Différences entre les versions de « Discussion:Gustave Flaubert »

(Paginam instituit, scribens '« Je n'ai de sympathie pour aucun parti politique ou pour mieux dire je les exècre tous, parce qu'ils me semblent également bornés, faux, puérils, s'attaquant...')
 
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« Je n'ai de sympathie pour aucun parti politique ou pour mieux dire je les exècre tous, parce qu'ils me semblent également bornés, faux, puérils, s'attaquant à l'éphémère, sans vues d'ensemble et ne s'élevant jamais au-dessus de l’utile. J'ai en haine tout despotisme. Je suis un libéral enragé. C'est pourquoi le socialisme me semble une horreur pédantesque qui sera la mort de tout art et de toute moralité. J'ai assisté, en spectateur, à presque toutes les émeutes de mon temps. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert Gustave Flaubert], Lettre à Mademoiselle Leroyer de Chantepie, 30 mars 1857
 
 
 
« Bourgeois et socialistes sont à fourrer dans le même sac. La France succombe sous son immense bêtise. Je crois cette maladie irrémédiable et j'en meurs de chagrin. »
 
« Bourgeois et socialistes sont à fourrer dans le même sac. La France succombe sous son immense bêtise. Je crois cette maladie irrémédiable et j'en meurs de chagrin. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert Gustave Flaubert], ''Correspondance''
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert Gustave Flaubert], ''Correspondance''
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« Ô France ! Bien que ce soit notre pays, c'est un triste pays, avouons-le ! Je me sens submergé par le flot de bêtise qui la couvre, par l'inondation de crétinisme sous laquelle peu à peu elle disparaît. Et j'éprouve la terreur qu'avaient les contemporains de Noé, quand ils voyaient la mer monter toujours. [...] Je voudrais disparaître de ce monde pendant 500 ans, puis revenir pour voir "comment ça se passe". Ce sera peut-être drôle. »
 
« Ô France ! Bien que ce soit notre pays, c'est un triste pays, avouons-le ! Je me sens submergé par le flot de bêtise qui la couvre, par l'inondation de crétinisme sous laquelle peu à peu elle disparaît. Et j'éprouve la terreur qu'avaient les contemporains de Noé, quand ils voyaient la mer monter toujours. [...] Je voudrais disparaître de ce monde pendant 500 ans, puis revenir pour voir "comment ça se passe". Ce sera peut-être drôle. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert Gustave Flaubert], ''Correspondance'', t. VII, p. 153
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert Gustave Flaubert], ''Correspondance'', t. VII, p. 153
 
« La France s'enfonce doucement comme un vaisseau pourri. Et l'espoir du sauvetage, même aux plus solides, paraît chimérique. Il faut être ici, à Paris, pour avoir une idée de l'abaissement universel, de la sottise, du gâtisme où nous pataugeons. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert Gustave Flaubert], ''Correspondance''
 
 
« La notion d'esprit est tout à fait perdue en France. On devient idiot. Il y a ramollissement de la cervelle publique. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert Gustave Flaubert], ''Correspondance''
 
 
« Sans doute par l'effet de mon vieux sang normand, depuis la guerre d'Orient, je suis indigné contre l'Angleterre, indigné à en devenir Prussien ! Car enfin, que veut-elle ? Qui l'attaque ? Cette prétention de défendre l'Islamisme (qui est en soi une monstruosité) m'exaspère. Je demande, au nom de l'humanité, à ce qu'on broie la Pierre-Noire, pour en jeter les cendres au vent, à ce qu'on détruise La Mecque, et que l'on souille la tombe de Mahomet. Ce serait le moyen de démoraliser le Fanatisme. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Flaubert Gustave Flaubert], Lettre à Madame Roger des Genettes, 12 ou 19 janvier 1878
 

Version du 13 février 2017 à 07:47

« Bourgeois et socialistes sont à fourrer dans le même sac. La France succombe sous son immense bêtise. Je crois cette maladie irrémédiable et j'en meurs de chagrin. »

« Ô France ! Bien que ce soit notre pays, c'est un triste pays, avouons-le ! Je me sens submergé par le flot de bêtise qui la couvre, par l'inondation de crétinisme sous laquelle peu à peu elle disparaît. Et j'éprouve la terreur qu'avaient les contemporains de Noé, quand ils voyaient la mer monter toujours. [...] Je voudrais disparaître de ce monde pendant 500 ans, puis revenir pour voir "comment ça se passe". Ce sera peut-être drôle. »