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« '''Au coeur de la philosophie libérale, il y a la croyance dans la dignité de l'individu, dans sa liberté d'utiliser au maximum et selon ses propres lumières ses capacités et les occasions qui se présentent à lui, à cette seule condition qu'il ne compromette pas, ce faisant, la liberté qu'ont les autres individus de faire la même chose. Cela implique en un sens la croyance en l'égalité des hommes ; en un autre sens, dans leur inégalité.''' Chaque homme a un droit égal à la liberté. C'est précisément parce que les hommes sont différents — parce que tel homme voudra faire de sa liberté tout autre chose que tel autre et, par là même, pourra peut-être faire plus pour la société — que c'est un droit important et fondamental. »
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« '''Au cœur de la philosophie libérale, il y a la croyance dans la dignité de l'individu, dans sa liberté d'utiliser au maximum et selon ses propres lumières ses capacités et les occasions qui se présentent à lui, à cette seule condition qu'il ne compromette pas, ce faisant, la liberté qu'ont les autres individus de faire la même chose. Cela implique en un sens la croyance en l'égalité des hommes ; en un autre sens, dans leur inégalité.''' Chaque homme a un droit égal à la liberté. C'est précisément parce que les hommes sont différents — parce que tel homme voudra faire de sa liberté tout autre chose que tel autre et, par là même, pourra peut-être faire plus pour la société — que c'est un droit important et fondamental. »
 
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Version du 25 décembre 2018 à 10:37

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Citationes

The society that puts equality before freedom will end up with neither. [...] The society that puts freedom before equality will end up with a great measure of both.”

— Milton Friedman, Free to Choose (1980), éd. {{{éditeur}}}, {{{année}}}, p. {{{page}}}
« Une société qui place l'égalité avant la liberté finira par n'avoir ni égalité ni liberté. [...] Une société qui place la liberté avant toutes choses finira par obtenir, sans l'avoir cherché, davantage d'égalité en même temps que davantage de liberté. »
— Milton Friedman, La Liberté du choix (1980), trad. Guy Casaril, éd. Belfond, 1980 (ISBN 9782714413437), p. 173
Milton Friedman.jpg

"To paraphrase Clemenceau, money is much too serious a matter to be left to the Central Bankers."

— Milton Friedman, Capitalism and Freedom (1962), éd. University of Chicago Press, 2002 (ISBN 9780226264219), p. {{{page}}}
« Pour parler à la manière de Clemenceau, la monnaie est une question trop sérieuse pour être confiée à des banquiers centraux. »
— Milton Friedman, Capitalisme et Liberté (1962), trad. Guy Casaril, éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2016 (ISBN 9782081358850), p. 91


"[...] I believe it was a mistake for Europe to have adopted the euro. [...] There is no doubt that there are some advantages to having a single currency throughout the European common market. But, there are also real problems with the shocks that come along. External effects affect different countries within the euro very differently. Ireland is being affected very differently from Greece and if each had its own central bank they would be following very different monetary policies and that is likely to produce real political differences within the common market as well as economic difficulties. And that's the disadvantage, the negative effect.

[...] the euro was adopted for political reasons not economic ones. And I think they were bad political reasons. That is, the euro is going to increase political controversy within the countries because, adding to whatever political issues they had before, you will now get a whole series of political issues that will arise out of the stability agreement, that will arise out of the fact that Greece needs a different monetary policy than Ireland, or Spain needs a different one from Italy and so on. Those forces that affect different countries differently will lead to controversy at the level of the European Central Bank about what monetary policy should be and those will inevitably become political controversies."

— « Milton Friedman Assesses the Monetarist Legacy and the Recent Performance of Central Banks », Robert Pringle, The Quarterly Journal, vol. XIII nº 1, août 2002
« Je crois que c'était une erreur pour l'Europe d'avoir adopté l'euro. [...] l’euro a été adopté pour des raisons politiques et non pour des raisons économiques. »
— « Milton Friedman Assesses the Monetarist Legacy and the Recent Performance of Central Banks », Robert Pringle, The Quarterly Journal, vol. XIII nº 1, août 2002

"Consider Social Security. The young have always contributed to the support of the old. Earlier, the young helped their own parents out of a sense of love and duty. They now contribute to the support of someone else's parents out of compulsion and fear. The voluntary transfers strengthened the bonds of the family; the compulsory transfers weaken those bonds."

— Milton Friedman, Bright Promises, Dismal Performance: An Economist's Protest (1983), éd. Mariner Books, coll. « Harvest/HBJ Book », 1983 (ISBN 9780151141524), p. 98
« Les jeunes ont toujours contribué au maintien des plus âgés. Avant, le jeune aidait ses propres parents par amour et devoir. Maintenant, il contribue à maintenir les parents d’autrui par obligation et peur. Le transfert volontaire renforçait les liens familiaux ; le transfert obligatoire affaiblit ces liens. »
— Milton Friedman


« Un recours contre cette pauvreté — et le plus désirable à plus d'un titre — est la charité privée. Il vaut la peine de noter qu'entre le milieu et la fin du XIXe siècle, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, l'apogée du laissez-faire vit une extraordinaire prolifération d'organisations et d'institutions charitables privées. L'un de coûts principaux de l'extension des activités sociales des pouvoirs publics a été le déclin correspondant des activités charitables privées. »

— Milton Friedman, Capitalisme et Liberté (1962), trad. Guy Casaril, éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2016 (ISBN 9782081358850), p. 281


"The great advances of civilization, whether in architecture or painting, in science or in literature, in industry or agriculture, have never come from centralized government."

