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== Citations ==
  
== Citationes ==
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« Tout peuple qui se développe avec excès devient fatalement envahisseur et destructeur des peuples dont la fécondité est moindre. »
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« Avec la perte définitive de l'idéal ancien, la race finit par perdre entièrement son âme. Elle n'est plus qu'une poussière d'individus isolés et redevient ce qu'elle était à son point de départ : une foule. Elle en a tous les caractères transitoires sans consistance et sans lendemain. La civilisation n'a plus aucune fixité et est à la merci de tous les hasards. La plèbe est reine et les barbares avancent. La civilisation peut sembler brillante encore parce qu'elle possède la façade extérieure qu'un long passé a créée, mais c'est en réalité un édifice vermoulu que rien ne soutient plus et qui s'effondrera au premier orage.
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« '''En poursuivant l’édification de sociétés imaginaires filles de la raison pure, les théoriciens préparent la décadence des nations où ils vivent'''. »
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'''Passer de la barbarie à la civilisation en poursuivant un rêve, puis décliner et mourir dès que ce rêve a perdu sa force, tel est le cycle de la vie d'un peuple.''' »
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« '''Un peuple envahissant progressivement une nation avec ses produits arrive à la dominer aussi complètement que s’il l’avait conquise par les armes.''' La dépendance économique crée vite la dépendance politique. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 125
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« '''Les vrais conducteurs des peuples sont ses traditions [...].''' »
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« La vieillesse d’un peuple commence lorsque, amolli par le bien-être et devenu incapable d’effort, il substitue l’égoïsme individuel à l’égoïsme collectif, cherche à obtenir un maximum de tranquillité avec un minimum de travail et se montre incapable de s’adapter aux nécessités nouvelles que les progrès d’une civilisation font toujours surgir. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 47
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« '''L’athéisme, s’il était possible de le faire accepter aux foules, aurait toute l’ardeur intolérante d’un sentiment religieux, et, dans ses formes extérieures, deviendrait bientôt un culte.''' »
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« '''Les peuples dont la civilisation a trop adouci les mœurs et paralysé les qualités de caractère lutteront toujours difficilement contre des races douées à la fois de subconscience bestiale, de discipline rigide, du désir de conquêtes et de l’amour du pillage.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 41
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« '''C'est toujours avec fureur que les croyants brisent les statues de leurs anciens dieux.''' »
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« La mort n’est qu’un déplacement d’individualités. L’hérédité fait circuler les mêmes âmes à travers la suite des générations d’une même race. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 82
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« La guerre révèle à un peuple ses faiblesses, mais aussi ses vertus. »
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« Les qualités de caractère qui font la grandeur d’un peuple sont l’oeuvre de ses aïeux. L’âme des vivants est façonnée par celle des morts. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Hier et Demain'' (1918)
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« Un délit généralisé devient bientôt un droit. »
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« '''Défendre la patrie, c’est pour un peuple défendre à la fois son passé, son présent et son avenir.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Aphorismes du temps présent''
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« '''La restriction progressive de toutes les libertés chez certains peuples, malgré une licence extérieure qui leur donne l'illusion de les posséder, semble résulter de leur vieillesse tout autant que d'un régime quelconque. Elle constitue un des symptômes précurseurs de cette phase de décadence à laquelle aucune civilisation n'a pu échapper jusqu'ici.''' »
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« La patrie n’est pas constituée seulement par le sol où nous vivons, mais aussi par les ombres des aïeux qui continuent à vivre en nous et contribuent à élaborer notre destinée. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 123
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« On rencontre beaucoup d'hommes parlant de libertés, mais on en voit très peu dont la vie n'ait pas été principalement consacrée à se forger des chaînes. »
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« Le patriotisme est la plus puissante manifestation de l’âme d’une race. Il représente un instinct de conservation collectif qui, en cas de péril national, se substitue immédiatement à l’instinct de conservation individuelle. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Hier et Demain'' (1918)
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« Aujourd'hui devant la discussion et l'analyse, toute opinion perd son prestige ; ses angles s'usent vite, et il survit bien peu d'idées capables de nous passionner. L'homme moderne est de plus en plus envahi par l'indifférence. »
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« La race est la pierre angulaire sur laquelle repose l’équilibre des nations. Elle représente ce qu’il y a de plus stable dans la vie d’un peuple. Des croisements répétés pouvant la dissocier, l’influence des étrangers est fort dangereuse. De tels croisements détruisirent jadis la grandeur de Rome. Elle perdit sa puissance en perdant son âme. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 90
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« L'âge moderne représente le triomphe de la médiocrité collective. »
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« '''L’âme d’une race régit sa destinée. Il faut des générations pour la créer, et parfois peu d’années pour la perdre.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Hier et Demain'' (1918)
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« Le monde moderne se croyait soustrait à l'influence des forces mystiques. Jamais pourtant l'humanité n'y fut plus asservie. Ce sont elles qui mirent l'Europe en feu. »
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« Ce n’est pas avec la raison, et c’est le plus souvent contre elle, que s’édifient les croyances capables d’ébranler le monde. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Hier et Demain'' (1918)
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« Les hommes de la Révolution, s’imaginant copier les Grecs et les Romains, ne faisaient que donner à des mots anciens un sens qu’ils n’eurent jamais. Quelle ressemblance pouvait exister entre les institutions des Grecs et celles que désignent de nos jours les mots correspondants ? Qu’était alors une république, sinon une institution essentiellement aristocratique formée d’une réunion de petits despotes dominant une foule d’esclaves maintenus dans la plus absolue sujétion. Ces aristocraties communales, basées sur l’esclavage, n’auraient pu exister un instant sans lui. »
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« '''L’âge moderne représente le triomphe de la médiocrité collective.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 61
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|auteur=Gustave Le Bon
« Les révolutions qui commencent sont en réalité des croyances qui finissent. »
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|titre=Hier et demain
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 84
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« Les révolutions n'ont généralement pour résultat immédiat qu'un déplacement de servitude. »
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|année=1918
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Aphorismes du temps présent''
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« Un gouvernement assez sanguinaire pour faire guillotiner ou noyer des vieillards de quatre-vingts ans, des jeunes filles et de tout petits enfants, couvrant la France de ruines et cependant réussissant à repousser l'Europe en armes ; [...] voilà des tragédies uniques dans les annales du genre humain. »
 
