Différences entre les versions de « Louis-Ferdinand Céline »

 
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== Citations ==
  
== Citationes ==
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« La révolution... mais nous y assistons tous les jours... la seule, la vraie révolution, c’est le facteur nègre qui saute la bonne... dans quelques générations, la France sera métissée complètement, et nos mots ne voudront plus rien dire... que ça plaise ou pas, '''l’homme blanc est mort à Stalingrad'''. »
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|titre=Mon ami Céline
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|auteur=Louis-Ferdinand Céline cité par Pierre Duverger
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« Une telle connerie dépasse l'homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer, sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s'accomplit.
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« Le monde est parti pour des guerres de plus en plus féroces qui ne sont pas près de finir, après cette guerre civile entre blancs, ce sera la guerre des races... la vraie... la définitive. »
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'''Nous crevons d'être sans légende, sans mystère, sans grandeur'''. Les cieux nous vomissent. »
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“Sex! That’s [what] all the fight is about everybody wants to eat everybody else. That is why they are afraid of the Blacks. He is strong! Full of strength! He will take over. That is why they are afraid of him it is his time now, there are too many of them, he is showing his muscle the white man is afraid he is soft. He has been too long on top the smell stinks to the roof, and the Black, he feels it, he smells it, and he is waiting for the take-over it won’t be long now.
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Les Beaux Draps'' (1941), pp. 159-163
 
  
« Comment se fabriquent, je vous le demande, les idoles dont se peuplent tous les rêves des générations d'aujourd'hui ? '''Comment le plus infime crétin, le canard le plus rebutant, la plus désespérante donzelle, peuvent-ils se muer en dieux ?... déesses ?... recueillir plus d'âmes en un jour que Jésus-Christ en 2000 ans ?'''... Publicité ! Que demande toute la foule moderne ? Elle demande à se mettre à genoux devant l'or et devant la merde !... Elle a le goût du faux, du bidon, de la farcie connerie, comme aucune foule n'eut jamais dans toutes les pires antiquités... Du coup on la gave, elle en crève... Et plus nulle, plus insignifiante est l'idole choisie au départ, plus elle a de chances de triompher dans le cœur des foules... mieux la publicité s'accroche à sa nullité, pénètre, entraîne toute l’idolâtrie... Ce sont les surfaces les plus lisses qui prennent le mieux la peinture. »
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'''It is time for the yellow color the black and the white will mix and the yellow will dominate, that’s all.''' It is a biological fact, when black and white mix the yellow comes out strongest, that is the only thing '''in two hundred years someone will look at a statue of a white man and ask if such a strange thing ever existed''' someone will answer, 'No, it must have been painted on.'
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Bagatelles pour un massacre'' (1937)
 
  
« Tout Français de race qui prend le pouvoir se sent perdu sans étrangers, sans cadres de l’étranger. Il se dépêche tout aussitôt de se vendre, c’est son premier souci... »
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That is the answer! The white man is a thing of the past he is already finished, extinct! It is time for something new. They all talk here, but they know nothing let them go over there and then talk, it is another song there, I was in Africa, I know what it is, it’s very strong, they know where they are going the white man buried his head too long in the womb he let the church corrupt him, everybody was taken in you’re not allowed to say anything like that the Pope is watching, be careful say nothing! heaven forbid NO! It is a sin you’ll be crucified keep it still be quiet be a nice dog don’t bark don’t bite here is your pap shut up!
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Les Beaux Draps'' (1941)
 
  
« D'abord la France n'est pas une race. C'est un pays, une nation. A l'heure actuelle, il y a moins de Français que sous Louis XIV. Quatorze millions au plus sur quarante millions. Le reste, c'est du métis. C'est de l'italote, de l'espagnote, du germinote, etc. Les genres sont tellement mêlés qu'on pourrait retrouver à la rigueur une chose qui ressemblerait à une ethnie au nord de la Loire et encore... »
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There is nothing inside them they are like bulls, wave something to distract them; tits, patriotism, the church, anything in fact, and they will jump. It doesn’t take much, it is very easy they want always to be distracted nothing matters life is very easy.
*Réponse de Céline à une enquête de ''Paris-Midi'' en 1943 sur le thème « La race française court-elle à son déclin ? »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Une inconnue des sciences sociales : la Fondation Alexis Carrel, 1941-1945'', Alain Drouard, éd. MSH, 1992, p. 134
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:« Sexe ! C’est pour ça qu’on se bat... chacun veut manger l’autre. C’est pour cela qu’ils redoutent les Noirs. Le Noir est fort ! Plein de force ! Il prendra le dessus. C’est pour cela qu’ils le redoutent... c’est le moment maintenant, ils sont trop nombreux, il montre ses muscles... le Blanc est effrayé... Il est mou. Il a été trop longtemps tout en haut... l’odeur pue sur le toit, et le Noir, il la perçoit, il la sent, et il attend de prendre le dessus... ça ne sera plus long maintenant.
  
{{Center|Louis-Ferdinand Céline and his parrot at work, 1957|}}
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:'''C’est l’époque du Jaune... le Noir et le Blanc vont se mélanger et le Jaune va dominer, c’est tout.''' C’est un fait biologique, quand le Noir et le Blanc se mélangent, c’est le Jaune qui sort gagnant c’est tout... '''dans deux cents ans quelqu’un regardera une statue d’homme blanc et demandera si quelque chose d’aussi bizarre a jamais existé...''' quelqu’un répondra : non, ça doit être de la peinture.
  