— Milton Friedman, Capitalism and Freedom (1962), éd. University of Chicago Press, 2002 (ISBN 9780226264219), p. 3
« Les grands progrès de la civilisation — que ce soit en architecture ou en peinture, en sciences ou en littérature, dans l'industrie ou dans l'agriculture — n'ont jamais été le fait du centralisme. »
— Milton Friedman, Capitalisme et Liberté (1962), trad. Guy Casaril, éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2016 (ISBN 9782081358850), p. 28


"The existence of a free market does not of course eliminate the need for government. On the contrary, government is essential both as a forum for determining the "rule of the game" and as an umpire to interpret and enforce the rules decided on."

— Milton Friedman, Capitalism and Freedom (1962), éd. University of Chicago Press, 2002 (ISBN 9780226264219), p. 15
« L'existence d'un marché libre n'élimine évidemment pas le besoin d'un gouvernement. Au contraire, ce dernier est essentiel, et comme forum où sont fixées les "règles du jeu" et comme arbitre qui interprète et fait appliquer ces règles. Le marché, cependant, réduit grandement le champ des questions auxquelles doivent être données des réponses politiques, et par là minimise la mesure dans laquelle il est nécessaire que les pouvoirs publics participent directement au jeu. »
— Milton Friedman, Capitalisme et Liberté (1962), trad. Guy Casaril, éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2016 (ISBN 9782081358850), p. 43


"I never characterize myself as a conservative economist. As I understand the English language, conservative means conserving, keeping things as they are. I don't want to keep things as they are. The true conservatives today are the people who are in favor of ever bigger government. The people who call themselves liberals today — the New Dealers — they are the true conservatives, because they want to keep going on the same path we're going on. I would like to dismantle that. I call myself a liberal in the true sense of liberal, in the sense in which it means of and pertaining to freedom."

— Milton Friedman, interview with Richard Heffner, The Open Mind, December 7, 1975


« Au cœur de la philosophie libérale, il y a la croyance dans la dignité de l'individu, dans sa liberté d'utiliser au maximum et selon ses propres lumières ses capacités et les occasions qui se présentent à lui, à cette seule condition qu'il ne compromette pas, ce faisant, la liberté qu'ont les autres individus de faire la même chose. Cela implique en un sens la croyance en l'égalité des hommes ; en un autre sens, dans leur inégalité. Chaque homme a un droit égal à la liberté. C'est précisément parce que les hommes sont différents — parce que tel homme voudra faire de sa liberté tout autre chose que tel autre et, par là même, pourra peut-être faire plus pour la société — que c'est un droit important et fondamental. »

— Milton Friedman, Capitalisme et Liberté (1962), trad. Guy Casaril, éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2016 (ISBN 9782081358850), p. 287


"One of the great mistakes is to judge policies and programs by their intentions rather than their results."

— Milton Friedman, interview with Richard Heffner, The Open Mind, December 7, 1975

« L'une des plus grandes erreurs possibles et de juger une politique ou des programmes sur leurs intentions et non sur leurs résultats. »
— Milton Friedman, entretien avec Richard Heffner, The Open Mind, 7 décembre 1975


« Le pouvoir concentré n'est pas moins dangereux parce que ceux qui le créent ont de bonnes intentions. »

— Milton Friedman, Capitalisme et Liberté (1962), trad. Guy Casaril, éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2016 (ISBN 9782081358850), p. 296


« La nationalisation signifie que le gros des "experts", soit deviennent des employés du système nationalisé soit sont des universitaires étroitement liés à ce système. Il est inévitable qu'ils en viennent à être favorables à son expansion, non pas, je m'empresse de l'ajouter, par un étroit intérêt personnel, mais parce qu'ils opèrent dans un cadre où ils prennent l'administration gouvernementale pour une chose acquise et qu'ils sont rompus à ses usages. »

— Milton Friedman, Capitalisme et Liberté (1962), trad. Guy Casaril, éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2016 (ISBN 9782081358850), p. 274


« Au cours des années 1920 et 1930, les intellectuels américains se persuadèrent dans leur immense majorité que le capitalisme était un système imparfait et contraire au bien-être économique, donc à la liberté. Ils mirent leurs espoirs dans un accroissement du contrôle exercé par les autorités politiques sur les affaires économiques. Cette conversion des intellectuel — s'il ne fait pas de doute qu'elle fut très accélérée par la création en Russie d'une société communiste et par les brillantes espérances que celle-ci fit naître — ne s'opéra pas par la référence à une société collectiviste existante. Elle découla plutôt de la comparaison entre l'état présent des affaires, avec toutes ses injustices et tous ses défauts, et leur état hypothétique. C'était comparer le réel à l'idéal. »

— Milton Friedman, Capitalisme et Liberté (1962), trad. Guy Casaril, éd. Flammarion, coll. « Champs Essais », 2016 (ISBN 9782081358850), p. 289


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