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Citationes

« Une telle connerie dépasse l'homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer, sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s'accomplit.

Nous crevons d'être sans légende, sans mystère, sans grandeur. Les cieux nous vomissent. »

« C’est un prodigieux moyen de propagande. C’est aussi, hélas ! un élément d’abêtissement en ce sens que les gens se fient à ce qu’on leur montre. Ils n’imaginent plus. Ils voient. Ils perdent la notion de jugement et ils se prêtent gentiment à la fainéantise. La TV est dangereuse pour les hommes. L’alcoolisme, le bavardage, et la politique en font déjà des abrutis. Etait-il nécessaire d’ajouter encore quelque chose ? »

« Le monde est matérialiste, le plus menu peuple compris. Il croit plus à rien qu’au tangible. C’est comme ça l’Instruction Publique, l’évaporation des Légendes. Ils veulent plus se remettre en route avant qu’on ait réglé les comptes. Nôtre société elle veut plus rien foutre, elle veut plus se fatiguer du tout. Elle se les retourne de plus en plus. Elle s’effondre dans tous les coins. »

« Comment se fabriquent, je vous le demande, les idoles dont se peuplent tous les rêves des générations d'aujourd'hui ? Comment le plus infime crétin, le canard le plus rebutant, la plus désespérante donzelle, peuvent-ils se muer en dieux ?... déesses ?... recueillir plus d'âmes en un jour que Jésus-Christ en 2000 ans ?... Publicité ! Que demande toute la foule moderne ? Elle demande à se mettre à genoux devant l'or et devant la merde !... Elle a le goût du faux, du bidon, de la farcie connerie, comme aucune foule n'eut jamais dans toutes les pires antiquités... Du coup on la gave, elle en crève... Et plus nulle, plus insignifiante est l'idole choisie au départ, plus elle a de chances de triompher dans le cœur des foules... mieux la publicité s'accroche à sa nullité, pénètre, entraîne toute l’idolâtrie... Ce sont les surfaces les plus lisses qui prennent le mieux la peinture. »

« Quel ignoble chemin parcouru des Celtes à Zazou ! de Vercingétorix à Gunga Diouf ! Tout y est ! Tout est là ! Le reste n’est que farces et discours. La France brûle de finir nègre, je la trouve fort à point, pourrie, croulante de métis. »

« Tout Français de race qui prend le pouvoir se sent perdu sans étrangers, sans cadres de l’étranger. Il se dépêche tout aussitôt de se vendre, c’est son premier souci... »

« D'abord la France n'est pas une race. C'est un pays, une nation. A l'heure actuelle, il y a moins de Français que sous Louis XIV. Quatorze millions au plus sur quarante millions. Le reste, c'est du métis. C'est de l'italote, de l'espagnote, du germinote, etc. Les genres sont tellement mêlés qu'on pourrait retrouver à la rigueur une chose qui ressemblerait à une ethnie au nord de la Loire et encore... »

  • Réponse de Céline à une enquête de Paris-Midi en 1943 sur le thème « La race française court-elle à son déclin ? »
  • Louis-Ferdinand Céline, Une inconnue des sciences sociales : la Fondation Alexis Carrel, 1941-1945, Alain Drouard, éd. MSH, 1992, p. 134

« La grande défaite, en tout, c'est d'oublier, et surtout ce qui vous a fait crever, et de crever sans comprendre jamais jusqu'à quel point les hommes sont vaches. Quand on sera au bord du trou faudra pas faire les malins nous autres, mais faudra pas oublier non plus, faudra raconter tout sans changer un mot, de ce qu’on a vu de plus vicieux chez les hommes et puis poser sa chique et puis descendre. Ca suffit comme boulot pour une vie toute entière. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 25

« Tout ce qui est intéressant se passe dans l'ombre, décidément. On ne sait rien de la véritable histoire des hommes. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 64

« Si les gens sont si méchants, c'est peut-être seulement parce qu'ils souffrent, mais le temps est long qui sépare le moment où ils ont cessé de souffrir de celui où ils deviennent un peu meilleurs. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 74

« L'homme n'est pas longtemps honnête quand il est seul, allez ! Vous verrez ! »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 130

