Différences entre les versions de « Napoléon Bonaparte »

Ligne 67 : Ligne 67 :
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Napol%C3%A9on_Bonaparte Napoléon Bonaparte]
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Napol%C3%A9on_Bonaparte Napoléon Bonaparte]
  
=== [[France]] ===
+
=== [[Countries]] ===
  
 
« Il est dans le caractère français d'exagérer, de se plaindre et de tout défigurer dès qu'on est mécontent. »
 
« Il est dans le caractère français d'exagérer, de se plaindre et de tout défigurer dès qu'on est mécontent. »
Ligne 143 : Ligne 143 :
 
[[Category:History]]
 
[[Category:History]]
 
[[Category:Countries]]
 
[[Category:Countries]]
[[Category:France]]
 
 
[[Category:Family]]
 
[[Category:Family]]
 
[[Category:Patriotism]]
 
[[Category:Patriotism]]

Version du 5 juillet 2014 à 08:04

Modèle:Column

Revolution

« Jamais, depuis, aucun de mes champs de bataille ne me donna l'idée d'autant de cadavres que m'en présentèrent les masses de Suisses [...]. »

  • Napoléon Bonaparte, à propos du massacre des gardes suisses le 10 août 1792, alors jeune capitaine en spectateur

« Dans les révolutions, il y a deux sortes de gens : ceux qui les font et ceux qui en profitent. »

Modernity

« Le canon a tué la féodalité ; l’encre tuera la société moderne. »

War

"A man will fight harder for his interests than for his rights."

"Death is nothing, but to live defeated and inglorious is to die daily."

Politics

« La haute politique n'est que le bon sens appliqué aux grandes choses. »

« Une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole. »

« Le coeur d'un homme d'État doit être dans sa tête. »

« J’ai refermé le gouffre de l’anarchie et débrouillé le chaos. J’ai excité toutes les émulations, récompensé tous les mérites et reculé les limites de la gloire. Sur quoi pourrait-on m’attaquer qu’un historien ne puisse me défendre ? Mon despotisme ? Mais il démontrera que la dictature était de toute nécessité. M’accusera-t-on d’avoir trop aimé la guerre ? Il montrera que j’ai toujours été attaqué. D’avoir voulu la Monarchie Universelle ? Il fera voir qu’elle ne fut que l’œuvre fortuite des circonstances. Que ce furent nos ennemis eux-mêmes qui m’y conduisirent, pas à pas. »

"I am sometimes a fox and sometimes a lion. The whole secret of government lies in knowing when to be the one or the other."

« Le mépris des lois et l'ébranlement de l'ordre social ne sont que le résultat de la faiblesse et de l'incertitude des princes. »

« Ces hommes qui ont changé l’univers n’y sont jamais parvenu en gagnant des chefs, mais toujours en remuant des masses. »

« La mort n'est rien, mais vivre vaincu et sans gloire, c'est mourir tous les jours. »

« On me croit sévère et même dur, tant mieux, cela me dispense de l'être. »

Government

« La politique d'un État est dans sa géographie. »

History

« La vérité historique est souvent une fable convenue. »

Countries

« Je laisse en mourant deux Hercule au berceau : la Russie et les États-Unis d'Amérique. »

Countries

« Il est dans le caractère français d'exagérer, de se plaindre et de tout défigurer dès qu'on est mécontent. »

« Impossible n’est pas français. »

  • Napoléon Bonaparte, dicton probablement issu d’un mot de Napoléon, à qui le géneral Le Marois écrivait, lors de la campagne d’Allemagne de 1813, qu’il ne pourrait tenir plus longtemps la ville de Magdebourg. Ce à quoi Napoléon répliqua : « Ce n’est pas possible, m’écrivez-vous : cela n’est pas français », Michèle Ressi, L'Histoire de France en 1000 citations, Éditions Eyrolles, 2011, p. 296. La lettre de Napoléon est datée du 9 juillet 1813
Napoléon Bonaparte.jpg

Family

« L'avenir des enfants est l'ouvrage des mères. »

Patriotism

« La première des vertus est le dévouement à la patrie. »

Christianity

« Les peuples passent, les trônes s'écroulent, l'Église demeure. »

Immigration

« Il n'y a pas de plus grand crime que d'introduire l'étranger dans la patrie. »

Property

« L'abus de la propriété doit être réprimé toutes les fois qu'il nuit à la société. »