« La grande défaite, en tout, c'est d'oublier, et surtout ce qui vous a fait crever, et de crever sans comprendre jamais jusqu'à quel point les hommes sont vaches. Quand on sera au bord du trou faudra pas faire les malins nous autres, mais faudra pas oublier non plus, faudra raconter tout sans changer un mot, de ce qu’on a vu de plus vicieux chez les hommes et puis poser sa chique et puis descendre. Ca suffit comme boulot pour une vie toute entière. »
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:Voilà la réponse ! L’homme blanc est une chose du passé... il est déjà fini, éteint ! Quelque chose de nouveau va venir. Ils parlent tous ici, mais ils ne savent rien... qu’ils aillent là-bas et parlent ensuite... c’est une autre chanson là-bas, j’ai été en Afrique, je sais ce que c’est, ils sont forts, ils savent où ils vont... l’homme blanc s’est trop longtemps mis la tête sous l’aile, il a laissé l’Église le corrompre, tout le monde était pris... vous n’aviez pas le droit de dire quelque chose comme ça... le pape surveille, fais attention, ne dis rien ! Dieu interdit... Non, c’est un péché... tu vas être crucifié... reste tranquille... ne bouge pas, sois un bon chien... n’aboie pas... ne mords pas... voilà ta pâtée... ta gueule !
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 25
 
  
« Tout ce qui est intéressant se passe dans l'ombre, décidément. On ne sait rien de la véritable histoire des hommes. »
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:Ils n’ont rien en eux... ils sont comme des taureaux... pour les distraire, vous n’avez qu’à agiter quelque chose : des nichons, le patriotisme, l’Église... n’importe quoi en fait, ils sauteront. Il n’y a pas besoin de grand-chose, c’est facile... ils veulent toujours être distraits, rien n’a d’importance... la vie est très facile.
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 64
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« Si les gens sont si méchants, c'est peut-être seulement parce qu'ils souffrent, mais le temps est long qui sépare le moment où ils ont cessé de souffrir de celui où ils deviennent un peu meilleurs. »
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« La chute de Stalingrad c’est la fin de l’Europe. Il y a eu un cataclysme. L’épicentre c’était Stalingrad. Là on peut dire que c’était fini et bien fini, la civilisation des Blancs. Alors tout ça, ça a fait du bruit, des bouillonnements, des fusées, des cataractes. J’étais dedans… j’en ai profité. J’ai utilisé cette matière, je la vends. Évidemment je me suis mêlé d’histoires — les histoires juives — qui ne me regardaient pas, je n’avais rien à en faire. Je les ai quand même racontées… à ma manière. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 74
 
  
« L'homme n'est pas longtemps honnête quand il est seul, allez ! Vous verrez ! »
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Louis-Ferdinand Céline, Entretien avec Claude Sarraute, ''Le Monde'', juin 1960
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 130
 
  
« C'est effrayant ce qu'on en a des choses et des gens qui ne bougent plus dans son passé. Les vivants qu'on égare dans les cryptes du temps dorment si bien avec les morts qu'une même ombre les confond déjà. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 169
 
  
« Quand la haine des hommes ne comporte aucun risque, leur bêtise est vite convaincue, les motifs viennent tout seuls. »
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« Rabelais a vraiment voulu une langue extraordinaire et riche. Mais les autres, tous, ils l’ont émasculée cette langue, pour la rendre duhamélienne, giralducienne et mauriacienne. Ainsi, aujourd’hui, écrire bien, c’est écrire comme Amyot, mais ça, c’est jamais qu’une langue de traduction.
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 117
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C’est ça, la rage moderne du Français : faire et lire les traductions, parler comme dans les traductions. Moi, y a des gens qui sont venus me demander si je n’avais pas pris tel ou tel passage dans Joyce. Oui, on me l’a demandé ! C’est l’époque... Parce que l’anglais, hein, c’est à la mode... Moi, je parle anglais parfaitement, comme le français. Aller prendre quelque chose dans Joyce. Non, je le parle pas, ce putain de langage qui me fait chier... Comme Rabelais, j’ai tout trouvé en français.
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Il devait pas croire beaucoup en Dieu, mais il osait pas le dire. D’ailleurs, il a pas mal fini : il a pas eu de supplice. Ca a été après, le supplice, quand on a académisé et égorgé le français qu’il parlait, pour en faire une littérature de bachot et de brevet élémentaire.
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Même Balzac a rien ressuscité. C’est de l’académisme, plat, plat ! C’est la victoire de la raison.
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La raison ! Faut être fou ! On peut rien faire comme ça, tout émasculé. Ils me font rire. »
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Louis-Ferdinand Céline, Entretien avec Guy Bechtel de 1958
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« J’étais profondément contre la guerre et je l’ai faite. J’étais héros comme Darnand, comme des milliers d’autres. La France d’avant 14 et d’après 14, c’est différent. Avant 14, c’est des somnambules, après, c’est des analystes.  
  
« Faire confiance aux hommes, c’est déjà se faire tuer un peu. »
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Alors ils tombent dans la série Sartre, Camus... Ils croient qu’il vaut mieux “penser”. Tandis qu’en 14, il y avait un devoir, et on le faisait. Des choses que vous n’avez pas connues, vous êtes trop jeunes. Il y avait la vertu. Les femmes étaient vertueuses, les hommes étaient braves et travailleurs. Sans ça, c’était des monstres. Il y avait la putain, il y avait le bordel, on l’a supprimé aujourd’hui J’ai promené à travers le monde, parce que j’ai beaucoup voyagé, des missions de médecins sud-américains qui étaient bien intelligents et ils me disaient : “La civilisation de l’Europe tient sur un trépied : un pied, c’est le bistrot, l’autre l’église et le troisième le bordel !”. Evidemment, un trépied, ça tient. On a supprimé le bordel, maintenant tout tombe. Alors pourquoi s’arrêteraient-ils en France, les étrangers ? Il n’y a pas de bordel ! Comme ça on ne respecte plus nos femmes, nos filles. J’ai une fille de 25 ans, j’ai cinq petits-enfants, je suis un vieux bonhomme. J’étais marié, très richement d’ailleurs, chose curieuse. On ne respecte plus personne. Autrefois, avant 14, on disait : l’homme est naturellement cochon, il a toutes espèces de fantaisies de cochon ; il va se les passer, il y a des maisons pour ça ; il respecte sa femme et ses filles, et les autres les respectent. Maintenant il n’y a plus rien à respecter. Alors voilà, c’est encore une erreur de la Quatrième, dite République. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 176
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{{Réf Article
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|titre=Voyage au bout de la haine... avec Louis-Ferdinand Céline
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|auteur=Madelein Chapsal
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|publication=L’Express
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|date=14 juin 1957
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|url=https://www.lexpress.fr/culture/livre/voyage-au-bout-de-la-haine-avec-louis-ferdinand-celine_590832.html}}
  
