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Citations

« [...] j’aime mieux être européen que vassal de qui que ce soit. »

— Pierre Drieu la Rochelle, La Gerbe, 21 août 1941


« Il faut rester là et crier la vérité, jusqu’à ce qu’on vous assomme. Il ne faut jamais s’en aller. »

— Pierre Drieu la Rochelle, Charlotte Corday (1939), éd. Gallimard, 1944, p. 25


« [...] l’avenir ne nous promet plus qu’un métissage confus. »

— Pierre Drieu la Rochelle, Le Jeune Européen (1927), éd. Bartilat, 2016, p. 394


« Il ne reste plus à nos yeux, aujourd'hui, de toutes les civilisations d’Amérique, d’Asie, d’Europe, qu’une seule civilisation planétaire, tout usée. »

— Pierre Drieu la Rochelle, Le Jeune Européen (1927), éd. Bartilat, 2016, p. 393


« Le communisme en Russie, parce qu’il n’a point rétrogradé à la horde, rejoint l’américanisme, un idéal de production de fer-blanc. »

— Pierre Drieu la Rochelle, Le Jeune Européen (1927), éd. Bartilat, 2016, p. 374


« L’homme n’a de génie qu’à vingt ans et s’il a faim. Mais l’abondance de l’épicerie tue les passions. »

— Pierre Drieu la Rochelle, Le Jeune Européen (1927), éd. Bartilat, 2016, p. 366


« Cette civilisation est-elle morte ou vivante ? En tout cas, il faut vouloir la tuer. Si elle est morte, ce sera vite fait ; si elle est vivante, elle se défendra et alors on verra ce qu’on verra.

Si nous croyons que cette civilisation est capable de se renouveler et de se perpétuer, sans négations absolues, sans destructions irrémédiables, sans proscriptions absurdes, sans le fer, sans le feu, sans le poison, alors... »

— Pierre Drieu la Rochelle, Le Jeune Européen (1927), éd. Bartilat, 2016, p. 261


« Nous détruirons. Ne meurt que ce qui veut mourir. Avec une joie amère, nous abattrons cette civilisation qui est là, au milieu de nous encore debout. Cette civilisation n’a plus de vêtements, plus d’églises, plus de palais, plus de théâtres, plus de tableaux, plus de livres, plus de sexes. »

— Pierre Drieu la Rochelle, Le Jeune Européen (1927), éd. Bartilat, 2016, p. 260


« Cette musique de danse est le dernier chant de ces peuples affairés et exténués, chant rempli d’une furieuse frivolité, et qui décourage les cœurs par une représentation infamante de la jouissance. On y sent, dans le désir, l’alliance inattendue du plus précis des races mercantiles et du plus impétueux des races paresseuses, le rut vague du nègre qui se mêle dans la spéculation minutieuse du Levantin [...]. »

— Pierre Drieu la Rochelle, Le Jeune Européen (1927), éd. Bartilat, 2016, p. 236


« On voit déjà éclater dans les singuliers mouvements de sympathie qu’a provoqués l’infortune de l’Action française la fraternité qui existe, en dépit des protestations de haine, entre les athées de l’antidémocratisme et les athées du Capitalisme quand il est conscient de soi-même, et les athées du Socialisme et du Communisme. Tous ceux-là travaillent à l’achèvement d’un certain monde moderne, merveilleuse mécanique sévère et dénuée de tout secours de l’Esprit. Mais un jour viendra où les hommes se révolteront contre le joug atrocement positiviste des Maurras et des Mussolini, des Lénine et des Ford. Alors les hommes hurleront un affreux besoin mystique. Vous réveillerez-vous pour les désaltérer, dieux de l’Orient et de l’Occident ? »

— « Les derniers jours », Pierre Drieu la Rochelle, Revue de Belles-Lettres, nº 8, juillet 1927
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Bibliographie

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