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Citations

« L’agresseur hurle qu’on l’égorge ! Le truc est vieux comme Moïse. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 


« Le capitaine Dreyfus est bien plus grand que le capitaine Bonaparte. Il a conquis la France et il l’a gardée. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 329


« Les Français ils deviennent tout ce qu’on veut quand on réfléchit... Ils deviennent au fond, n’importe qui... n’importe quoi... Ils veulent bien devenir nègres... ils demandent pas mieux... Pourvu qu’un mâle bien cruel les enfouraille jusqu’au nombril ils s’estiment joliment heureux... C’est qu’une très longue succession, notre histoire, depuis les Gaulois, de cruels enfourailleurs. Pas un seul roi qu’était français. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 327


« Ce sont les Juifs qui commandent... Le monde commandé par les Juifs, c’est un enfer pour les Aryens... sans abus, textuellement un enfer ! avec les flammes ! des crapauds partout ! d’éternelles tortures... des révolutions, des guerres, des boucheries, à n’en plus finir... les unes dans les autres, et les Juifs toujours au fond de toute la musique !... toujours en train d’en remettre, délirer, de comploter d’autres calvaires pour nos viandes... d’autres abracadabrants massacres, d’en puruler ! insatiables ! toujours agioteurs ! Voyeurs ! Bandocheurs ! effrénément... c’est leur vie !.. leur raison d’être... Ils crucifient. Voilà, j’ai tout dit, je pense... les Juifs. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 324


« Moi je voudrais bien faire une alliance avec Hitler. Pourquoi pas ? Il a rien dit contre les Bretons, contre les Flamands... Rien du tout... Il a dit seulement sur les Juifs... il les aime pas les Juifs... Moi non plus... J’aime pas les nègres hors de chez eux... C’est tout. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 317


« Le cinéma, la pieuvre mondiale des cerveaux... toute la pourriture... autant de ventouses à pourriture que de salles obscures !...

Le veau d’or d’Hollywood... arrogant, campé sur son Cinéma... “le moulin des obscénités mondiales... bla... bla…” »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 266


« Affronter la juiverie mondiale mais c’est affronter le Vésuve avec un petit arrosoir, pour l’éteindre. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 253


« La Terre est le Paradis des Juifs. Ils ont tout. Ils peuvent tout se permettre. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 232


« Autre trafic parallèle, pour les apprenties vedettes, entre l’Europe et Hollywood. Trafic des plus belles, des plus désirables petites Aryennes bien suceuses, bien dociles, bien sélectionnées, par les khédives négrites juifs d’Hollywood. “Metteurs en scène” (!) écrivains (?) gouines de pachas... machinistes... banquiers assortis... Tous nos vizirs de l’Univers juif !... Ce n’est plus la route de Buenos... c’est la route de Californie et de “haut luxe” et vice versa. Les petits culs d’Aryennes, les plus tendres, bien juvéniles, et mignons, tout ce qu’il y a de mieux dans le cheptel, absolument tout premier choix, pour les gros vielloques, négrifiants... les plus fermentées pourritures concentrées youtres du suprême cinéma !... Juif partout ! au cul ! de tout ! et dans la pipe !... le bon foutre juif ! ... Tu les boufferas les hémorroïdes du gros paneux, suiffeux, fameux youtre haineux pacha, petite sœur de race !... reine de beauté !... Ils en raffolent des chichis fourrés ! Tu n’as pas seize ans pour les prunes ! Tu veux faire carrière ?... Minois ? Tu veux être adulée ! dis-moi ?... Tu veux être Reine de l’Univers juif ! Minute !... Attends un petit peu d’abord... frémissante ! A la pipe enfant !... Tu crois qu’il suffit d’être belle ?... Ouvre d’abord ton gentil ventre... Tu crois les journaux de cinéma ?... Tu n’as pas fini ! Tu veux passer souveraine, petite garce ?... Mondiale favorite ! Très bien ! Alors descends un petit peu d’abord à l’anus de M. Levy-Levy, dit Samuel l’Abyssin, dit Kalkeinstein, dit Ben Cinéma, lui amuser sa procidence... suce tout doucement le lourd paquet... qu’il t’éprouve !... Assez de phrases ! là !... Ne crève rien de tes quenottes !... La gloire c’est un trou du cul !... bien compliqué, fragilement boursouflé, de suiffeux juif... doucement !... N’abîme rien, ma charmante, surtout !... Ne fais pas saigner M. Kalkeinstein... Il t’attend !... Dépêche-toi chérie. Tout doux !... A présent une autre ! il raffole des “blondes” par-dessus tout, M. Kalkeinstein, Ben Cinéma... comme tous les nègres... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 223


