Ligne 1 : Ligne 1 :
 
{{Image|Franz Kafka|}}
 
{{Image|Franz Kafka|}}
== Citationes ==
+
== Citations ==
  
 
« Nous avons besoin de livres qui agissent sur nous comme un malheur dont nous souffririons beaucoup, comme la mort de quelqu’un que nous aimerions plus que nous-mêmes, comme si nous étions proscrits, condamnés à vivre dans des forêts loin de tous les hommes, comme un suicide — '''un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous'''. »
 
« Nous avons besoin de livres qui agissent sur nous comme un malheur dont nous souffririons beaucoup, comme la mort de quelqu’un que nous aimerions plus que nous-mêmes, comme si nous étions proscrits, condamnés à vivre dans des forêts loin de tous les hommes, comme un suicide — '''un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous'''. »
Ligne 49 : Ligne 49 :
 
|page=185-186}}
 
|page=185-186}}
  
== Bibliographia ==
+
== Bibliographie ==
  
 
{{Amazon|2070378403}}
 
{{Amazon|2070378403}}

Version du 11 juin 2022 à 19:00

Franz Kafka.jpg

Citations

« Nous avons besoin de livres qui agissent sur nous comme un malheur dont nous souffririons beaucoup, comme la mort de quelqu’un que nous aimerions plus que nous-mêmes, comme si nous étions proscrits, condamnés à vivre dans des forêts loin de tous les hommes, comme un suicide — un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous. »

— Franz Kafka, « Lettre à Oskar Pollak » (27 janvier 1904), dans Œuvres complètes, trad. Claude Marthe, éd. Gallimard, 1984, t. 4, p. 575


« Dans le combat entre toi et le monde, seconde le monde. »

— Franz Kafka, « Journal » (8 décembre 1917), dans Œuvres complètes, trad. Claude Marthe, éd. Gallimard, 1984, t. 3, p. 456


Citationes de Franz Kafka

« Il est bien difficile de ne pas se dire qu’il y a, entre soi et le monde, une espèce de vieux malentendu. [...] La vie de la plupart des hommes se passe à faire comme si ce malentendu n’existait pas. Franz Kafka n’a cessé de s’expliquer avec lui. C’est toute sa vie et toute son œuvre. »

— Alexandre Vialatte, Préface à « Le Procès (1925, posthume) » de Franz Kafka, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1983 (ISBN 9782070361014), Introduction, p. 31


« Chacun, s’avançant plus loin dans l’obscur du non-dit, a ourdi jusqu’à sa saturation, la configuration d’un discours qui, au fur qu’il grandissait, n’abolissait l’hasard du jadis qu’au prix d’un futur apparaissant sans solution, à l’instar d’un fanal n’illuminant qu’un trop court instant la portion d’un parcours, lors n’offrant au fuyard qu’un jalon minimal, fil d’Ariana toujours rompu, n’autorisant qu’un pas à la fois. Franz Kafka l’a dit avant nous : il y a un but, mais il n’y a aucun parcours ; nous nommons parcours nos dubitations. »

— Georges Perec, La Disparition (1969), éd. Gallimard, coll. « L’Imaginaire », 2003, p. 185-186


Bibliographie

Modèle:Amazon Modèle:Amazon Modèle:Amazon Modèle:Amazon

Modèle:Facebook