« C'est effrayant ce qu'on en a des choses et des gens qui ne bougent plus dans son passé. Les vivants qu'on égare dans les cryptes du temps dorment si bien avec les morts qu'une même ombre les confond déjà. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 169

« Quand la haine des hommes ne comporte aucun risque, leur bêtise est vite convaincue, les motifs viennent tout seuls. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 117

« Faire confiance aux hommes, c’est déjà se faire tuer un peu. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 176

« Tant qu'il faut aimer quelque chose, on risque moins avec les enfants qu'avec les hommes, on a au moins l'excuse d'espérer qu'ils seront moins carnes que nous autres plus tard. On ne savait pas. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 242

« Les êtres vont d'une comédie vers une autre. Entre-temps la pièce n'est pas montée, ils n'en discernent pas encore les contours, leur rôle propice, alors ils restent là, les bras ballants, devant l'événement, les instincts repliés comme un parapluie, branlochants d'incohérence, réduits à eux-mêmes, c'est-à-dire à rien. Vaches sans train. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 261

« Il ne savait pas comment échapper aux hommes. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 290

« Il y a un moment où on est tout seul quand on est arrivé au bout de tout ce qui peut vous arriver. C'est le bout du monde. Le chagrin lui-même, le vôtre, ne vous répond plus rien et il faut revenir en arrière alors, parmi les hommes, n'importe lesquels. On n'est pas difficile dans ces moment-là car même pour pleurer il faut retourner là où tout recommence, il faut revenir avec eux. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 328

« S'attaquer aux intérêts des juifs, c'est affronter le Vésuve équipé d'un petit arrosoir. »

« La seule chose grave à l’heure actuelle, pour un grand homme, savant écrivain, cinéaste, financier, industriel, politicien (mais alors la chose gravissime) c’est de se mettre mal avec les Juifs. — ... Faites le clown, l’insurgé, l’intrépide, l’anti-bourgeois, l’enragé redresseur de torts... le Juif s’en fout ! Divertissements… Babillages ! Mais ne touchez pas à la question juive, ou bien il va vous en cuire... Raide comme une balle, on vous fera calancher d’une manière ou d’une autre... »

« Lorsque les français monteront une ligue antisémite, le président, le secrétaire et le trésorier seront juifs ! »

« Cette rage monte du fond des glandes, irresistible, des épididymes métissés, nos égorgeurs prédestinés. »

« Racisme d'abord ! Racisme avant tout ! Dix fois ! Mille fois racisme ! Racisme suprêmement ! Désinfection ! Nettoyage ! Une seule race en France : l'Aryenne. Trois groupes aryens ! Les Alpins (les plus nombreux), les Nordiques, les Méditerranéens : Aryens tous ! Et c'est marre, et c'est tout.

Quel est le véritable ami du peuple ? Le fascisme.

Qui nous préserve de la guerre ? C'est Hitler !

Hitler est un bon éleveur de peuples, il est du côté de la Vie, il est soucieux de la vie des peuples, et même de la nôtre. C'est un Aryen.

Je ressens, tellement je suis drôle, des choses encore bien plus perverses. Des véritables sadismes. Je me sens très ami d'Hitler, très ami de tous les allemands. Je trouve que ce sont des frères, qu'ils ont bien raison d'être racistes. Ca me ferait énormément de peine si jamais ils étaient battus. Je trouve que nos vrais ennemis ce sont les juifs et les francs-maçons. Que la guerre c’est la guerre des Juifs et des francs-maçons, que c’est pas du tout la nôtre. Que c’est un crime qu’on nous oblige à porter les armes contre des personnes de notre race, qui nous demandent rien, que c’est juste pour faire plaisir aux détrousseurs du ghetto. Que c’est la dégringolade au dernier cran de la dégueulasserie. »

« Plus con que le Français ? Vraiment n'est-ce pas c'est impossible ? Et surtout l'intellectuel ? Littéralement enragé dès qu'il s'agit de déconner dans le sens juif. Un snob masochiste. Et y a pas de race ! Et y a pas de juif ! Et moi par-ci ! Je sais ceci ! Et peutt-puetti ! »