« Les écrivains, comme les écrivaines, pareillement enfiotés de nos jours, enjuivés, domestiqués jusqu’aux ventricules depuis la Renaissance, n’ont de cesse, s’évertuent, frénétiques au “délicat”, au “sensible”, à “l’humain”... comme ils disent... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 218-219


« Croyez-moi j’ai fait souvent l’expérience. Notre belle littérature néo-classique, goncourtienne et proustophile n’est qu’un immense parterre de mufleries desséchées, une dune infinie d’osselets frétillants. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 217


« Amener tous les goyes à bien s’enculer. Pourrir soigneusement leur élite, leur bourgeoisie par l’apologie de toutes les inversions, les snobismes, les vanités, les énerver, les gangrener, les ridiculiser de telle manière qu’à la moindre secousse du prolétariat que les Juifs auront parfaitement, méticuleusement dopé d’avance, farci de haine et d’envie, cette prétendue élite, bascule tout au fond de son cloaque. Une bonne chasse au sang, et tout sera dit !... emporté dans l’égout !... un vertige !... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 215


« Pourquoi n’aurais-je pas le droit, dans mon pays, de hurler que je n’aime pas les Juifs ? Les francs-maçons se gênent-ils pour mener une guerre à mort contre les curés ? Nous sommes en fascisme juif. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 202


« L’immense astuce des Juifs consiste à enlever progressivement aux foules à standardiser tout goût pour l’authentique et puis aux artistes autochtones toute possibilité d’exprimer, de communiquer leur sensibilité à leurs frères de race, de réveiller chez eux quelque authentique émotion. Les Juifs, revanche des Abyssins ! ont inverti le goût des blancs, à ce point, si profondément, que les Français préfèrent à présent le faux à l’authentique, la grimace à la sensibilité, à l’émotion directe le mimétisme imbécile. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 186


« Le Standard en toutes choses, c’est la panacée du Juif. Plus aucune révolte à redouter des individus pré-robotiques, que nous sommes, nos meubles, romans, films, voitures, langage, l’immense majorité des populations modernes sont déjà standardisés. La civilisation moderne c’est la standardisation totale, âmes et corps sous le Juif. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 185


« Le Juif tient tous les gouvernements, il commande toutes les machines à standardiser, il possède tous les câbles, tous les courants, demain tous les Robots. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 184


« Une bonne standardisation littéraire internationale, bien avilissante, bien ahurissante, viendrait en ce moment fort à point, parachever l’œuvre d’insensibilisation, de nivellement artistique que les Juifs ont parfaitement accomplie déjà dans la peinture, la musique et le cinéma. Ainsi le cycle de la robotisation internationale des esprits serait chose parfaite. Le serpent juif, comme dans les oracles, aurait enfin fait le tour de la terre et tout dilacéré, englué, perverti, charognisé sur son passage, à la sauce bien entendu démagogique, pacificatrice, édifianto-progressiste, affranchissante, franc-maçonne, soviétique et salutiste. Le Juif ne redoute en ce monde que l’authentique émotion, spontanée, rythmée, sur les éléments naturels. Tout travail non frelaté, non putinisé jusqu’au tréfonds, jusqu’aux suprêmes cordes, provoque chez le Juif, les réactions les plus farouches de défense. Il y flaire immédiatement sa perte, tout le châtiment de son cosmique effroyable battage, de la phénoménale, cataclysmique imposture juive. Le Juif se gare de l’authentique comme le serpent de la mangouste. Le serpent sait bien que la mangouste ne rigole pas, qu’elle l’étrangle, à coup sûr... L’authentique, seule balance pour peser le Juif à son poids d’ordure et de supercherie. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 183


« Nous sommes en plein fascisme juif.

