Alain Finkielkraut

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« La question n’est pas quel pays nous allons laisser à nos enfants, mais quels enfants nous allons laisser à notre pays. »

Jaime Semprun, cité par Alain Finkielkraut dans La querelle de l’école

« Le progressisme, c'est l'idée que tout est politique, et qu'en effet on peut accéder à un monde meilleur par un bouleversement radical des institutions, par la révolution ou l'élimination des méchants. La phrase inaugurale du progressisme a été écrite par Jean-Jacques Rousseau: « Je hais la servitude comme la source de tous les maux du genre humain. » Le mal est donc une réalité politique ou économique, ce n'est plus un fait de nature. D'où cette mission inouïe assignée à la politique: en finir avec le mal. Nourrie de cette espérance, la gauche progressiste ne voulait pas voir les horreurs commises en son nom. Et quand elle les voyait et finissait par condamner le communisme soviétique, c'était pour reporter aussitôt son impatience messianique sur Cuba ou sur la Chine. [...] On pourrait croire que le mur de Berlin a entraîné dans sa chute les illusions du progressisme. C'est le contraire qui est vrai. L'antitotalitarisme a disparu en même temps que le système totalitaire. »

Alain Finkielkraut, août 2004

« L'antiracisme est le communisme du XXIème siècle. »

Alain Finkielkraut

« L’antiracisme, aujourd’hui, n’est plus seulement un principe, mais est devenu une idéologie. C’est-à-dire une manière de voir et de réduire à la fois le monde, et aussi une façon d’exclure des gens. »

Alain Finkielkraut

« L’écran, qui envahit tout, est lui-même envahi par une nouvelle caste dominante qui se croit libérée des préjugés bourgeois alors qu’elle s’est affranchie de tout scrupule, caste dont les goûts, la langue, la connivence régressive, l’hilarité perpétuelle, l’obscénité tranquille et le barbotement dans la bassesse témoignent d’un mépris souverain pour l’expérience des belles choses que les professeurs ont la charge de transmettre. »

Alain Finkielkraut, Libération, 26 janvier 2008