger (1942), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1971, p. 185-186


« Bien entendu, le véritable amour est exceptionnel, deux ou trois fois par siècle à peu près. Le reste du temps, il y a la vanité ou l'ennui. »

— Albert Camus, La Chute (1956), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972, p. 62


« Et si l'humanité entière rejette la révolution ? Et si le peuple entier, pour qui tu luttes, refuse que ses enfants soient tués ? Faudra-t-il le frapper aussi ? »

— Albert Camus, Les Justes (1949), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1973 (ISBN 9782070364770), p. 59-60


Bibliographia

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