Faut pas croire que je m’égare, que je déconne pour le plaisir, j’ai fait un petit détour, mais je reviens à mon dada... Dans ce grand dégueulant, plasmatique dégoulinage, cette mélasserie phrasibole, tout en filaments moisis, en fourrés de bigoudis rhétoriques resucés, les Juifs ne restent pas inactifs... Ils prospèrent à merveille. Toutes les décadences, toutes les époques pourries, foisonnent de Juifs, de critiques et d’homosexuels. Les Juifs actuellement sont aux anges, dans les finances, la politique et dans les arts. Vermiculaires, persuasifs. enlaçants, envahissants plus que jamais, ils filent le train derrière Prout-Proust, les Picassos, les Sachas, les Cézannes... ils déferlent en croissantes marées, ils submergent tout... Au train des Juifs colle la suprême Réforme, la suprême déconfiture des Aryens. La mise en ghetto des Aryens ne saurait tarder... sous la férule nègre. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 180


« Lorsque les Français monteront une ligue antisémite, le Président, le Secrétaire et le Trésorier seront juifs. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 174


« Qui ne veut pas être négrifié est un fasciste à pendre. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 173


« Les Juifs [...] achèvent à présent, en pleine forme, sous le même étendard, leur conquête du monde, l’écrasement monstrueux, l’avilissement, annihilement systématique et total, de nos plus naturelles émotions de tous nos arts essentiels, instinctifs, musique, peinture, poésie, théâtre... “Remplacer l’émotion aryenne par le tam-tam nègre.” »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 170


« Seuls les Juifs, peuvent à toute heure, tout moment, pénétrer, filtrer, s’installer dans tous les Etats du monde, ils jouissent en tout et partout, des mêmes privilèges exactement que les citoyens romains d’autrefois à travers tout leur Empire... Les Juifs sont chez eux, partout... dès lors c’est justice !... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 156


« Une fois retournés chez eux, les mêmes, exactement les mêmes vendus, comment qu’ils foncent à la police, exiger, supplier qu’on renforce les restrictions, sévérise l’immigration, tourne la vis ! »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 153


« Il n’existe en tout au monde qu’une seule vraie internationale, c’est la raciale tyrannie juive, bancaire, politique absolue... Celle-là, est internationale ! on peut le dire ! sans interruption, sans une défaillance, totale, d’Hollywood, de Wall-Street la youtre, de Washington [...]. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 152


« La race des pousse-au-crime est toujours semblable à elle-même, “va-t-en-guerre” bourgeois, “pousse-au-crime” communiste, du kif absolument ! comme fiente, identique ! »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 137


« [...] la grande propagande juive “au martyr juif” pour la cause jamais complètement, suffisamment couronnée, triomphante d’Israël... Jusqu’à la fin des âges le Juif nous crucifiera pour venger son prépuce. C’est écrit... C’est gai !... Toute campagne anti-youtre justifie par réplique immédiate, le rassemblement de mille congrès encore plus surchauffés de revendications juives, dégoulinants de fiévreuses pleurnicheries juives, l’envol de cent mille autres pétitions, enfin tout le hurlement, sarabande, empapaoutage, terriblement, tous les jeux d’orgue sursoufflés de l’éternelle jérémiade juive... les vrombissants anathèmes juifs. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 132


« La France est une colonie du pouvoir juif international, toute velléité de soulèvement indigène, la moindre tentative pour évincer le Juif, toute chouannerie est condamnée d’avance à la faillite honteuse... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 131


« Le monde est une Société anonyme, un Trust dont les Juifs possèdent toutes les actions. Trust à filiales : “La Communiste”... “La Royaliste”... “La Démocratique” et peut-être bien “La Fasciste”. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 112


« La femme est une traîtresse-chienne née... autant que le Juif est escroc né... La femme, surtout la Française, raffole des crépus, des Abyssins, ils vous ont des bites surprenantes ! Ils sont si vicieux, si câlins. Ils comprennent si bien les femmes !... Ah ! cet Orient !... c’est autre chose !... Cocus des tranchées, pauvre viande “kachère !” vous ne serez pas oubliés ! vous serez pompés, happés, déglutis, fondus dans la Victoire Juive... On vous arrangera en pensions pour les veuves bien consentantes !... On se régalera avec vos os... On ira en cars admirer les lieux où vous fûtes sonnés pour les Juifs, on ira guincher sur vos tombes, vos épouses chéries et les youtres. Ils viendront sur vos charniers, dégueuler le dimanche, on s’enculera sur votre martyr. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 89


