Différences entre les versions de « Pierre de Ronsard »

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== Citationes ==
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== Citations ==
  
<poem>« '''Ainsi que l’ennemi par livres a séduit'''
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— Pierre de Ronsard, ''Élégie à des Autels'' (1560)
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<poem>« Des Turcs des Mammelus des Perses des Tartares :
 
 
 
 
<poem>« '''De tant de nouveautés je ne suis curieux ;'''
 
'''Il me plaît d’imiter le train de mes aïeux''' »</poem>
 
 
 
— Pierre de Ronsard, « Remontrance au peuple de France » (1563)
 
 
 
 
 
<poem>« Des Turcs, des Mammelus, des Perses, des Tartares ;
 
 
Bref, par tout l’univers tant craint et redouté,
 
Bref, par tout l’univers tant craint et redouté,
 
Faut-il que par les siens luy-mesme soit donté ?
 
Faut-il que par les siens luy-mesme soit donté ?
'''France, de ton malheur tu es cause en partie ;'''
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'''France, de ton malheur tu es cause en partie :'''
 
Je t’en ay par mes vers mille fois advertie :
 
Je t’en ay par mes vers mille fois advertie :
 
'''Tu es marastre aux tiens et mère aux estrangers,'''
 
'''Tu es marastre aux tiens et mère aux estrangers,'''
Qui se mocquent de toy quand tu es aux dangers,
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Qui se mocquent de toy quand tu es aux dangers :
 
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Car sans aucun travail les estrangers obtiennent
 
Les biens qui à tes fils justement appartiennent. »</poem>
 
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Citations

« De tant de nouveautez je ne suis curieux,
Il me plaist d’imiter le train de mes ayeux »

— Pierre de Ronsard, « Remonstrance au peuple de France » (1563), dans Œuvres complètes, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1994, t. II, p. 1022


« Des Turcs des Mammelus des Perses des Tartares :
Bref, par tout l’univers tant craint et redouté,
Faut-il que par les siens luy-mesme soit donté ?
France, de ton malheur tu es cause en partie :
Je t’en ay par mes vers mille fois advertie :
Tu es marastre aux tiens et mère aux estrangers,
Qui se mocquent de toy quand tu es aux dangers :
Car sans aucun travail les estrangers obtiennent
Les biens qui à tes fils justement appartiennent. »

— Pierre de Ronsard, « Discours à Guillaume Des Autels » (1560), dans Œuvres complètes, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1994, t. II, p. 1014


« Las ! des Lutheriens la cause est très mauvaise,
Et la défendent bien : et par malheur fatal
La nostre est bonne et saincte, et la défendons mal. »

— Pierre de Ronsard, « Discours à Guillaume Des Autels » (1560), dans Œuvres complètes, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1994, t. II, p. 1013


« Ainsi que l’ennemy par livres a séduit
Le peuple désvoyé qui faussement le suit,
Il faut en disputant par livres le confondre,
Par livres l’assaillir, par livres luy répondre »

— Pierre de Ronsard, « Discours à Guillaume Des Autels » (1560), dans Œuvres complètes, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1994, t. II, p. 1011