« Il n’y a qu’une seule religion : catholique, protestante ou juive… succursales de la boutique "au petit Jésus"… qu’elles se chamaillent s’entretripent ?… vétilles !… corridas saignantes pour badauds ! le grand boulot le seul le vrai leur profond accord… abrutir, détruire la race blanche. »

« Comprenez, condamnés à mort ! tous les sangs des races de couleurs sont “dominants”, jaune, rouge ou parme… le sang des blancs est “dominé”… toujours ! les enfants des belles unions mixtes seront jaunes, noirs, rouges, jamais blancs, jamais plus blancs !… »

« Croyez pas que j’exagère… si je vous dis que demain la France sera toute jaune par les seuls effets des mariages, que toute la politique est conne, puisqu’elle s’occupe que des harangues et des mélis-mélos de partis, autant dire de bulles, que la seule réalité qui compte est celle qui ne se voit pas, s’entend pas, discrète, secrète, biologique, que le sang des blancs est dominé, que les blancs peuvent aller tous s’atteler, très vite, leur dernière chance… pousse-pousse ou mourir de faim… allez pas dire que j’exagère… »

« Seule la biologie existe, le reste est blabla !… tout le reste !… je maintiens, au « Bal des Gamètes », la grande ronde du monde, les noirs, les jaunes gagnent toujours !… les blancs sont toujours perdants, « fonds de teint », recouverts, effacé !… politiques, discours, faridoles !… qu’une vérité : biologique !… dans un demi-siècle, peut-être avant, la France sera jaune, noire sur les bords… »

« Rien à côté de ce que vous verrez… tenez par exemple, cette petite idylle entre votre femme de ménage, blanche et votre facteur, noir… sang dominé, sang dominant !… les jeux sont faits !… laissez aux somptueux chefs d’Etats le monopole du Vide, des Emphases, leurs gardes sur la bride, trompettes, fermez le ban ! j’aurais pu dire un facteur jaune, encore bien plus triomphal ! ça que nos princes ne parlent jamais, si absorbés, confondants divagants blablas… sang, blanc perdant !… et nous voici au Brésil !… Amazone !… au Turkestan !… aviation, fusées pour la Lune sont en tout et pour tout que bruits de gueule, clowneries… Il n’y aura plus de blancs. »

« Plus de juifs que jamais dans les rues, plus de juifs que jamais dans la presse, plus de juifs que jamais au Barreau, plus de juifs que jamais en Sorbonne, plus de juifs que jamais en Médecine, plus de juifs que jamais au Théâtre, à l’Opéra, au Français, dans l’industrie, dans les Banques. Paris, la France plus que jamais, livrés aux maçons et aux juifs plus insolents que jamais. Plus de Loges que jamais en coulisse, et plus actives que jamais. Tout ça plus décidé que jamais à ne jamais céder un pouce de ses Fermes, de ses Privilèges de traite des blancs par guerre et paix jusqu’au dernier soubresaut du dernier paumé d’indigène. Et les Français sont bien contents, parfaitement d’accord, enthousiastes.

Une telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s’accomplit. »

« On explique tout ce qu’on veut avec des “raisons et des mots”, on comprend, on se penche, on excuse et puis finalement on se fait dépecer à la guerre ou enculer de haut en large pendant la paix. Le Juif n’explique pas tout, mais il catalyse toute notre déchéance, toute notre servitude, toute la veulerie râlante de nos masses, il ne s’explique lui, son fantastique pouvoir, sa tyrannie effarante, que par son occultisme diabolique, dont ni les uns ni les autres ne voulez être conscients. Le Juif n’est pas tout mais il est le diable et c’est très suffisant. Le Diable ne crée pas tous les vices – mais il est capable d’engendrer un monde entièrement, totalement vicieux. »

« Personne ne lui résiste au fond à la musique. On n’a rien à faire avec son cœur, on le donne volontiers. Faut entendre au fond de toutes les musiques l’air sans notes, fait pour nous, l’air de la Mort. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 297

« Rabelais a vraiment voulu une langue extraordinaire et riche. Mais les autres, tous, ils l'ont émasculée cette langue, pour la rendre duhamélienne, giralducienne et mauriacienne. Ainsi, aujourd'hui, écrire bien, c'est écrire comme Amyot, mais ça, c'est jamais qu'une langue de traduction.