« Tant qu'il faut aimer quelque chose, on risque moins avec les enfants qu'avec les hommes, on a au moins l'excuse d'espérer qu'ils seront moins carnes que nous autres plus tard. On ne savait pas. »
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« D’abord la France n’est pas une race. C’est un pays, une nation. A l’heure actuelle, il y a moins de Français que sous Louis XIV. Quatorze millions au plus sur quarante millions. Le reste, c’est du métis. C’est de l’italote, de l’espagnote, du germinote, etc. Les genres sont tellement mêlés qu’on pourrait retrouver à la rigueur une chose qui ressemblerait à une ethnie au nord de la Loire et encore... »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 242
 
  
« Les êtres vont d'une comédie vers une autre. Entre-temps la pièce n'est pas montée, ils n'en discernent pas encore les contours, leur rôle propice, alors ils restent là, les bras ballants, devant l'événement, les instincts repliés comme un parapluie, branlochants d'incohérence, réduits à eux-mêmes, c'est-à-dire à rien. Vaches sans train. »
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— Réponse de Céline à une enquête de ''Paris-Midi'' en 1943 sur le thème « La race française court-elle à son déclin ? »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 261
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{{Réf Livre
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|auteur=Louis-Ferdinand Céline cité par Alain Drouard
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|titre=Une inconnue des Sciences Sociales, la Fondation Alexis Carrel 1941-1945
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|éditeur=Éditions de la Maison des sciences de l’homme
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|année=1992
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|page=134}}
  
« Il ne savait pas comment échapper aux hommes. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 290
 
  
« Il y a un moment où on est tout seul quand on est arrivé au bout de tout ce qui peut vous arriver. C'est le bout du monde. Le chagrin lui-même, le vôtre, ne vous répond plus rien et il faut revenir en arrière alors, parmi les hommes, n'importe lesquels. On n'est pas difficile dans ces moment-là car même pour pleurer il faut retourner là où tout recommence, il faut revenir avec eux. »
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« Cette rage monte du fond des glandes, irrésistible, des épididymes métissés.
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 328
 
  
« Lorsque les français monteront une ligue antisémite, le président, le secrétaire et le trésorier seront juifs ! »
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Nous n’avons pas encore tout vu !
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Bagatelles pour un massacre'', éditions Denoël, 1937, p. 174
 
  
« Cette rage monte du fond des glandes, irresistible, des épididymes métissés, nos égorgeurs prédestinés. »
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Un seul souci, toute cette ordure, toute cette chiennerie bâtarde, cette canaille en délire : qui se ruent, déferlent bientôt, les noirs, les asiates, nos égorgeurs prédestinés. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline]
 
  
« Racisme d'abord ! Racisme avant tout ! Dix fois ! Mille fois racisme ! Racisme suprêmement ! Désinfection ! Nettoyage ! Une seule race en France : l'Aryenne. Trois groupes aryens ! Les Alpins (les plus nombreux), les Nordiques, les Méditerranéens : Aryens tous ! Et c'est marre, et c'est tout.
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— Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Jacques Doriot, mars 1942
  
Quel est le véritable ami du peuple ? Le fascisme.
 
  
Qui nous préserve de la guerre ? C'est Hitler !
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« À l’Est.
  
Hitler est un bon éleveur de peuples, il est du côté de la Vie, il est soucieux de la vie des peuples, et même de la nôtre. C'est un Aryen.
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Tâté par certains pour cette croisade — je vous avoue que je suis chaud sans l’être — Aller tuer du bolchevik pour le compte de Worms et de Mgr Grelier ne me dit rient — ni pour Pétain — ni pour la bourgeoisie française en général — En France croisade anticommuniste veut dire croisade pour le Crédit Lyonnais — Que tout cela est mal choisi ! Pauvre d’imagination et de fait ! On voudrait rendre cette croisade foncièrement antipathique que l’on ne ferait pas mieux — Laval et Déat n’ont pas 10 000 Français derrière eux — Encore la Légion est-elle très noyautée — la preuve hélas ! Déjà 20 millions d’hommes s’étripent jour et nuit ! Faut-il porter d’autres viandes à la boucherie... »
  
Je ressens, tellement je suis drôle, des choses encore bien plus perverses. Des véritables sadismes. Je me sens très ami d'Hitler, très ami de tous les allemands. Je trouve que ce sont des frères, qu'ils ont bien raison d'être racistes. Ca me ferait énormément de peine si jamais ils étaient battus. Je trouve que nos vrais ennemis ce sont les juifs et les francs-maçons. Que la guerre c’est la guerre des Juifs et des francs-maçons, que c’est pas du tout la nôtre. Que c’est un crime qu’on nous oblige à porter les armes contre des personnes de notre race, qui nous demandent rien, que c’est juste pour faire plaisir aux détrousseurs du ghetto. Que c’est la dégringolade au dernier cran de la dégueulasserie. »
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Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Alphonse de Châteaubriant, 14 septembre 1941
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''L'école des cadavres'', 1938
 
  
« Plus con que le Français ? Vraiment n'est-ce pas c'est impossible ? Et surtout l'intellectuel ? Littéralement enragé dès qu'il s'agit de déconner dans le sens juif. Un snob masochiste. Et y a pas de race ! Et y a pas de juif ! Et moi par-ci ! Je sais ceci ! Et peutt-puetti ! »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Les Beaux Draps'' (1941)
 
  
« Il n’y a qu’une seule religion : catholique, protestante ou juive… succursales de la boutique "au petit Jésus"… qu’elles se chamaillent s’entretripent ?… vétilles !… corridas saignantes pour badauds ! le grand boulot le seul le vrai leur profond accord… abrutir, détruire la race blanche. »
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« On explique tout ce qu’on veut avec des “raisons et des mots”, on comprend, on se penche, on excuse et puis finalement on se fait dépecer à la guerre ou enculer de haut en large pendant la paix. Le Juif n’explique pas tout, mais ''il catalyse toute'' notre déchéance, toute notre servitude, toute la veulerie râlante de nos masses, il ne s’explique lui, son fantastique pouvoir, sa tyrannie effarante, que par son occultisme diabolique, dont ni les uns ni les autres ne voulez être conscients. Le Juif n’est pas tout mais il est le diable et c’est très suffisant. Le Diable ne crée pas tous les vices — mais il est capable d’engendrer un monde entièrement, totalement vicieux —
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Rigodon'', 1961
 
