Différences entre les versions de « Johann Wolfgang von Goethe »

 
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<poem>„Der Jude liebt das Gold und fürchtet die Gefahr
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Er weiß mit leichter Müh, und ohne viel zu wagen [...]
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Doch finden sie durch Geld den Schlüssel aller Herzen
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Und kein Geheimnis ist, vor ihnen wohl verwahrt
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Mit jedem handeln sie, nach einer eignen Art.
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Sie wissen jedermann durch Borg und Tausch zu fassen
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Der kommt nie los der sich nur einmal eingelassen [...]
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Es ist ein jeglicher in deinem ganzen Land
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Auf ein und andre Art mit Israel verwandt
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Und dieses schlaue Volk sieht Einen Weg nur offen
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'''So lang die Ordnung steht, so lang hats nichts zu hoffen.'''“</poem>
  
« '''Quand Ulysse parle de la mer immesurable, de la terre infinie, cela est si profondément senti, c'est vrai et humain, c'est à la fois renfermé dans des bornes étroites, et plein de mystère. A quoi me sert-il de pouvoir aujourd'hui avec chaque écolier répéter qu'elle est ronde ? Il n’en faut à l’homme que quelques mottes de terre pour soutenir sa vie, et moins encore pour y reposer ses restes.''' »
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— Johann Wolfgang von Goethe, ''Das Jahrmarktsfest zu Plundersweilern'' (1778)
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<poem>:« Sans grand effort et sans prendre de risque, il sait
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:Tirer argent de tout pays par le négoce et l’intérêt. [...]
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:L’argent leur donne aussi la clef de tous les cœurs ;
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:Aucun secret n’est sûr dès qu’ils en sont porteurs.
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:Il traite chacun à sa façon particulière,
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:Par crédit et par change ils tiennent le pauvre hère,
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:Il ne s’en sort jamais, qui s’y est pris une fois. [...]
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:Si dans ton pays, n’importe qui, untel,
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:Est, même de loin, un parent d’Israël,
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:Ce peuple rusé y fera sa carrière,
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:'''Mais tant que règne l’ordre, il ne pourra rien faire.''' »</poem>
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:— Johann Wolfgang von Goethe, ''La Foire annuelle de Pillage-la-Ville'' (1778)
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« Quand Ulysse parle de la mer immesurable, de la terre infinie, cela est si profondément senti, c’est vrai et humain, c’est à la fois renfermé dans des bornes étroites, et plein de mystère. À quoi me sert-il de pouvoir aujourd’hui avec chaque écolier répéter qu’elle est ronde ? Il n’en faut à l’homme que quelques mottes de terre pour soutenir sa vie, et moins encore pour y reposer ses restes. »
 
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<poem>„'''mit Göttern'''
 
'''Soll sich nicht messen'''
 
'''Irgend ein Mensch.'''“</poem>
 
{{Réf Livre
 
|langue=de
 
|auteur=Johann Wolfgang von Goethe
 
||titre de la contribution=Gränzen der Menschheit
 
|titre=Goethes Schriften. Achter Band
 
|année d'origine=1789
 
|éditeur=G. J. Göschen
 
|année=1789
 
|page=212–214}}
 
<poem>:« Aucun homme
 
:Ne doit se mesurer
 
:Avec les dieux.</poem>
 
 
:— Johann Wolfgang von Goethe, ''Des limites de l'humanité'' (1789)
 
 
== Bibliographia ==
 
 
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Version actuelle datée du 9 septembre 2023 à 20:49

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Citations

„Der Jude liebt das Gold und fürchtet die Gefahr
Er weiß mit leichter Müh, und ohne viel zu wagen [...]
Doch finden sie durch Geld den Schlüssel aller Herzen
Und kein Geheimnis ist, vor ihnen wohl verwahrt
Mit jedem handeln sie, nach einer eignen Art.
Sie wissen jedermann durch Borg und Tausch zu fassen
Der kommt nie los der sich nur einmal eingelassen [...]
Es ist ein jeglicher in deinem ganzen Land
Auf ein und andre Art mit Israel verwandt
Und dieses schlaue Volk sieht Einen Weg nur offen
So lang die Ordnung steht, so lang hats nichts zu hoffen.

— Johann Wolfgang von Goethe, Das Jahrmarktsfest zu Plundersweilern (1778)

« Sans grand effort et sans prendre de risque, il sait
Tirer argent de tout pays par le négoce et l’intérêt. [...]
L’argent leur donne aussi la clef de tous les cœurs ;
Aucun secret n’est sûr dès qu’ils en sont porteurs.
Il traite chacun à sa façon particulière,
Par crédit et par change ils tiennent le pauvre hère,
Il ne s’en sort jamais, qui s’y est pris une fois. [...]
Si dans ton pays, n’importe qui, untel,
Est, même de loin, un parent d’Israël,
Ce peuple rusé y fera sa carrière,
Mais tant que règne l’ordre, il ne pourra rien faire. »

— Johann Wolfgang von Goethe, La Foire annuelle de Pillage-la-Ville (1778)


« Quand Ulysse parle de la mer immesurable, de la terre infinie, cela est si profondément senti, c’est vrai et humain, c’est à la fois renfermé dans des bornes étroites, et plein de mystère. À quoi me sert-il de pouvoir aujourd’hui avec chaque écolier répéter qu’elle est ronde ? Il n’en faut à l’homme que quelques mottes de terre pour soutenir sa vie, et moins encore pour y reposer ses restes. »

— Johann Wolfgang von Goethe, Les Souffrances du jeune Werther (1774), trad. Bernard Groethuysen, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1973 (ISBN 9782070364961), Livre deuxième, p. 111