Citationes

« L'oisiveté est le commencement de tous les vices, le couronnement de toutes les vertus. »

  • Franz Kafka, « Journal, 30 novembre 1917 », trad. Claude Marthe, Œuvres complètes, éd. Gallimard, 1984, vol. 3, p. 454

« Des quatres hommes que je ressens comme mes véritables parents par le sang - sans me comparer à eux par la puissance et l'ampleur - c'est à dire de Grillparzer, Dostoïevski, Kleist et Flaubert. »

« Nous avons besoin de livres qui agissent sur nous comme un malheur dont nous souffririons beaucoup, comme la mort de quelqu'un que nous aimerions plus que nous-mêmes, comme si nous étions proscrits, condamnés à vivre dans des forêts loin de tous les hommes, comme un suicide — un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous. »

  • Franz Kafka, « Lettre à Oskar Pollak, 27 janvier 1904 », trad. Marthe Robert, Œuvres complètes, éd. Gallimard, 1984, vol. 4, p. 575
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« Dans le combat entre toi et le monde, seconde le monde. »

  • Franz Kafka, « Journal, 8 décembre 1917 », trad. Claude Marthe, Œuvres complètes, éd. Gallimard, 1984, vol. 3, p. 456

Citationes de Franz Kafka

« Il est bien difficile de ne pas se dire qu’il y a, entre soi et le monde, une espèce de vieux malentendu. [...] La vie de la plupart des hommes se passe à faire comme si ce malentendu n’existait pas. Franz Kafka n’a cessé de s’expliquer avec lui. C’est toute sa vie et toute son œuvre. »

— Alexandre Vialatte

« Notre admiration pour Kafka fut tout de suite radicale ; sans savoir au juste pourquoi nous avions senti que son oeuvre nous concernait personnellement. Faulkner, tous les autres nous racontaient de lointaines histoires ; Kafka nous parlait de nous ; il nous découvrait nos problèmes, en face d’un monde sans Dieu et où pourtant notre salut se jouait. »

  • Simone de Beauvoir, « La Force de l'âge », in Mémoires d’une jeune fille rangée, p. 255

« Chacun, s'avançant plus loin dans l'obscur du non-dit, a ourdi jusqu'à sa saturation, la configuration d'un discours qui, au fur qu'il grandissait, n'abolissait l'hasard du jadis qu'au prix d'un futur apparaissant sans solution, à l'instar d'un fanal n'illuminant qu'un trop court instant la portion d'un parcours, lors n'offrant au fuyard qu'un jalon minimal, fil d'Aria-na toujours rompu, n'autorisant qu'un pas à la fois. Franz Kafka l'a dit avant nous : il y a un but, mais il n'y a aucun parcours ; nous nommons parcours nos dubitations. »

  • Georges Perec, La Disparition (1969), éd. Gallimard, coll. L'Imaginaire, 2003, pp. 185-186

Bibliographia

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