  
« Comprenez, condamnés à mort ! tous les sangs des races de couleurs sont “dominants”, jaune, rouge ou parme… le sang des blancs est “dominé”… toujours ! les enfants des belles unions mixtes seront jaunes, noirs, rouges, jamais blancs, jamais plus blancs !… »
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Il n’y a d’antisémitisme réel que ''le racisme'', tout le reste est diversion, babillage, escroquerie (genre A F) noyade du poisson. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Rigodon'', 1961
 
  
« Croyez pas que j’exagère… si je vous dis que demain la France sera toute jaune par les seuls effets des mariages, que toute la politique est conne, puisqu’elle s’occupe que des harangues et des mélis-mélos de partis, autant dire de bulles, que la seule réalité qui compte est celle qui ne se voit pas, s’entend pas, discrète, secrète, biologique, que le sang des blancs est dominé, que les blancs peuvent aller tous s’atteler, très vite, leur dernière chance… pousse-pousse ou mourir de faim… allez pas dire que j’exagère… »
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Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Lucien Combelle, 1938
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Rigodon'', 1961
 
  
« Seule la biologie existe, le reste est blabla !… tout le reste !… je maintiens, au « Bal des Gamètes », la grande ronde du monde, les noirs, les jaunes gagnent toujours !… les blancs sont toujours perdants, « fonds de teint », recouverts, effacé !… politiques, discours, faridoles !… qu’une vérité : biologique !… dans un demi-siècle, peut-être avant, la France sera jaune, noire sur les bords… »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Rigodon'', 1961
 
  
« Rien à côté de ce que vous verrez… tenez par exemple, cette petite idylle entre votre femme de ménage, blanche et votre facteur, noir… sang dominé, sang dominant !… les jeux sont faits !… laissez aux somptueux chefs d’Etats le monopole du Vide, des Emphases, leurs gardes sur la bride, trompettes, fermez le ban ! j’aurais pu dire un facteur jaune, encore bien plus triomphal ! ça que nos princes ne parlent jamais, si absorbés, confondants divagants blablas… sang, blanc perdant !… et nous voici au Brésil !… Amazone !… au Turkestan !… aviation, fusées pour la Lune sont en tout et pour tout que bruits de gueule, clowneries… '''Il n’y aura plus de blancs'''. »
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« Les Juifs en définitive seront vainqueurs partout — avant-garde des asiatiques, leur victoire sera brève ! Les blancs disparaîtront ! vaincus par l’avarice, l’égoïsme et l’alcool et ce sera bien fait ! Quelle salade ! Je ne parle pas des USA — là tout est déjà en parfaite décomposition — et à quelle allure ! Prodigieux ! »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Rigodon'', 1961
 
  
« Plus de juifs que jamais dans les rues, plus de juifs que jamais dans la presse, plus de juifs que jamais au Barreau, plus de juifs que jamais en Sorbonne, plus de juifs que jamais en Médecine, plus de juifs que jamais au Théâtre, à l’Opéra, au Français, dans l’industrie, dans les Banques. Paris, la France plus que jamais, livrés aux maçons et aux juifs plus insolents que jamais. Plus de Loges que jamais en coulisse, et plus actives que jamais. Tout ça plus décidé que jamais à ne jamais céder un pouce de ses Fermes, de ses Privilèges de traite des blancs par guerre et paix jusqu’au dernier soubresaut du dernier paumé d’indigène. Et les Français sont bien contents, parfaitement d’accord, enthousiastes.
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— Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Karen Marie Jensen, 5 avril 1937
  
Une telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s’accomplit. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Les Beaux draps'' (1941)
 