« On a massacré la moitié de la France, la plus jeune, la plus virile pour ravigoter les basses moelles de quatre magots anatomiques. Il faut ce qu’il faut ! C’est la gloire ! Tous les grands vampires durent cent ans ! Et la prochaine ce sera bien mieux ! bien plus implacable encore, bien plus fignolé, plus saignant, plus torrentiel, ça sera la fin du cheptel. La haine des Juifs pour les animaux que nous sommes est à ce point virulente, d’une telle ardeur contenue, concentrée, que nous serons projetés, embrasés, dépiautés, éparpillés dans la mitraille, tout vifs, avant d’avoir tiqué d’un œil... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 87


« La guerre pour la bourgeoisie c’était déjà bien fumier, mais la guerre maintenant pour les Juifs ! Je peux pas trouver d’adjectifs qui soient vraiment assez glaireux, assez myriakilogrammiques en chiasse [...]. [...] Une guerre pour la joie des Juifs ! C’est vraiment bouffer leur gangrène, leurs pires bubons. Je peux pas imaginer une humiliation qui soye pire que de se faire crever pour les youtres, je ne vois rien de plus ignoble, de plus infamant. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 86


« Communisme tant qu’on voudra, mais sans les Juifs, jamais avec les Juifs. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 82


« Aux premières triomphales clameurs saluant “l’affranchissement des masses”, les voilà qu’eux aussi, tressaillent, s’ébranlent et foncent en trombes sur la France, de partout. Ils frémissent déjà sahez-le dans les transes là-bas... aux moindres rumeurs. Au signal que la “Bête est morte !”... Ils laissent tomber Tel-Aviv... Ils s’envolent du Kamtchatka... Ils jaillissent de Silésie... des tréfonds Bessarabiens... des bords de la Chine, des bourbes d’Ukraine, des Insulindes, de tous les égouts d’Amérique... Ils pullulent par toutes les routes pour les rats. Ils se précipitent par myriades... Ils dévalent...ils comblent... Charles Martel n’avait rien vu !... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 77


« En fait de victimes regardez donc les Juifs un peu à travers les âges... à travers tant et tant de guerres (une si petite population), ils s’en sont pas trop mal tirés, la preuve, ils ont jamais trop pâti ils l’ont jamais eue si mauvaise que ces billes d’Aryens. Pleurer ça conserve !... Ils volent pas beaucoup aux combats. Ils suivent plutôt ça dans les Bourses ! Hécatombes ? Hécatombes ? Reports... Reports... Transferts... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 73


« Les Juifs sont plutôt mal doués pour les arts, biologiquement, du fond même de leur nature. Ils essayent de faire de l’art, en Europe tout au moins ils y parviennent mal et de travers... Il faut qu’ils suppléent, qu’ils trichent, qu’ils pillent sans cesse, qu’ils sucent les voisins, les autochtones pour se soutenir... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 69


« Pour parler du maximum, pour bien illustrer les choses, si Einstein n’était pas youtre, si Bergson n’était pas coupé, si Proust n’était que breton, si Freud n’avait pas la marque... on en parlerait pas beaucoup ni des uns ni des autres... ça serait pas du tout ces génies qui font lever le soleil !... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 66


« Aucun satrape aryen ne dure, ne peut durer. Ils ne brandissent les uns les autres, pour exalter leurs troupeaux de buffles, que de médiocres mystiques, régionales, rétriquées, défensives... Vous verrez Hitler ! La mesure du monde actuel, ce sont des mystiques mondiales dont il faut se prévaloir ou disparaître... Napoléon l’avait compris. [...]

