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« ''Les raisonnements économiques sur l’immigration sont généralement tout à fait superficiels''. C’est un fait que dans les différents pays le capital national reproductible est de l’ordre de quatre fois le revenu national. Il résulta de là que lorsqu’un travailleur immigré supplémentaire arrive, il faudra finalement pour réaliser les infrastructures nécessaires (logements, hôpitaux, écoles, universités, infrastructures de toutes sortes, installations industrielles, etc.) une épargne supplémentaire égale à quatre fois le salaire annuel de ce travailleur. Si ce travailleur arrive avec sa femme et trois enfants, ''l’épargne supplémentaire nécessaire représentera suivant les cas dix à vingt fois le salaire annuel de ce travailleur, ce qui manifestement représente une charge très difficile à supporter''. »
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Version actuelle datée du 28 mars 2024 à 15:53

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Citations

« Dans son essence, la création monétaire ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique, je n’hésite pas à le dire pour bien faire comprendre ce qui est réellement en cause, à la création de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement condamnée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents. »

— Maurice Allais, La Crise mondiale d’aujourd’hui (1999), éd. Clément Juglar, 1999, p. 110


« La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les “faux droits” résultant actuellement de la création de monnaie bancaire. »

— Maurice Allais, La Crise mondiale d’aujourd’hui (1999), éd. Clément Juglar, 1999, p. 95


« La doctrine régnante avait totalement méconnu une donnée essentielle : une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux n'est possible, elle n'est souhaitable que dans le cadre d'ensembles régionaux groupant des pays économiquement et politiquement associés, et de développement économique et social comparable. »

— Maurice Allais, La Crise mondiale d’aujourd’hui (1999), éd. Clément Juglar, 1999, p. 77


« En fait, sans aucune exagération, le mécanisme actuel de la création de monnaie par le crédit est certainement le “cancer” qui ronge irrémédiablement les économies de marchés de propriété privée. »

— Maurice Allais, La Crise mondiale d’aujourd’hui (1999), éd. Clément Juglar, 1999, p. 74


« Fondamentalement, le mécanisme du crédit aboutit à une création de moyens de paiements ex nihilo, car le détenteur d’un dépôt auprès d’une banque le considère comme une encaisse disponible, alors que, dans le même temps, la banque a prêté la plus grande partie de ce dépôt, qui, redéposée ou non dans une banque, est considérée comme une encaisse disponible par son récipiendaire. À chaque opération de crédit, il y a ainsi duplication monétaire. Au total, le mécanisme de crédit aboutit à une création de monnaie ex nihilo par de simples jeux d’écritures. »

— Maurice Allais, La Crise mondiale d’aujourd’hui (1999), éd. Clément Juglar, 1999, p. 63


« Les raisonnements économiques sur l’immigration sont généralement tout à fait superficiels. C’est un fait que dans les différents pays le capital national reproductible est de l’ordre de quatre fois le revenu national. Il résulta de là que lorsqu’un travailleur immigré supplémentaire arrive, il faudra finalement pour réaliser les infrastructures nécessaires (logements, hôpitaux, écoles, universités, infrastructures de toutes sortes, installations industrielles, etc.) une épargne supplémentaire égale à quatre fois le salaire annuel de ce travailleur. Si ce travailleur arrive avec sa femme et trois enfants, l’épargne supplémentaire nécessaire représentera suivant les cas dix à vingt fois le salaire annuel de ce travailleur, ce qui manifestement représente une charge très difficile à supporter. »

— Maurice Allais, L’Europe face à son avenir : que faire ? (1991), éd. Robert Laffont/Clément Juglar, 1991, p. 99


« Si on admet les principes d’équité et de justice sociale qui paraissent communément admis par les majorités politiques d’aujourd’hui, il conviendrait d’attribuer à l’État, et à l’État seul, le bénéfice de la création monétaire. »

— Maurice Allais, L’Impôt sur le capital et la réforme monétaire (1977), éd. Hermann, 1977, p. 201


« Alors que pendant des siècles l’Ancien Régime avait préservé jalousement le droit de l’État de battre monnaie et le privilège exclusif d’en garder le bénéfice, la République démocratique a abandonné pour une grande part ce droit et ce privilège à des intérêts privés. Ce n’est pas là le moindre paradoxe de notre époque. »

— Maurice Allais, L’Impôt sur le capital et la réforme monétaire (1977), éd. Hermann, 1977, p. 187
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