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Citations

« L’étalon-or a pourtant une vertu proprement formidable : la quantité de monnaie disponible, en régime d’étalon-or, est indépendante de la politique des gouvernants et des partis politiques. C’est là son avantage. C’est concrètement une protection contre les gouvernements prodigues. »

(fr) Ludwig von Mises, Politique économique. Réflexions pour aujourd’hui et pour demain (1959), trad. Raoul Audouin, éd. Éditions de l’Institut économique de Paris, 1983, chap. Quatrième leçon — Inflation, p. 
“[...] the gold standard has one tremendous virtue: the quantity of money under the gold standard is independent of the policies of governments and political parties. This is its advantage. It is a form of protection against spendthrift governments.”
(en) Ludwig von Mises, Economic Policy: Thoughts for Today and Tomorrow (1959), éd. Ludwig von Mises Institute, 2006 (ISBN 9781933550015), p. 65


« L’économie de marché n’a pas besoin d’apologistes ni de propagandistes. [...] Si vous cherchez son monument, regardez autour de vous. »

— Ludwig von Mises, L’Action humaine (1949), trad. Raoul Audouin, éd. Presses universitaires de France, coll. « Libre échange », 1985 (ISBN 9782130385981), chap. XXXV, p. 


„Soviel über die innerpolitische Stellung des Faszismus. Daß er außenpolitisch durch das Bekenntnis zum Gewaltprinzip im Verhältnis von Volk zu Volk eine endlose Reihe von Kriegen hervorrufen muß, die die ganze moderne Gesittung vernichten müssen, bedarf keiner weiteren Ausführung. Der Fortbestand und die Fortentwicklung der wirtschaftlichen Kultur der Gegenwart verlangen Sicherung des Friedens zwischen den Völkern. Die Völker aber können sich nicht vertragen, wenn sie von einer Ideologie beherrscht werden, die glaubt, durch Gewalt allein die Stellung des eigenen Volkes im Kreise der Völker sichern zu können.

Es kann nicht geleugnet werden, daß der Faszismus und alle ähnlichen Diktaturbestrebungen voll von den besten Absichten sind und daß ihr Eingreifen für den Augenblick die europäische Gesittung gerettet hat. Das Verdienst, das sich der Faszismus damit erworben hat, wird in der Geschichte ewig fortleben. Doch die Politik, die im Augenblick Rettung gebracht hat, ist nicht von der Art, daß das dauernde Festhalten an ihr Erfolg versprechen könnte. Der Faszismus war ein Notbehelf des Augenblicks; ihn als mehr anzusehen, wäre ein verhängnisvoller Irrtum.“

(de) Ludwig von Mises, Liberalismus (1927), éd. Gustav Fischer Verlag, 1927, p. 45
« Nous n’en dirons pas plus sur la politique intérieure du fascisme. Il n’est pas nécessaire de s’appesantir sur le fait que sa politique étrangère, fondée sur le principe déclaré de la force dans les relations internationales, ne peut pas manquer de conduire à une suite sans fin de guerres devant détruire toute la civilisation moderne. Pour maintenir et accroître notre niveau de développement économique actuel, il convient d’assurer la paix entre les nations. Mais celles-ci ne peuvent pas vivre ensemble en paix si les principes de base de l’idéologie qui les gouverne consistent à croire que sa propre nation ne peut assurer que par la force sa place dans le concert des nations.
On ne peut nier que le fascisme et les mouvements similaires cherchant à mettre en place des dictatures sont remplis des meilleures intentions et que leur intervention a, pour l’instant, sauvé la civilisation européenne. Le mérite qui en revient au fascisme demeurera éternellement dans l’histoire. Mais bien que sa politique ait apporté provisoirement le salut, elle n’est pas de nature à nous assurer les succès futurs. Le fascisme était une solution d’urgence. Le considérer comme quelque chose de plus serait une erreur fatale. »
(fr)« Le Libéralisme (1927) », Ludwig von Mises (trad. Contributions à la nouvelle pensée économique), Les essais : Cahiers trimestriels (Contributions à la nouvelle pensée économique), 1964
“So much for the domestic policy of Fascism. That its foreign policy, based as it is on the avowed principle of force in international relations, cannot fail to give rise to an endless series of wars that must destroy all of modern civilization requires no further discussion. To maintain and further raise our present level of economic development, peace among nations must be assured. But they cannot live together in peace if the basic tenet of the ideology by which they are governed is the belief that one’s own nation can secure its place in the community of nations by force alone.
It cannot be denied that Fascism and similar movements aiming at the establishment of dictatorships are full of the best intentions and that their intervention has, for the moment, saved European civilization. The merit that Fascism has thereby won for itself will live on eternally in history. But though its policy has brought salvation for the moment, it is not of the kind which could promise continued success. Fascism was an emergency makeshift. To view it as something more would be a fatal error.”
(en) Ludwig von Mises, Liberalism: A Socio-Economic Exposition (Studies in economic theory) (1927), éd. Sheed Andrews and McMeel, 1978, p.