Différences entre les versions de « Discussion:Oswald Spengler »

 
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"La démocratie signifie en Angleterre, la possibilité, pour chacun de devenir riche; en Prusse, la possibilité d'obtenir tout rang disponible: dans ce dernier cas, l'individu est inséré, grâce à ses compétences et non par tradition, dans un ordre donné une fois pour toute."
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« La vertu des peuples vaincus, c’est la patience, et non la résignation. »
Oswald Spengler, Prussianité et Socialisme.
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*Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques. Pensées
  
"Every high culture is a tragedy. The history of mankind as a whole is tragic. But the sacrilege and the catastrophe of the Faustian are greater than all others, greater than anything Aeschylus or Shakespeare ever imagined. The creature is rising up against its creator."
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« L’homme qui importe vit de telle manière que son existence soit un sacrifice à son idée. Le sens que l’on donne à sa propre vie est un témoignage de respect envers soi-même. »
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*Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques
  
« Orient et Occident sont des notions qui possèdent une véritable substance historique. Europe n’est qu’un mot vide »
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« La dure nécessité de la guerre dresse des hommes. C’est grâce à des peuples et contre des peuples que des peuples atteignent leur stature de grandeur intérieure. »
*au début du volume 1
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*Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques
  
« Mais la réalité historique ne connaît pas d’idéals, elle ne connaît que les faits. Il n’y a pas de vérité, il n’y a de des réalités. Il n’y a pas de raisons, pas de justice, pas de conciliation, pas de fin ; il n’y a que des faits. Que celui qui ne comprend pas écrive des livres de politique mais cesse d’en faire. »
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« La guerre est la politique originelle de tout ce qui vit, et ceci jusqu’au point que la lutte et la vie sont, dans leur profondeur, une seule et même chose, et qu’avec la volonté de lutte, c’est aussi l’être qui s’éteint. »
*Oswald Spengler
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*Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques
  
« Ces villes mondiales, ces villes gigantesques... bannisssent et tuent dans toutes les civilisations, par le concept de province, le paysage entier qui fût la mère de leur culture... Elles deviennent l'histoire pétrifiée d'un organisme. » Nouvelle
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« Un certain élément barbare, héritage des temps les plus reculés, doit encore subsister dans le sang sous les formes sévères d’une vieille culture ; il surgit aux époques difficiles pour sauver et pour vaincre. Cet élément barbare, c’est ce que j’appelle une race forte, l’éternel guerrier dans le type de fauve humain. Souvent il semble ne plus exister, mais il est toujours au fond de l'âme, prêt à bondir. »
  
« [...] depuis que l'Allemagne a été exclue de l'Afrique, elle n'a plus aucun intérêt dans la balance des pouvoirs sur ce continent. Mais elle voit, avec une inquiétude croissante, comment l'Europe entière est menacée d'Afrique par la mobilisation de millions de Noirs. La France pratique au Soudan, sur la plus grande échelle, une politique d'incorporation forcée. Elle habitue le nègre à l'entraînement et à la tactique des armes modernes, et lui apprend en outre à se faire ses idées sur les limites du pouvoir d'une population blanche. Le racisme des Français ne répugne pas, comme celui des Germains, à l'égalité de traitement avec des Noirs. Le général Mangin a déclaré publiquement — et assez haut pour que toute l'Afrique pût l'entendre — que la France représentait militairement une nation non de quarante, mais de cent millions d'hommes, et Sarraut, le ministre des colonies, a qualifié tout aussi publiquement les nègres de ''frères de couleur''. Tout le monde sait qu'en France, il n'existe pas de répugnance aux mariages interraciaux. Cette armée de Français noirs et dès maintenant, sitôt qu'elle le voudra, maîtresse de l'Afrique. »
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Oswald Spengler, Années décisives.
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Oswald_Spengler Oswald Spengler], ''La France et l'Europe'' (1924)
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« La France noire n'hésitera pas non plus à surpasser les scènes de Paris de 1792 et de 1871. Et les chefs blancs de la lutte des classes, seraient-ils jamais embarrassés si les émeutes des peuples de couleur leur ouvraient la voie ? »
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Oswald Spengler, Années décisives.
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« Qu’adviendrait-il si un jour la lutte des classes et la lutte des races s'unissaient pour mettre fin au monde blanc ? Cela est dans la nature des choses, et aucune des deux révolutions ne dédaignera le secours de l'autre pour l'unique raison qu'elle méprise ses protagonistes. Une haine commune éteint le mépris réciproque. »
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Oswald Spengler, Années décisives.
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« Le péril frappe à la porte. Les hommes de couleur ne sont pas pacifistes. Ils ne tiennent pas à une vie dont la longueur est l’unique valeur. Si nous déposons le glaive, ils le relèveront. Jadis ils craignaient l’homme blanc, maintenant ils le méprisent. »
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Oswald Spengler, Années décisives.

Version actuelle datée du 21 août 2023 à 21:21

« La vertu des peuples vaincus, c’est la patience, et non la résignation. »

  • Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques. Pensées

« L’homme qui importe vit de telle manière que son existence soit un sacrifice à son idée. Le sens que l’on donne à sa propre vie est un témoignage de respect envers soi-même. »

  • Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques

« La dure nécessité de la guerre dresse des hommes. C’est grâce à des peuples et contre des peuples que des peuples atteignent leur stature de grandeur intérieure. »

  • Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques

« La guerre est la politique originelle de tout ce qui vit, et ceci jusqu’au point que la lutte et la vie sont, dans leur profondeur, une seule et même chose, et qu’avec la volonté de lutte, c’est aussi l’être qui s’éteint. »

  • Oswald Spengler, Écrits historiques et philosophiques

« Un certain élément barbare, héritage des temps les plus reculés, doit encore subsister dans le sang sous les formes sévères d’une vieille culture ; il surgit aux époques difficiles pour sauver et pour vaincre. Cet élément barbare, c’est ce que j’appelle une race forte, l’éternel guerrier dans le type de fauve humain. Souvent il semble ne plus exister, mais il est toujours au fond de l'âme, prêt à bondir. »

Oswald Spengler, Années décisives.


« La France noire n'hésitera pas non plus à surpasser les scènes de Paris de 1792 et de 1871. Et les chefs blancs de la lutte des classes, seraient-ils jamais embarrassés si les émeutes des peuples de couleur leur ouvraient la voie ? »

Oswald Spengler, Années décisives.

« Qu’adviendrait-il si un jour la lutte des classes et la lutte des races s'unissaient pour mettre fin au monde blanc ? Cela est dans la nature des choses, et aucune des deux révolutions ne dédaignera le secours de l'autre pour l'unique raison qu'elle méprise ses protagonistes. Une haine commune éteint le mépris réciproque. »

Oswald Spengler, Années décisives.

« Le péril frappe à la porte. Les hommes de couleur ne sont pas pacifistes. Ils ne tiennent pas à une vie dont la longueur est l’unique valeur. Si nous déposons le glaive, ils le relèveront. Jadis ils craignaient l’homme blanc, maintenant ils le méprisent. »

Oswald Spengler, Années décisives.