Napoléon a fait tout son possible, des prodiges, pour que les blancs ne cèdent pas l’Europe aux nègres et aux asiates. Les Juifs l’ont vaincu. Depuis Waterloo le sort en est jeté. A présent, le coup n’est plus le même, ils ne sont pas chez nous les Juifs. C’est nous qui sommes chez eux. Depuis l’avènement de la Banque Rothschild, les Juifs ont repris partout la forte idée... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 59-60


« Comment se fabriquent, je vous demande, les idoles dont se peuplent tous les rêves des générations d’aujourd’hui ? Comment le plus infime crétin, le canard le plus rebutant, la plus désespérante donzelle, peuvent-ils se muer en dieux ?... déesses ? recueillir plus d’âmes en un jour que Jésus-Christ en deux mille ans ?... Publicité ! Que demande toute la foule moderne ? Elle demande à se mettre à genoux devant l’or et devant la merde !... Elle a le goût du faux, du bidon, de la farcie connerie, comme aucune foule n’eut jamais dans toutes les pires antiquités... Du coup, on la gave, elle en crève... Et plus nulle, plus insignifiante est l’idole choisie au départ, plus elle a de chances de triompher dans le cœur des foules... mieux la publicité s’accroche à sa nullité, pénètre, entraîne toute l’idolâtrie... Ce sont les surfaces les plus lisses qui prennent le mieux la peinture. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 53-54


« Ils les connaissent eux, dans les coins, les secrets de l’opinion publique les youtres qui dirigent l’Univers, ils ont toutes les ficelles en mains. Propagande, or, publicité, radio, presse, “petites enveloppes”, cinéma. D’Hollywood la juive à Moscou la youtre, même boutique, même téléphone, mêmes agences, mêmes youtres aux écoutes, à la caisse, aux affaires [...]. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 53


« La démocratie partout et toujours, n’est jamais que le paravent de la dictature juive. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 51
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« Le Juif était moins que rien au temps de Néron, il est en passe de devenir tout... En Russie, ce miracle est accompli... En France, presque... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 50


« Hollywood, ses secrets, ses intentions, ses maîtres, son cosmique battage, son fantastique bazar d’international ahurissement, [...] capitale de l’Impérialisme juif [...]. »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 50


« La seule chose grave à l’heure actuelle, pour un grand homme, savant, écrivain, cinéaste, financier, industriel, politicien (mais alors la chose gravissime) c’est de se mettre mal avec les Juifs. [...] Faites le clown, l’insurgé, l’intrépide, l’anti-bourgeois, l’enragé redresseur de torts... le Juif s’en fout ! Divertissements... Babillages ! Mais ne touchez pas à la question juive, ou bien il va vous en cuire... »

— Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 49


“Sex! That’s [what] all the fight is about everybody wants to eat everybody else. That is why they are afraid of the Blacks. He is strong! Full of strength! He will take over. That is why they are afraid of him it is his time now, there are too many of them, he is showing his muscle the white man is afraid he is soft. He has been too long on top the smell stinks to the roof, and the Black, he feels it, he smells it, and he is waiting for the take-over it won’t be long now.

It is time for the yellow color the black and the white will mix and the yellow will dominate, that’s all. It is a biological fact, when black and white mix the yellow comes out strongest, that is the only thing in two hundred years someone will look at a statue of a white man and ask if such a strange thing ever existed someone will answer, 'No, it must have been painted on.'

That is the answer! The white man is a thing of the past he is already finished, extinct! It is time for something new. They all talk here, but they know nothing let them go over there and then talk, it is another song there, I was in Africa, I know what it is, it’s very strong, they know where they are going the white man buried his head too long in the womb he let the church corrupt him, everybody was taken in you’re not allowed to say anything like that the Pope is watching, be careful say nothing! heaven forbid NO! It is a sin you’ll be crucified keep it still be quiet be a nice dog don’t bark don’t bite here is your pap shut up!

There is nothing inside them they are like bulls, wave something to distract them; tits, patriotism, the church, anything in fact, and they will jump. It doesn’t take much, it is very easy they want always to be distracted nothing matters life is very easy.”