[...]

C'est ça, la rage moderne du Français : faire et lire les traductions, parler comme dans les traductions. Moi, y a des gens qui sont venus me demander si je n'avais pas pris tel ou tel passage dans Joyce. Oui, on me l'a demandé ! C'est l'époque... Parce que l'anglais, hein, c'est à la mode... Moi, je parle anglais parfaitement, comme le français. Aller prendre quelque chose dans Joyce. Non, je le parle pas, ce putain de langage qui me fait chier... Comme Rabelais, j'ai tout trouvé en français.

[...]

Il devait pas croire beaucoup en Dieu, mais il osait pas le dire. D'ailleurs, il a pas mal fini : il a pas eu de supplice. Ca a été après, le supplice, quand on a académisé et égorgé le français qu'il parlait, pour en faire une littérature de bachot et de brevet élémentaire.

[...]

Même Balzac a rien rescussité. C'est de l'académisme, plat, plat ! C'est la victoire de la raison. La raison ! Faut être fou ! On peut rien faire comme ça, tout émasculé. Ils me font rire. »

« La chute de Stalingrad c’est la fin de l’Europe. Il y a eu un cataclysme. L’épicentre c’était Stalingrad. Là on peut dire que c’était fini et bien fini, la civilisation des Blancs. Alors tout ça, ça a fait du bruit, des bouillonnements, des fusées, des cataractes. J’étais dedans… j’en ai profité. J’ai utilisé cette matière, je la vends. Evidemment je me suis mêlé d’histoires - les histoires juives - qui ne me regardaient pas, je n’avais rien à en faire. Je les ai quand même racontées… à ma manière. »

« Vous faites erreur, Monsieur le Maréchal ! L’ennemi est au Nord ! Ce n’est pas Berlin !

C’est Londres ! La Cité ! Les casemates-tout-en-or ! La Banque d’Angleterre avec ses laquais “framboise” ! Voilà l’ennemi héréditaire ! Je connais bien les abords, Monsieur le Maréchal ! »

« On n'échappe pas au commerce américain. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 207

« La plupart des gens ne meurent qu'au dernier moment ; d'autres commencent et s'y prennent vingt ans d'avance et parfois davantage. Ce sont les malheureux de la terre. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 36

« Nous sommes, par nature, si futiles, que seules les distractions peuvent nous empêcher vraiment de mourir. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 204

« A-t-on jamais vu personne descendre en enfer pour remplacer un autre ? Jamais. On l'y voit l'y faire descendre. C'est tout. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 308

« La vérité, c'est une agonie qui n'en finit pas. La vérité de ce monde, c'est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. Je n'ai jamais pu me tuer moi. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 200

« Il n'y a de terrible en nous et sur la terre et dans le ciel peut-être que ce qui n'a pas encore été dit. On ne sera tranquille que lorsque tout aura été dit, une bonne fois pour toutes, alors enfin on fera silence et on aura plus peur de se taire. Ça y sera. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 327

« Pour les ravigoter, on remonte les riches, à chaque dix ans, d’un cran dans la Légion d’honneur comme un vieux nichon et les voilà occupés pendant dix ans encore. »

« Celui qui parle de l'avenir est un coquin. C'est l'actuel qui compte. Invoquer sa postérité, c'est faire un discours aux asticots. »

« Les chiens ressemblent aux loups quand ils dorment. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 124

« Il y a un moment de la misère où l'esprit n'est plus déjà tout le temps avec le corps. Il s'y trouve vraiment trop mal. C'est déjà presque une âme qui vous parle. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 224

« C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 236

« L'esprit est content avec des phrases, le corps c'est pas pareil, il est plus difficile lui, il lui faut des muscles. C'est quelque chose de toujours vrai un corps, c'est pour cela que c'est presque toujours triste et dégoûtant à regarder. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 272

« La vie c'est ça, un bout de lumière qui finit dans la nuit. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 340

« Ne croyez donc jamais d'emblée au malheur des hommes. Demandez-leur seulement s'ils peuvent dormir encore ?... Si oui, tout va bien. Ça suffit. »

  • Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972 (ISBN 9782070360284), p. 429
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Michel Simon, Louis-Ferdinand Céline and Arletty

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