  
« On explique tout ce qu’on veut avec des “raisons et des mots”, on comprend, on se penche, on excuse et puis finalement on se fait dépecer à la guerre ou enculer de haut en large pendant la paix. Le Juif n’explique pas tout, mais il catalyse toute notre déchéance, toute notre servitude, toute la veulerie râlante de nos masses, il ne s’explique lui, son fantastique pouvoir, sa tyrannie effarante, que par son occultisme diabolique, dont ni les uns ni les autres ne voulez être conscients. Le Juif n’est pas tout mais il est le diable et c’est très suffisant. Le Diable ne crée pas tous les vices – mais il est capable d’engendrer un monde entièrement, totalement vicieux. »
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« Ne croyez donc jamais d’emblée au malheur des hommes. Demandez-leur seulement s’ils peuvent dormir encore ?... Si oui, tout va bien. Ça suffit. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], extrait de la lettre à Lucien Combelle (1938)
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« Personne ne lui résiste au fond à la musique. On n’a rien à faire avec son cœur, on le donne volontiers. Faut entendre au fond de toutes les musiques l’air sans notes, fait pour nous, l’air de la Mort. »
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« '''La vie c’est ça, un bout de lumière qui finit dans la nuit.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 297
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« Rabelais a vraiment voulu une langue extraordinaire et riche. Mais les autres, tous, ils l'ont émasculée cette langue, pour la rendre duhamélienne, giralducienne et mauriacienne. Ainsi, aujourd'hui, écrire bien, c'est écrire comme Amyot, mais ça, c'est jamais qu'une langue de traduction.
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« Il y a un moment où on est tout seul quand on est arrivé au bout de tout ce qui peut vous arriver. C’est le bout du monde. Le chagrin lui-même, le vôtre, ne vous répond plus rien et il faut revenir en arrière alors, parmi les hommes, n’importe lesquels. On n’est pas difficile dans ces moment-là car même pour pleurer il faut retourner là où tout recommence, il faut revenir avec eux. »
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« Il n’y a de terrible en nous et sur la terre et dans le ciel peut-être que ce qui n’a pas encore été dit. On ne sera tranquille que lorsque tout aura été dit, une bonne fois pour toutes, alors enfin on fera silence et on aura plus peur de se taire. Ça y sera. »
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C'est ça, la rage moderne du Français : faire et lire les traductions, parler comme dans les traductions. Moi, y a des gens qui sont venus me demander si je n'avais pas pris tel ou tel passage dans Joyce. Oui, on me l'a demandé ! C'est l'époque... Parce que l'anglais, hein, c'est à la mode... Moi, je parle anglais parfaitement, comme le français. Aller prendre quelque chose dans Joyce. Non, je le parle pas, ce putain de langage qui me fait chier... Comme Rabelais, j'ai tout trouvé en français.
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« A-t-on jamais vu personne descendre en enfer pour remplacer un autre ? Jamais. On l’y voit l’y faire descendre. C’est tout. »
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Il devait pas croire beaucoup en Dieu, mais il osait pas le dire. D'ailleurs, il a pas mal fini : il a pas eu de supplice. Ca a été après, le supplice, quand on a académisé et égorgé le français qu'il parlait, pour en faire une littérature de bachot et de brevet élémentaire.
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« Il ne savait pas comment échapper aux hommes. »
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« L’esprit est content avec des phrases, le corps c’est pas pareil, il est plus difficile lui, il lui faut des muscles. C’est quelque chose de toujours vrai un corps, c’est pour cela que c’est presque toujours triste et dégoûtant à regarder. »
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Même Balzac a rien rescussité. C'est de l'académisme, plat, plat ! C'est la victoire de la raison.
+
« Les êtres vont d’une comédie vers une autre. Entre-temps la pièce n’est pas montée, ils n’en discernent pas encore les contours, leur rôle propice, alors ils restent là, les bras ballants, devant l’événement, les instincts repliés comme un parapluie, branlochants d’incohérence, réduits à eux-mêmes, c’est-à-dire à rien. Vaches sans train. »
La raison ! Faut être fou ! On peut rien faire comme ça, tout émasculé. Ils me font rire. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], entretien avec Guy Bechtel de 1958
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« La chute de Stalingrad c’est la fin de l’Europe. Il y a eu un cataclysme. L’épicentre c’était Stalingrad. Là on peut dire que c’était fini et bien fini, la civilisation des Blancs. Alors tout ça, ça a fait du bruit, des bouillonnements, des fusées, des cataractes. J’étais dedans… j’en ai profité. J’ai utilisé cette matière, je la vends. Evidemment je me suis mêlé d’histoires - les histoires juives - qui ne me regardaient pas, je n’avais rien à en faire. Je les ai quand même racontées… à ma manière. »
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« Tant qu’il faut aimer quelque chose, on risque moins avec les enfants qu’avec les hommes, on a au moins l’excuse d’espérer qu’ils seront moins carnes que nous autres plus tard. On ne savait pas. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], interview avec Claude Sarraute, ''Le Monde'', juin 1960
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« Vous faites erreur, Monsieur le Maréchal ! L’ennemi est au Nord ! Ce n’est pas Berlin !
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« C’est peut-être ça qu’on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir. »
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C’est Londres ! La Cité ! Les casemates-tout-en-or ! La Banque d’Angleterre avec ses laquais “framboise” ! Voilà l’ennemi héréditaire ! Je connais bien les abords, Monsieur le Maréchal ! »
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« Il y a un moment de la misère où l’esprit n’est plus déjà tout le temps avec le corps. Il s’y trouve vraiment trop mal. C’est déjà presque une âme qui vous parle. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''L'école des cadavres'', 1938
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« On n'échappe pas au commerce américain. »
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« '''Il faudra endormir pour de vrai un soir, les gens heureux, pendant qu’ils dormiront, je vous le dis et en finir avec eux et leur bonheur une fois pour toutes.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 207
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« La plupart des gens ne meurent qu'au dernier moment ; d'autres commencent et s'y prennent vingt ans d'avance et parfois davantage. Ce sont les malheureux de la terre. »
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« '''On n’échappe pas au commerce américain.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 36
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« Nous sommes, par nature, si futiles, que seules les distractions peuvent nous empêcher vraiment de mourir. »
 
« Nous sommes, par nature, si futiles, que seules les distractions peuvent nous empêcher vraiment de mourir. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 204
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« '''La vérité, c’est une agonie qui n’en finit pas. La vérité de ce monde, c’est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. Je n’ai jamais pu me tuer moi.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 308
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« Faire confiance aux hommes, c’est déjà se faire tuer un peu. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 200
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« Il n'y a de terrible en nous et sur la terre et dans le ciel peut-être que ce qui n'a pas encore été dit. On ne sera tranquille que lorsque tout aura été dit, une bonne fois pour toutes, alors enfin on fera silence et on aura plus peur de se taire. Ça y sera. »
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« C’est effrayant ce qu’on en a des choses et des gens qui ne bougent plus dans son passé. Les vivants qu’on égare dans les cryptes du temps dorment si bien avec les morts qu’une même ombre les confond déjà. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 327
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« Pour les ravigoter, on remonte les riches, à chaque dix ans, d’un cran dans la Légion d’honneur comme un vieux nichon et les voilà occupés pendant dix ans encore. »
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« L’homme n’est pas longtemps honnête quand il est seul, allez ! Vous verrez ! »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284)
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« Celui qui parle de l'avenir est un coquin. C'est l'actuel qui compte. Invoquer sa postérité, c'est faire un discours aux asticots. »
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« Les chiens ressemblent aux loups quand ils dorment. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284)
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« Les chiens ressemblent aux loups quand ils dorment. »
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« Quand la haine des hommes ne comporte aucun risque, leur bêtise est vite convaincue, les motifs viennent tout seuls. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 124
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« Il y a un moment de la misère où l'esprit n'est plus déjà tout le temps avec le corps. Il s'y trouve vraiment trop mal. C'est déjà presque une âme qui vous parle. »
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« '''En bas dans la longue cave-dancing louchante aux cent glaces, elle trépignait dans la poussière et le grand désespoir en musique négro-judéo-saxonne. Britanniques et Noirs mêlés.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 224
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« C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir. »
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« Tout ce qui est intéressant se passe dans l’ombre, décidément. On ne sait rien de la véritable histoire des hommes. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 236
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« L'esprit est content avec des phrases, le corps c'est pas pareil, il est plus difficile lui, il lui faut des muscles. C'est quelque chose de toujours vrai un corps, c'est pour cela que c'est presque toujours triste et dégoûtant à regarder. »
+
« On mentait avec rage au-delà de l’imaginaire, bien au-delà du ridicule et de l’absurde, dans les journaux, sur les affiches, à pied, à cheval, en voiture. Tout le monde s’y était mis. C’est à qui mentirait plus énormément que l’autre. Bientôt, il n’y eut plus de vérité dans la ville. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 272
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« '''La vie c'est ça, un bout de lumière qui finit dans la nuit.''' »
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« La plupart des gens ne meurent qu’au dernier moment ; d’autres commencent et s’y prennent vingt ans d’avance et parfois davantage. Ce sont les malheureux de la terre. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 340
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« Ne croyez donc jamais d'emblée au malheur des hommes. Demandez-leur seulement s'ils peuvent dormir encore ?... Si oui, tout va bien. Ça suffit. »
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« La grande défaite, en tout, c’est d’oublier, et surtout ce qui vous a fait crever, et de crever sans comprendre jamais jusqu’à quel point les hommes sont vaches. Quand on sera au bord du trou faudra pas faire les malins nous autres, mais faudra pas oublier non plus, faudra raconter tout sans changer un mot, de ce qu’on a vu de plus vicieux chez les hommes et puis poser sa chique et puis descendre. Ca suffit comme boulot pour une vie toute entière. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Ferdinand_Destouches Louis-Ferdinand Céline], ''Voyage au bout de la nuit'' (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 429
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{{Center|Michel Simon, Louis-Ferdinand Céline and Arletty|Michel Simon, Louis-Ferdinand Céline and Arletty}}
+
== Textes ==
  
