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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Bonald Louis de Bonald], ''Réflexions sur la Révolution de juillet 1830 et autres inédits''. Par Jean Bastier. Éd. DUC/Albatros, 1988
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Bonald Louis de Bonald], ''Réflexions sur la Révolution de juillet 1830 et autres inédits''. Par Jean Bastier. Éd. DUC/Albatros, 1988
  
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« L’existence des Juifs a quelque chose de si extraordinaire, qu’elle ne peut être expliquée que par la nécessité d’attester à tous les peuples de l’Univers et dans tous les temps de sa durée, l’authenticité d’une loi écrite pour tous les peuples et pour tous les temps. C’est la branche aînée de la grande famille, et elle a le dépôt des titres originaux. Cela a été dit cent fois, et toujours avec raison ; mais, comme l’observe un homme d’esprit : Les pensées vieillissent par l’usage et les mots par le non usage. » *[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Bonald Louis de Bonald], ''Législation primitive'', livre II, chap. I, p. 156, note. Paris, Le Clère, 1857
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« L’existence des Juifs a quelque chose de si extraordinaire, qu’elle ne peut être expliquée que par la nécessité d’attester à tous les peuples de l’Univers et dans tous les temps de sa durée, l’authenticité d’une loi écrite pour tous les peuples et pour tous les temps. C’est la branche aînée de la grande famille, et elle a le dépôt des titres originaux. Cela a été dit cent fois, et toujours avec raison ; mais, comme l’observe un homme d’esprit : Les pensées vieillissent par l’usage et les mots par le non usage. »
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*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Bonald Louis de Bonald], ''Législation primitive'', livre II, chap. I, p. 156, note. Paris, Le Clère, 1857
  
 
« Elevez plus haut vos pensées, élargissez l’étroite enceinte où quelques sophistes ont circonscrit votre raison, et embrassez le système entier du peuple juif, de ce peuple figure, modèle, exemple, prophète pour tous les peuples, législateur de société dans son code, historien de la société dans les annales. Voyez dans les faits racontés par ce peuple les faits prédits et prévus des autres nations ; observez dans sa sortie d’Egypte, de la maison de servitude, et dans ses efforts pour arriver à la terre promise, le passage de tout peuple de l’état servile et précaire de la barbarie à la dignité de la civilisation, comme la religion nous enseigne à y voir le passage de tout homme de l’esclavage du vice à la liberté de la vertu. Vous ne voulez pas des figures religieuses que les siècles passés y ont révérés ; croyez au moins aux figures politiques que la marche des âges et l’état présent de la société vous révèlent. Vous refusez d’ajouter foi à ce que ces livres mystérieux vous disent de l’histoire du commencement des temps ; admirez la prescience divine qui y a caché l’histoire de la fin des temps, et dans la vie domestique, politique et religieuse d’une seule société, lisez les traits divers et épars dans toute les histoires de la vie sociale de tous les peuples. »
 
« Elevez plus haut vos pensées, élargissez l’étroite enceinte où quelques sophistes ont circonscrit votre raison, et embrassez le système entier du peuple juif, de ce peuple figure, modèle, exemple, prophète pour tous les peuples, législateur de société dans son code, historien de la société dans les annales. Voyez dans les faits racontés par ce peuple les faits prédits et prévus des autres nations ; observez dans sa sortie d’Egypte, de la maison de servitude, et dans ses efforts pour arriver à la terre promise, le passage de tout peuple de l’état servile et précaire de la barbarie à la dignité de la civilisation, comme la religion nous enseigne à y voir le passage de tout homme de l’esclavage du vice à la liberté de la vertu. Vous ne voulez pas des figures religieuses que les siècles passés y ont révérés ; croyez au moins aux figures politiques que la marche des âges et l’état présent de la société vous révèlent. Vous refusez d’ajouter foi à ce que ces livres mystérieux vous disent de l’histoire du commencement des temps ; admirez la prescience divine qui y a caché l’histoire de la fin des temps, et dans la vie domestique, politique et religieuse d’une seule société, lisez les traits divers et épars dans toute les histoires de la vie sociale de tous les peuples. »
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Version du 7 juillet 2014 à 08:20

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Revolution

« Des sottises faites par des gens habiles ; des extravagances dites par des gens d'esprit ; des crimes commis par d'honnêtes gens... voilà les révolutions. »

« Depuis l'Évangile jusqu'au Contrat Social, ce sont les livres qui ont fait les révolutions. »

Conservatism

« La vérité leur apparaît un excès comme l’erreur. Trop sages pour s’arrêter à celle-ci, trop faibles pour s’élever à celle-là, ils restent au milieu (à mi-chemin dirions-nous) et donnent à leur faiblesse le nom de modération et d’impartialité, oubliant que s’il faut être impartial avec les hommes, on ne peut, en morale, rester indifférents entre les opinions. »

« On peut être modéré avec des opinions extrêmes. C'est ce qu’affectent de ne pas croire ceux qui sont violents avec des idées de faibles. »

« Il faut en revenir à la maxime du Grand Maître : Vous aurez toujours des pauvres au milieu de vous ; et il est plus important qu’on ne pense de laisser sous les yeux du pauvre, le spectacle de la richesse bienfaisante. L’administration aura beau faire, elle ne soulagera jamais toutes les misères individuelles […].

Bien plus, quand l’administration pourrait soulager toutes les misères, elle devrait bien se garder d’ôter à la charité particulière un aliment nécessaire, un puissant moyen de rapprochement entre les diverses conditions.