Race

« On ne veut voir que des partisans des Anglais dans nos colonies, pour avoir le prétexte de les opprimer. Eh bien ! M. Truguet, si vous étiez venu en Égypte nous prêcher la liberté des noirs ou des Arabes, nous vous eussions pendu en haut d'un mât. On a livré tous les blancs à la férocité des noirs, et on ne veut pas même que les victimes soient mécontentes. Eh bien ! si j’avais été à la Martinique, j’aurais été pour les Anglais, parce qu’avant tout il faut sauver sa vie. Je suis pour les blancs, parce que je suis blanc ; je n’en ai pas d’autre raison, et celle-ci est la bonne. Comment a-t-on pu donner la liberté à des Africains, à des hommes qui n’avaient aucune civilisation, qui ne savaient seulement pas ce que c’était que la colonie, ce que c’était la France ? Il est tout simple que ceux qui ont voulu la liberté des Noirs, veuillent encore l’esclavage des blancs. Mais encore, croyez-vous que, si la majorité de la Convention avait su ce qu’elle faisait et connu les colonies, elle eut donné la liberté aux noirs ? Non, sans doute, mais peu d'entre nous étaient en état d'en prévoir les conséquences, et un sentiment d'humanité est toujours puissant sur l'imagination. Mais à présent, tenir encore à ces principes ! »

Miscellaneous

« On ne peut pas faire semblant d'être courageux. »

« Donnez-moi une pierre je construirai un Empire. »

Quotes about Napoléon Bonaparte

« Lorsque dans le silence de l'abjection, l'on n'entend plus retentir que la chaîne de l'esclave et de la voix du délateur, lorsque tout tremble devant le tyran, et qu'il est aussi dangereux d'encourir sa faveur que de mériter sa disgrâce, l'historien paraît chargé de la vengeance des peuples. C'est en vain que Néron prospère, Tacite est déjà né dans l'Empire ; il croît inconnu auprès des cendres de Germanicus, et déjà l'intègre Providence a livré à un enfant obscur la gloire du maître du monde. »

« Les prospérités de Bonaparte, loin de me soumettre, m'avait révolté ; j'avais pris une énergie nouvelle, dans mes sentiments et dans les tempêtes. Je ne portais pas en vain un visage brûlé par le soleil, et je ne m'étais pas livré au courroux du ciel pour trembler avec un front noirci devant la colère d'un homme. Si Napoléon en avait fini avec les rois, il n'en avait pas fini avec moi. Mon article tombant au milieu de ses prospérités et de ses merveilles, remua la France : on en répandit d'innombrables copies à la main ; plusieurs abonnés du Mercure détachèrent l'article et le firent relier à part ; on le lisait dans les salons, on le colportait de maison en maison. Il faut avoir vécu à cette époque pour se faire une idée de l'effet produit par une vois retentissant seule dans le silence du monde. [...] Napoléon s'emporta : on s'irrite moins en raison de l'offense reçue qu'en raison de l'idée que l'on s'est formée de soi. Comment ! mépriser jusqu'à sa gloire ; braver une seconde fois celui aux pieds duquel l'univers était prosterné ! "Chateaubriand croit-il que je suis un imbécile, que je ne comprends pas ! Je le ferai sabrer sur les marches des Tuileries." Il donna l'ordre de supprimer le Mercure et de m'arrêter. Ma propriété périt ; ma personne échappa par miracle : Bonaparte eut à s'occuper du monde ; il m'oublia, mais je demeurai sous le poids de la menace. »

« Il nous étoit réservé de retrouver au fond de la mer Adriatique le tombeau de deux filles de rois, dont nous avions entendu prononcer l'oraison funèbre dans un grenier de Londres. Ah ! du moins la tombe qui renferme ces nobles dames, aura vu une fois interrompre son silence ; le bruit des pas d'un Français aura fait tressaillir deux françaises dans leur cercueil. Les respects d'un pauvre gentilhomme, à Versailles, n'eussent été rien pour des princesses ; la prière d'un chrétien, en terre étrangère, aura peut-être été agréable à des Saintes. »

  • François-René de Chateaubriand, extrait du compte-rendu sur le Voyage pittoresque et historique de l'Espagne, par M. de Laborde, Mercure de France, Tome 29, 4 juillet 1807, p. 16

« On a voulu expliquer Bonaparte par ses origines corses et italiennes. Mais d'éducation toute française, c'était avant tout un homme du dix-huitième siècle. Il en avait les idées, les tours littéraires, celui de la déclaration et de Rousseau, celui de la maxime et de Chamfort. Dans ses monologues de Sainte-Hélène, que retrouve-t-on toujours ? L'homme qui avait eu vingt ans en 1789. Formé sous l'ancien régime, il a reconnu lui-même ce qu'il devait à ceux qui l'avaient instruit. »

  • Jacques Bainville, Histoire de France (1924), éd. D.E.F.I., coll. Nos classiques, 1997 (ISBN 2-912385-01-6), chap. 17. Le Consulat et l'Empire, p. 410-411

« Le 18 Brumaire mettait enfin au premier plan le plus célèbre dictateur des temps modernes, l’homme dont la légende enflamme encore tant de têtes solides, et qui, plus qu’un Périclès ou un César, sert de modèle exaltant aux chefs d’aujourd’hui, à un Mussolini en particulier : Napoléon Bonaparte. »

Videos

{{#widget:Youtube|id=slaNADrdPMA|height=240|width=320}}

Modèle:Facebook