(en)« A Talk with L.-F. Céline », Robert Stromberg, Evergreen Review, nº 19, juillet-août 1961
« Sexe ! C’est pour ça qu’on se bat... chacun veut manger l’autre. C’est pour cela qu’ils redoutent les Noirs. Le Noir est fort ! Plein de force ! Il prendra le dessus. C’est pour cela qu’ils le redoutent... c’est le moment maintenant, ils sont trop nombreux, il montre ses muscles... le Blanc est effrayé... Il est mou. Il a été trop longtemps tout en haut... l’odeur pue sur le toit, et le Noir, il la perçoit, il la sent, et il attend de prendre le dessus... ça ne sera plus long maintenant.
C’est l’époque du Jaune... le Noir et le Blanc vont se mélanger et le Jaune va dominer, c’est tout. C’est un fait biologique, quand le Noir et le Blanc se mélangent, c’est le Jaune qui sort gagnant c’est tout... dans deux cents ans quelqu’un regardera une statue d’homme blanc et demandera si quelque chose d’aussi bizarre a jamais existé... quelqu’un répondra : non, ça doit être de la peinture.
Voilà la réponse ! L’homme blanc est une chose du passé... il est déjà fini, éteint ! Quelque chose de nouveau va venir. Ils parlent tous ici, mais ils ne savent rien... qu’ils aillent là-bas et parlent ensuite... c’est une autre chanson là-bas, j’ai été en Afrique, je sais ce que c’est, ils sont forts, ils savent où ils vont... l’homme blanc s’est trop longtemps mis la tête sous l’aile, il a laissé l’Église le corrompre, tout le monde était pris... vous n’aviez pas le droit de dire quelque chose comme ça... le pape surveille, fais attention, ne dis rien ! Dieu interdit... Non, c’est un péché... tu vas être crucifié... reste tranquille... ne bouge pas, sois un bon chien... n’aboie pas... ne mords pas... voilà ta pâtée... ta gueule !
Ils n’ont rien en eux... ils sont comme des taureaux... pour les distraire, vous n’avez qu’à agiter quelque chose : des nichons, le patriotisme, l’Église... n’importe quoi en fait, ils sauteront. Il n’y a pas besoin de grand-chose, c’est facile... ils veulent toujours être distraits, rien n’a d’importance... la vie est très facile.
(fr)« A Talk with L.-F. Céline », Robert Stromberg (trad. Henri Godard), Evergreen Review, nº 19, juillet-août 1961


« En bas dans la longue cave-dancing louchante aux cent glaces, elle trépignait dans la poussière et le grand désespoir en musique négro-judéo-saxonne. Britanniques et Noirs mêlés. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 72


« Ne croyez donc jamais d’emblée au malheur des hommes. Demandez-leur seulement s’ils peuvent dormir encore ?... Si oui, tout va bien. Ça suffit. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 429


« La vie c’est ça, un bout de lumière qui finit dans la nuit. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 340


« D’abord la France n’est pas une race. C’est un pays, une nation. A l’heure actuelle, il y a moins de Français que sous Louis XIV. Quatorze millions au plus sur quarante millions. Le reste, c’est du métis. C’est de l’italote, de l’espagnote, du germinote, etc. Les genres sont tellement mêlés qu’on pourrait retrouver à la rigueur une chose qui ressemblerait à une ethnie au nord de la Loire et encore... »

— Réponse de Céline à une enquête de Paris-Midi en 1943 sur le thème « La race française court-elle à son déclin ? »

— Louis-Ferdinand Céline cité par Alain Drouard, Une inconnue des Sciences Sociales, la Fondation Alexis Carrel 1941-1945, éd. Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1992, p. 134


« La grande défaite, en tout, c’est d’oublier, et surtout ce qui vous a fait crever, et de crever sans comprendre jamais jusqu’à quel point les hommes sont vaches. Quand on sera au bord du trou faudra pas faire les malins nous autres, mais faudra pas oublier non plus, faudra raconter tout sans changer un mot, de ce qu’on a vu de plus vicieux chez les hommes et puis poser sa chique et puis descendre. Ca suffit comme boulot pour une vie toute entière. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 25


« Tout ce qui est intéressant se passe dans l’ombre, décidément. On ne sait rien de la véritable histoire des hommes. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 64


« Si les gens sont si méchants, c’est peut-être seulement parce qu’ils souffrent, mais le temps est long qui sépare le moment où ils ont cessé de souffrir de celui où ils deviennent un peu meilleurs. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 74


« L’homme n’est pas longtemps honnête quand il est seul, allez ! Vous verrez ! »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 130


