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« La première phase de la domination de l'économie sur la vie sociale avait entraîné dans la définition de toute réalisation humaine une évidente dégradation de l'être en avoir. La phase présente de l'occupation totale de la vie sociale par les résultats accumulés de l'économie conduit à un glissement généralisé de l'avoir au paraître, dont tout "avoir" effectif doit tirer son prestige immédiat et sa fonction dernière. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_debord Guy Debord], ''La Société du spectacle''
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« Quand "être absolument moderne" est devenu une loi spéciale proclamée par le tyran, ce que l’honnête esclave craint plus que tout, c’est que l’on puisse le soupçonner d’être passéiste. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_debord Guy Debord], ''Panégyrique''
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« La décadence générale est un moyen au service de l’empire de la servitude ; et c’est seulement en tant qu’elle est ce moyen qu’il lui est permis de se faire appeler progrès. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_debord Guy Debord], ''Panégyrique''
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« Je méprise la presse, j’ai raison ; et voilà pourquoi je refuse depuis toujours toute interview. Je la méprise pour ce qu’elle dit, et pour ce qu’elle est. Je ne suis évidemment pas le seul, mais sans doute celui qui peut le dire le plus franchement, sans aucune gêne : c’est parce que je me trouve peut-être le seul qui ne me soucie aucunement de ses méprisables éloges, et pas davantage de ses blâmes. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_debord Guy Debord], « Cette mauvaise réputation... »
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« L’imprécision du langage est désormais utile aux journalistes, et cela tombe bien, puisqu’ils seraient presque tous incapables d’écrire mieux. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_debord Guy Debord], « Cette mauvaise réputation... »
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« Je ne suis pas un journaliste de gauche : je ne dénonce jamais personne. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_debord Guy Debord], « Cette mauvaise réputation... »
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« Combien y a-t-il d’étrangers en France ? (Et pas seulement par le statut juridique, la couleur, le faciès.) Il est évident qu’il y en a tellement qu’il faudrait plutôt se demander : combien reste-il de Français et où sont-ils ? »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_debord Guy Debord], « Notes sur la question des immigrés », décembre 1985
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« Les Français sont malvenus à dire qu’ils ne se sentent plus chez eux à cause des immigrés ! Ils ont tout lieu de ne plus se sentir chez eux, c’est très vrai. C’est parce qu’il n’y a plus personne d’autre, dans cet horrible nouveau monde de l’aliénation, que des immigrés. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_debord Guy Debord], « Notes sur la question des immigrés », décembre 1985
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« Les Français ne peuvent plus supporter leurs enfants. Ils les envoient à l’école dès trois ans, et au moins jusqu’à seize, pour apprendre l’analphabétisme. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_debord Guy Debord], « Notes sur la question des immigrés », décembre 1985
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[[Category:Revolutionaries]]
 
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Version du 16 mars 2012 à 17:05

Economy

« La première phase de la domination de l'économie sur la vie sociale avait entraîné dans la définition de toute réalisation humaine une évidente dégradation de l'être en avoir. La phase présente de l'occupation totale de la vie sociale par les résultats accumulés de l'économie conduit à un glissement généralisé de l'avoir au paraître, dont tout "avoir" effectif doit tirer son prestige immédiat et sa fonction dernière. »

Modernity

« Quand "être absolument moderne" est devenu une loi spéciale proclamée par le tyran, ce que l’honnête esclave craint plus que tout, c’est que l’on puisse le soupçonner d’être passéiste. »

« La décadence générale est un moyen au service de l’empire de la servitude ; et c’est seulement en tant qu’elle est ce moyen qu’il lui est permis de se faire appeler progrès. »

Media

« Je méprise la presse, j’ai raison ; et voilà pourquoi je refuse depuis toujours toute interview. Je la méprise pour ce qu’elle dit, et pour ce qu’elle est. Je ne suis évidemment pas le seul, mais sans doute celui qui peut le dire le plus franchement, sans aucune gêne : c’est parce que je me trouve peut-être le seul qui ne me soucie aucunement de ses méprisables éloges, et pas davantage de ses blâmes. »

« L’imprécision du langage est désormais utile aux journalistes, et cela tombe bien, puisqu’ils seraient presque tous incapables d’écrire mieux. »

« Je ne suis pas un journaliste de gauche : je ne dénonce jamais personne. »

Immigration

« Combien y a-t-il d’étrangers en France ? (Et pas seulement par le statut juridique, la couleur, le faciès.) Il est évident qu’il y en a tellement qu’il faudrait plutôt se demander : combien reste-il de Français et où sont-ils ? »

  • Guy Debord, « Notes sur la question des immigrés », décembre 1985

« Les Français sont malvenus à dire qu’ils ne se sentent plus chez eux à cause des immigrés ! Ils ont tout lieu de ne plus se sentir chez eux, c’est très vrai. C’est parce qu’il n’y a plus personne d’autre, dans cet horrible nouveau monde de l’aliénation, que des immigrés. »

  • Guy Debord, « Notes sur la question des immigrés », décembre 1985

Education

« Les Français ne peuvent plus supporter leurs enfants. Ils les envoient à l’école dès trois ans, et au moins jusqu’à seize, pour apprendre l’analphabétisme. »

  • Guy Debord, « Notes sur la question des immigrés », décembre 1985