== Textus ==
+
*{{fr}}[[Lettre à Henri Poulain - Louis-Ferdinand Céline]]
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*{{fr}}[[Les Beaux Draps - Louis-Ferdinand Céline]]
 +
*{{fr}}[[L’École des cadavres - Louis-Ferdinand Céline]]
 +
*{{fr}}[[Bagatelles pour un massacre - Louis-Ferdinand Céline]]
 +
*{{fr}}[[Mea Culpa - Louis-Ferdinand Céline]]
 +
*{{fr}}[[Lettre à Élie Faure - Louis-Ferdinand Céline]]
  
*{{fr}}[[Lettre à Élie Faure — Louis-Ferdinand Céline]]
+
== Bibliographie ==
  
== Bibliographia ==
+
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Citations

« La révolution... mais nous y assistons tous les jours... la seule, la vraie révolution, c’est le facteur nègre qui saute la bonne... dans quelques générations, la France sera métissée complètement, et nos mots ne voudront plus rien dire... que ça plaise ou pas, l’homme blanc est mort à Stalingrad. »

— « Mon ami Céline », Louis-Ferdinand Céline cité par Pierre Duverger, Magazine littéraire, mars 1967


« Le monde est parti pour des guerres de plus en plus féroces qui ne sont pas près de finir, après cette guerre civile entre blancs, ce sera la guerre des races... la vraie... la définitive. »

— « Mon ami Céline », Louis-Ferdinand Céline cité par Pierre Duverger, Magazine littéraire, mars 1967


“Sex! That’s [what] all the fight is about everybody wants to eat everybody else. That is why they are afraid of the Blacks. He is strong! Full of strength! He will take over. That is why they are afraid of him it is his time now, there are too many of them, he is showing his muscle the white man is afraid he is soft. He has been too long on top the smell stinks to the roof, and the Black, he feels it, he smells it, and he is waiting for the take-over it won’t be long now.

It is time for the yellow color the black and the white will mix and the yellow will dominate, that’s all. It is a biological fact, when black and white mix the yellow comes out strongest, that is the only thing in two hundred years someone will look at a statue of a white man and ask if such a strange thing ever existed someone will answer, 'No, it must have been painted on.'

That is the answer! The white man is a thing of the past he is already finished, extinct! It is time for something new. They all talk here, but they know nothing let them go over there and then talk, it is another song there, I was in Africa, I know what it is, it’s very strong, they know where they are going the white man buried his head too long in the womb he let the church corrupt him, everybody was taken in you’re not allowed to say anything like that the Pope is watching, be careful say nothing! heaven forbid NO! It is a sin you’ll be crucified keep it still be quiet be a nice dog don’t bark don’t bite here is your pap shut up!

There is nothing inside them they are like bulls, wave something to distract them; tits, patriotism, the church, anything in fact, and they will jump. It doesn’t take much, it is very easy they want always to be distracted nothing matters life is very easy.”

(en)« A Talk with L.-F. Céline », Robert Stromberg, Evergreen Review, nº 19, juillet-août 1961
« Sexe ! C’est pour ça qu’on se bat... chacun veut manger l’autre. C’est pour cela qu’ils redoutent les Noirs. Le Noir est fort ! Plein de force ! Il prendra le dessus. C’est pour cela qu’ils le redoutent... c’est le moment maintenant, ils sont trop nombreux, il montre ses muscles... le Blanc est effrayé... Il est mou. Il a été trop longtemps tout en haut... l’odeur pue sur le toit, et le Noir, il la perçoit, il la sent, et il attend de prendre le dessus... ça ne sera plus long maintenant.
C’est l’époque du Jaune... le Noir et le Blanc vont se mélanger et le Jaune va dominer, c’est tout. C’est un fait biologique, quand le Noir et le Blanc se mélangent, c’est le Jaune qui sort gagnant c’est tout... dans deux cents ans quelqu’un regardera une statue d’homme blanc et demandera si quelque chose d’aussi bizarre a jamais existé... quelqu’un répondra : non, ça doit être de la peinture.
Voilà la réponse ! L’homme blanc est une chose du passé... il est déjà fini, éteint ! Quelque chose de nouveau va venir. Ils parlent tous ici, mais ils ne savent rien... qu’ils aillent là-bas et parlent ensuite... c’est une autre chanson là-bas, j’ai été en Afrique, je sais ce que c’est, ils sont forts, ils savent où ils vont... l’homme blanc s’est trop longtemps mis la tête sous l’aile, il a laissé l’Église le corrompre, tout le monde était pris... vous n’aviez pas le droit de dire quelque chose comme ça... le pape surveille, fais attention, ne dis rien ! Dieu interdit... Non, c’est un péché... tu vas être crucifié... reste tranquille... ne bouge pas, sois un bon chien... n’aboie pas... ne mords pas... voilà ta pâtée... ta gueule !
Ils n’ont rien en eux... ils sont comme des taureaux... pour les distraire, vous n’avez qu’à agiter quelque chose : des nichons, le patriotisme, l’Église... n’importe quoi en fait, ils sauteront. Il n’y a pas besoin de grand-chose, c’est facile... ils veulent toujours être distraits, rien n’a d’importance... la vie est très facile.
(fr)« A Talk with L.-F. Céline », Robert Stromberg (trad. Henri Godard), Evergreen Review, nº 19, juillet-août 1961