« C’est effrayant ce qu’on en a des choses et des gens qui ne bougent plus dans son passé. Les vivants qu’on égare dans les cryptes du temps dorment si bien avec les morts qu’une même ombre les confond déjà. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 169


« Quand la haine des hommes ne comporte aucun risque, leur bêtise est vite convaincue, les motifs viennent tout seuls. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 117


« Faire confiance aux hommes, c’est déjà se faire tuer un peu. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 176


« Tant qu’il faut aimer quelque chose, on risque moins avec les enfants qu’avec les hommes, on a au moins l’excuse d’espérer qu’ils seront moins carnes que nous autres plus tard. On ne savait pas. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 242


« Les êtres vont d’une comédie vers une autre. Entre-temps la pièce n’est pas montée, ils n’en discernent pas encore les contours, leur rôle propice, alors ils restent là, les bras ballants, devant l’événement, les instincts repliés comme un parapluie, branlochants d’incohérence, réduits à eux-mêmes, c’est-à-dire à rien. Vaches sans train. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 261


« Il ne savait pas comment échapper aux hommes. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 290


« Il y a un moment où on est tout seul quand on est arrivé au bout de tout ce qui peut vous arriver. C’est le bout du monde. Le chagrin lui-même, le vôtre, ne vous répond plus rien et il faut revenir en arrière alors, parmi les hommes, n’importe lesquels. On n’est pas difficile dans ces moment-là car même pour pleurer il faut retourner là où tout recommence, il faut revenir avec eux. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 328


« On explique tout ce qu’on veut avec des “raisons et des mots”, on comprend, on se penche, on excuse et puis finalement on se fait dépecer à la guerre ou enculer de haut en large pendant la paix. Le Juif n’explique pas tout, mais il catalyse toute notre déchéance, toute notre servitude, toute la veulerie râlante de nos masses, il ne s’explique lui, son fantastique pouvoir, sa tyrannie effarante, que par son occultisme diabolique, dont ni les uns ni les autres ne voulez être conscients. Le Juif n’est pas tout mais il est le diable et c’est très suffisant. Le Diable ne crée pas tous les vices – mais il est capable d’engendrer un monde entièrement, totalement vicieux. »

— Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Lucien Combelle, 18 ou 19 novembre 1938


« Personne ne lui résiste au fond à la musique. On n’a rien à faire avec son cœur, on le donne volontiers. Faut entendre au fond de toutes les musiques l’air sans notes, fait pour nous, l’air de la Mort. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 297


« Rabelais a vraiment voulu une langue extraordinaire et riche. Mais les autres, tous, ils l’ont émasculée cette langue, pour la rendre duhamélienne, giralducienne et mauriacienne. Ainsi, aujourd’hui, écrire bien, c’est écrire comme Amyot, mais ça, c’est jamais qu’une langue de traduction.

[...]

C’est ça, la rage moderne du Français : faire et lire les traductions, parler comme dans les traductions. Moi, y a des gens qui sont venus me demander si je n’avais pas pris tel ou tel passage dans Joyce. Oui, on me l’a demandé ! C’est l’époque... Parce que l’anglais, hein, c’est à la mode... Moi, je parle anglais parfaitement, comme le français. Aller prendre quelque chose dans Joyce. Non, je le parle pas, ce putain de langage qui me fait chier... Comme Rabelais, j’ai tout trouvé en français.

[...]

Il devait pas croire beaucoup en Dieu, mais il osait pas le dire. D’ailleurs, il a pas mal fini : il a pas eu de supplice. Ca a été après, le supplice, quand on a académisé et égorgé le français qu’il parlait, pour en faire une littérature de bachot et de brevet élémentaire.

[...]