Dans une société où il n’y aurait personne à soulager, il n’y aurait que des égoïstes, dont le cœur insensible aux malheurs des autres, ne serait dilaté que par la vue de l’or, ne palpiterait jamais que de la crainte de le dépenser. »

  • Louis de Bonald, Théorie du pouvoir politique et religieux, troisième partie, chap. VIII

« L’émigration, forcée pour quelques-uns, fut donc légitime pour tous. Le sol n’est pas la patrie de l’homme civilisé ; il n’est pas même celle du sauvage, qui se croit toujours dans sa patrie lorsqu’il emporte avec lui les ossemens de ses pères. Le sol n’est la patrie que de l’animal ; et pour les renards et les ours, la patrie est leur tanière. Pour l’homme en société publique, le sol qu’il cultive n’est pas plus la patrie, que pour l’homme domestique la maison qu’il habite n’est la famille. L’homme civilisé ne voit la patrie que dans les lois qui régissent la société, dans l’ordre qui y règne, dans les pouvoirs qui la gouvernent, dans la religion qu’on y professe, et pour lui son pays peut n’être pas toujours sa patrie. Je le répète : l’ordre entre les hommes constitue la société, vraie et seule patrie de l’homme civilisé ; et la France, à cette horrible époque, livrée à l’anarchie la plus cruelle et la plus extravagante, malgré des formes extérieures de gouvernement, étoit une société, comme les illustrations du Panorama sont une contrée. »

  • Louis de Bonald, « De l’émigration », Défenseur, 2e vol., 16e livraison, juillet 1820, p. 98

Culture

« La suffisance n'exclut pas le talent, mais elle le compromet. »

« Quoiqu'on dise communément que l'usage est le maître des langues, il faut l'entendre de l'usage du peuple lettré et non de la multitude. »

Democracy

« Déclarer le peuple souverain dans la crainte hypothétique qu'il ne soit opprimé comme sujet, sans prévoir quel pouvoir on pourra opposer à celui du peuple, ou plutôt avec la certitude de n'en avoir aucun à lui opposer si, à son tour, il devient oppresseur, présupposer l'oppression pour justifier la résistance, ériger le désordre en loi pour prévenir la violation de l'ordre, c'est imiter un insensé qui bâtirait sa maison au milieu d'un torrent pour avoir l'eau plus à portée en cas d'incendie. »

  • Louis de Bonald, Mélanges littéraires, politiques et philosophiques, éd. Librairie Adrien Le Clere et Cie, 1858, p. 569-570

Monarchism

« [Les gouvernements] sont surtout de droit divin lorsqu’ils sont conformes aux lois naturelles de l’ordre social dont le suprême législateur est l’auteur et le conservateur, et le pouvoir public ainsi considéré n’est pas plus ni autrement de droit divin que le pouvoir domestique.

Et les imposteurs qui disent, et les sots qui répètent que nous croyons telle ou telle famille, tel ou tel homme visiblement désigné par la providence pour régner sur un peuple nous prêtent gratuitement une absurdité pour avoir le facile mérite de la combattre, et sous ce rapport, la famille des bourbons n’était pas plus de droit divin que celle des ottomans. »

  • Louis de Bonald, Réflexions sur la Révolution de juillet 1830 et autres inédits. Par Jean Bastier. Éd. DUC/Albatros, 1988

Race

« L’existence des Juifs a quelque chose de si extraordinaire, qu’elle ne peut être expliquée que par la nécessité d’attester à tous les peuples de l’Univers et dans tous les temps de sa durée, l’authenticité d’une loi écrite pour tous les peuples et pour tous les temps. C’est la branche aînée de la grande famille, et elle a le dépôt des titres originaux. Cela a été dit cent fois, et toujours avec raison ; mais, comme l’observe un homme d’esprit : Les pensées vieillissent par l’usage et les mots par le non usage. »

  • Louis de Bonald, Législation primitive, livre II, chap. I, p. 156, note. Paris, Le Clère, 1857

« Elevez plus haut vos pensées, élargissez l’étroite enceinte où quelques sophistes ont circonscrit votre raison, et embrassez le système entier du peuple juif, de ce peuple figure, modèle, exemple, prophète pour tous les peuples, législateur de société dans son code, historien de la société dans les annales. Voyez dans les faits racontés par ce peuple les faits prédits et prévus des autres nations ; observez dans sa sortie d’Egypte, de la maison de servitude, et dans ses efforts pour arriver à la terre promise, le passage de tout peuple de l’état servile et précaire de la barbarie à la dignité de la civilisation, comme la religion nous enseigne à y voir le passage de tout homme de l’esclavage du vice à la liberté de la vertu. Vous ne voulez pas des figures religieuses que les siècles passés y ont révérés ; croyez au moins aux figures politiques que la marche des âges et l’état présent de la société vous révèlent. Vous refusez d’ajouter foi à ce que ces livres mystérieux vous disent de l’histoire du commencement des temps ; admirez la prescience divine qui y a caché l’histoire de la fin des temps, et dans la vie domestique, politique et religieuse d’une seule société, lisez les traits divers et épars dans toute les histoires de la vie sociale de tous les peuples. »

  • Louis de Bonald, Législation primitive, livre II, chap. I, p. 102, note. Paris, Le Clère, 1857

Miscellaneous

« Il y a des gens qui ne savent pas perdre leur temps tout seuls : ils sont le fléau des gens occupés. »

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