« La chute de Stalingrad c’est la fin de l’Europe. Il y a eu un cataclysme. L’épicentre c’était Stalingrad. Là on peut dire que c’était fini et bien fini, la civilisation des Blancs. Alors tout ça, ça a fait du bruit, des bouillonnements, des fusées, des cataractes. J’étais dedans… j’en ai profité. J’ai utilisé cette matière, je la vends. Évidemment je me suis mêlé d’histoires — les histoires juives — qui ne me regardaient pas, je n’avais rien à en faire. Je les ai quand même racontées… à ma manière. »

— Louis-Ferdinand Céline, Entretien avec Claude Sarraute, Le Monde, juin 1960


« Rabelais a vraiment voulu une langue extraordinaire et riche. Mais les autres, tous, ils l’ont émasculée cette langue, pour la rendre duhamélienne, giralducienne et mauriacienne. Ainsi, aujourd’hui, écrire bien, c’est écrire comme Amyot, mais ça, c’est jamais qu’une langue de traduction.

[...]

C’est ça, la rage moderne du Français : faire et lire les traductions, parler comme dans les traductions. Moi, y a des gens qui sont venus me demander si je n’avais pas pris tel ou tel passage dans Joyce. Oui, on me l’a demandé ! C’est l’époque... Parce que l’anglais, hein, c’est à la mode... Moi, je parle anglais parfaitement, comme le français. Aller prendre quelque chose dans Joyce. Non, je le parle pas, ce putain de langage qui me fait chier... Comme Rabelais, j’ai tout trouvé en français.

[...]

Il devait pas croire beaucoup en Dieu, mais il osait pas le dire. D’ailleurs, il a pas mal fini : il a pas eu de supplice. Ca a été après, le supplice, quand on a académisé et égorgé le français qu’il parlait, pour en faire une littérature de bachot et de brevet élémentaire.

[...]

Même Balzac a rien ressuscité. C’est de l’académisme, plat, plat ! C’est la victoire de la raison. La raison ! Faut être fou ! On peut rien faire comme ça, tout émasculé. Ils me font rire. »

— Louis-Ferdinand Céline, Entretien avec Guy Bechtel de 1958


« J’étais profondément contre la guerre et je l’ai faite. J’étais héros comme Darnand, comme des milliers d’autres. La France d’avant 14 et d’après 14, c’est différent. Avant 14, c’est des somnambules, après, c’est des analystes.

Alors ils tombent dans la série Sartre, Camus... Ils croient qu’il vaut mieux “penser”. Tandis qu’en 14, il y avait un devoir, et on le faisait. Des choses que vous n’avez pas connues, vous êtes trop jeunes. Il y avait la vertu. Les femmes étaient vertueuses, les hommes étaient braves et travailleurs. Sans ça, c’était des monstres. Il y avait la putain, il y avait le bordel, on l’a supprimé aujourd’hui J’ai promené à travers le monde, parce que j’ai beaucoup voyagé, des missions de médecins sud-américains qui étaient bien intelligents et ils me disaient : “La civilisation de l’Europe tient sur un trépied : un pied, c’est le bistrot, l’autre l’église et le troisième le bordel !”. Evidemment, un trépied, ça tient. On a supprimé le bordel, maintenant tout tombe. Alors pourquoi s’arrêteraient-ils en France, les étrangers ? Il n’y a pas de bordel ! Comme ça on ne respecte plus nos femmes, nos filles. J’ai une fille de 25 ans, j’ai cinq petits-enfants, je suis un vieux bonhomme. J’étais marié, très richement d’ailleurs, chose curieuse. On ne respecte plus personne. Autrefois, avant 14, on disait : l’homme est naturellement cochon, il a toutes espèces de fantaisies de cochon ; il va se les passer, il y a des maisons pour ça ; il respecte sa femme et ses filles, et les autres les respectent. Maintenant il n’y a plus rien à respecter. Alors voilà, c’est encore une erreur de la Quatrième, dite République. »

— « Voyage au bout de la haine... avec Louis-Ferdinand Céline », Madelein Chapsal, L’Express, 14 juin 1957 (lire en ligne)


« D’abord la France n’est pas une race. C’est un pays, une nation. A l’heure actuelle, il y a moins de Français que sous Louis XIV. Quatorze millions au plus sur quarante millions. Le reste, c’est du métis. C’est de l’italote, de l’espagnote, du germinote, etc. Les genres sont tellement mêlés qu’on pourrait retrouver à la rigueur une chose qui ressemblerait à une ethnie au nord de la Loire et encore... »

— Réponse de Céline à une enquête de Paris-Midi en 1943 sur le thème « La race française court-elle à son déclin ? »

— Louis-Ferdinand Céline cité par Alain Drouard, Une inconnue des Sciences Sociales, la Fondation Alexis Carrel 1941-1945, éd. Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1992, p. 134


« Cette rage monte du fond des glandes, irrésistible, des épididymes métissés.

Nous n’avons pas encore tout vu !

Un seul souci, toute cette ordure, toute cette chiennerie bâtarde, cette canaille en délire : qui se ruent, déferlent bientôt, les noirs, les asiates, nos égorgeurs prédestinés. »

— Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Jacques Doriot, mars 1942


« À l’Est.

Tâté par certains pour cette croisade — je vous avoue que je suis chaud sans l’être — Aller tuer du bolchevik pour le compte de Worms et de Mgr Grelier ne me dit rient — ni pour Pétain — ni pour la bourgeoisie française en général — En France croisade anticommuniste veut dire croisade pour le Crédit Lyonnais — Que tout cela est mal choisi ! Pauvre d’imagination et de fait ! On voudrait rendre cette croisade foncièrement antipathique que l’on ne ferait pas mieux — Laval et Déat n’ont pas 10 000 Français derrière eux — Encore la Légion est-elle très noyautée — la preuve hélas ! Déjà 20 millions d’hommes s’étripent jour et nuit ! Faut-il porter d’autres viandes à la boucherie... »

— Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Alphonse de Châteaubriant, 14 septembre 1941