Même Balzac a rien ressuscité. C’est de l’académisme, plat, plat ! C’est la victoire de la raison. La raison ! Faut être fou ! On peut rien faire comme ça, tout émasculé. Ils me font rire. »

— Louis-Ferdinand Céline, Entretien avec Guy Bechtel de 1958


« La chute de Stalingrad c’est la fin de l’Europe. Il y a eu un cataclysme. L’épicentre c’était Stalingrad. Là on peut dire que c’était fini et bien fini, la civilisation des Blancs. Alors tout ça, ça a fait du bruit, des bouillonnements, des fusées, des cataractes. J’étais dedans… j’en ai profité. J’ai utilisé cette matière, je la vends. Évidemment je me suis mêlé d’histoires — les histoires juives — qui ne me regardaient pas, je n’avais rien à en faire. Je les ai quand même racontées… à ma manière. »

— Louis-Ferdinand Céline, Entretien avec Claude Sarraute, Le Monde, juin 1960


« J’étais profondément contre la guerre et je l’ai faite. J’étais héros comme Darnand, comme des milliers d’autres. La France d’avant 14 et d’après 14, c’est différent. Avant 14, c’est des somnambules, après, c’est des analystes.

Alors ils tombent dans la série Sartre, Camus... Ils croient qu’il vaut mieux “penser”. Tandis qu’en 14, il y avait un devoir, et on le faisait. Des choses que vous n’avez pas connues, vous êtes trop jeunes. Il y avait la vertu. Les femmes étaient vertueuses, les hommes étaient braves et travailleurs. Sans ça, c’était des monstres. Il y avait la putain, il y avait le bordel, on l’a supprimé aujourd’hui J’ai promené à travers le monde, parce que j’ai beaucoup voyagé, des missions de médecins sud-américains qui étaient bien intelligents et ils me disaient : “La civilisation de l’Europe tient sur un trépied : un pied, c’est le bistrot, l’autre l’église et le troisième le bordel !”. Evidemment, un trépied, ça tient. On a supprimé le bordel, maintenant tout tombe. Alors pourquoi s’arrêteraient-ils en France, les étrangers ? Il n’y a pas de bordel ! Comme ça on ne respecte plus nos femmes, nos filles. J’ai une fille de 25 ans, j’ai cinq petits-enfants, je suis un vieux bonhomme. J’étais marié, très richement d’ailleurs, chose curieuse. On ne respecte plus personne. Autrefois, avant 14, on disait : l’homme est naturellement cochon, il a toutes espèces de fantaisies de cochon ; il va se les passer, il y a des maisons pour ça ; il respecte sa femme et ses filles, et les autres les respectent. Maintenant il n’y a plus rien à respecter. Alors voilà, c’est encore une erreur de la Quatrième, dite République. »

— « Voyage au bout de la haine... avec Louis-Ferdinand Céline », Madelein Chapsal, L’Express, 14 juin 1957 (lire en ligne)


« On n’échappe pas au commerce américain. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 207


« La plupart des gens ne meurent qu’au dernier moment ; d’autres commencent et s’y prennent vingt ans d’avance et parfois davantage. Ce sont les malheureux de la terre. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 36


« Nous sommes, par nature, si futiles, que seules les distractions peuvent nous empêcher vraiment de mourir. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 204


« A-t-on jamais vu personne descendre en enfer pour remplacer un autre ? Jamais. On l’y voit l’y faire descendre. C’est tout. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 308


« La vérité, c’est une agonie qui n’en finit pas. La vérité de ce monde, c’est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. Je n’ai jamais pu me tuer moi. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 200


« Il n’y a de terrible en nous et sur la terre et dans le ciel peut-être que ce qui n’a pas encore été dit. On ne sera tranquille que lorsque tout aura été dit, une bonne fois pour toutes, alors enfin on fera silence et on aura plus peur de se taire. Ça y sera. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 327


« Les chiens ressemblent aux loups quand ils dorment. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 124


« Il y a un moment de la misère où l’esprit n’est plus déjà tout le temps avec le corps. Il s’y trouve vraiment trop mal. C’est déjà presque une âme qui vous parle. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 224


« C’est peut-être ça qu’on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 236


« L’esprit est content avec des phrases, le corps c’est pas pareil, il est plus difficile lui, il lui faut des muscles. C’est quelque chose de toujours vrai un corps, c’est pour cela que c’est presque toujours triste et dégoûtant à regarder. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 272


« Il faudra endormir pour de vrai un soir, les gens heureux, pendant qu’ils dormiront, je vous le dis et en finir avec eux et leur bonheur une fois pour toutes. »

— Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972 (ISBN 9782070360284), p. 
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Textes

Bibliographie

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