« On explique tout ce qu’on veut avec des “raisons et des mots”, on comprend, on se penche, on excuse et puis finalement on se fait dépecer à la guerre ou enculer de haut en large pendant la paix. Le Juif n’explique pas tout, mais il catalyse toute notre déchéance, toute notre servitude, toute la veulerie râlante de nos masses, il ne s’explique lui, son fantastique pouvoir, sa tyrannie effarante, que par son occultisme diabolique, dont ni les uns ni les autres ne voulez être conscients. Le Juif n’est pas tout mais il est le diable et c’est très suffisant. Le Diable ne crée pas tous les vices — mais il est capable d’engendrer un monde entièrement, totalement vicieux —

Il n’y a d’antisémitisme réel que le racisme, tout le reste est diversion, babillage, escroquerie (genre A F) noyade du poisson. »

— Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Lucien Combelle, 1938


« Les Juifs en définitive seront vainqueurs partout — avant-garde des asiatiques, leur victoire sera brève ! Les blancs disparaîtront ! vaincus par l’avarice, l’égoïsme et l’alcool et ce sera bien fait ! Quelle salade ! Je ne parle pas des USA — là tout est déjà en parfaite décomposition — et à quelle allure ! Prodigieux ! »

— Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Karen Marie Jensen, 5 avril 1937


« Ne croyez donc jamais d’emblée au malheur des hommes. Demandez-leur seulement s’ils peuvent dormir encore ?... Si oui, tout va bien. Ça suffit. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 429


« La vie c’est ça, un bout de lumière qui finit dans la nuit. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 340


« Il y a un moment où on est tout seul quand on est arrivé au bout de tout ce qui peut vous arriver. C’est le bout du monde. Le chagrin lui-même, le vôtre, ne vous répond plus rien et il faut revenir en arrière alors, parmi les hommes, n’importe lesquels. On n’est pas difficile dans ces moment-là car même pour pleurer il faut retourner là où tout recommence, il faut revenir avec eux. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 328


« Il n’y a de terrible en nous et sur la terre et dans le ciel peut-être que ce qui n’a pas encore été dit. On ne sera tranquille que lorsque tout aura été dit, une bonne fois pour toutes, alors enfin on fera silence et on aura plus peur de se taire. Ça y sera. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 327


« A-t-on jamais vu personne descendre en enfer pour remplacer un autre ? Jamais. On l’y voit l’y faire descendre. C’est tout. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 308


« Personne ne lui résiste au fond à la musique. On n’a rien à faire avec son cœur, on le donne volontiers. Faut entendre au fond de toutes les musiques l’air sans notes, fait pour nous, l’air de la Mort. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 297


« Il ne savait pas comment échapper aux hommes. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 290


« L’esprit est content avec des phrases, le corps c’est pas pareil, il est plus difficile lui, il lui faut des muscles. C’est quelque chose de toujours vrai un corps, c’est pour cela que c’est presque toujours triste et dégoûtant à regarder. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 272


« Les êtres vont d’une comédie vers une autre. Entre-temps la pièce n’est pas montée, ils n’en discernent pas encore les contours, leur rôle propice, alors ils restent là, les bras ballants, devant l’événement, les instincts repliés comme un parapluie, branlochants d’incohérence, réduits à eux-mêmes, c’est-à-dire à rien. Vaches sans train. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 261


« Tant qu’il faut aimer quelque chose, on risque moins avec les enfants qu’avec les hommes, on a au moins l’excuse d’espérer qu’ils seront moins carnes que nous autres plus tard. On ne savait pas. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 242


« C’est peut-être ça qu’on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 236


« Il y a un moment de la misère où l’esprit n’est plus déjà tout le temps avec le corps. Il s’y trouve vraiment trop mal. C’est déjà presque une âme qui vous parle. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 224


« Il faudra endormir pour de vrai un soir, les gens heureux, pendant qu’ils dormiront, je vous le dis et en finir avec eux et leur bonheur une fois pour toutes. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 212


« On n’échappe pas au commerce américain. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 207


« Nous sommes, par nature, si futiles, que seules les distractions peuvent nous empêcher vraiment de mourir. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 204


« La vérité, c’est une agonie qui n’en finit pas. La vérité de ce monde, c’est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. Je n’ai jamais pu me tuer moi. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 200


« Faire confiance aux hommes, c’est déjà se faire tuer un peu. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 176


« C’est effrayant ce qu’on en a des choses et des gens qui ne bougent plus dans son passé. Les vivants qu’on égare dans les cryptes du temps dorment si bien avec les morts qu’une même ombre les confond déjà. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 169


« L’homme n’est pas longtemps honnête quand il est seul, allez ! Vous verrez ! »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 130


« Les chiens ressemblent aux loups quand ils dorment. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 124


« Quand la haine des hommes ne comporte aucun risque, leur bêtise est vite convaincue, les motifs viennent tout seuls. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 117


« Si les gens sont si méchants, c’est peut-être seulement parce qu’ils souffrent, mais le temps est long qui sépare le moment où ils ont cessé de souffrir de celui où ils deviennent un peu meilleurs. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 74


« En bas dans la longue cave-dancing louchante aux cent glaces, elle trépignait dans la poussière et le grand désespoir en musique négro-judéo-saxonne. Britanniques et Noirs mêlés. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 72


« Tout ce qui est intéressant se passe dans l’ombre, décidément. On ne sait rien de la véritable histoire des hommes. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 64


« On mentait avec rage au-delà de l’imaginaire, bien au-delà du ridicule et de l’absurde, dans les journaux, sur les affiches, à pied, à cheval, en voiture. Tout le monde s’y était mis. C’est à qui mentirait plus énormément que l’autre. Bientôt, il n’y eut plus de vérité dans la ville. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 54


« La plupart des gens ne meurent qu’au dernier moment ; d’autres commencent et s’y prennent vingt ans d’avance et parfois davantage. Ce sont les malheureux de la terre. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 36


« La grande défaite, en tout, c’est d’oublier, et surtout ce qui vous a fait crever, et de crever sans comprendre jamais jusqu’à quel point les hommes sont vaches. Quand on sera au bord du trou faudra pas faire les malins nous autres, mais faudra pas oublier non plus, faudra raconter tout sans changer un mot, de ce qu’on a vu de plus vicieux chez les hommes et puis poser sa chique et puis descendre. Ca suffit comme boulot pour une vie toute entière. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 25
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Textes

Bibliographie

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