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des révolutions'', 1912
 
  
« Un dictateur n'est qu'une fiction. Son pouvoir se dissémine en réalité entre de nombreux sous-dictateurs anonymes et irresponsables dont la tyrannie et la corruption deviennent bientôt insupportables. »
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« La leçon des faits n’instruit pas l’homme prisonnier d’une croyance ou d’une formule. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Hier et Demain'' (1918)
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« On domine plus facilement les peuples en excitant leurs passions qu’en s’occupant de leurs intérêts. »
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« Certains sentiments ne peuvent être combattus que par des sentiments identiques. On ne domine pas la méchanceté, la violence et la mauvaise foi avec de l’honnêteté et des scrupules. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Aphorismes du temps présent''
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« '''Au lieu de préparer des hommes pour la vie, l'école ne les prépare qu'à des fonctions publiques où la réussite n'exige aucune lueur d'initiative.''' »
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« '''Ce n’est pas l’abaissement de l’intelligence, mais l’amollissement des caractères qui cause la ruine des peuples.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 53
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|année=1984
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« C’est un symptôme bien curieux de voir de nos jours papes, rois et empereurs, se soumettre au mécanisme de l’interview, pour exposer leur pensée, sur un sujet donné, au jugement des foules. On a pu dire jadis que la politique n’était pas chose de sentiment. Pourrait-on le dire actuellement encore en la voyant prendre pour guide les impulsions de foules mobiles ignorant la raison, et dirigées seulement par le sentiment ? »
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« Ce n’est pas aux lueurs de la raison qu’a été transformé le monde. [...] '''les systèmes philosophiques, bâtis sur des raisonnements, n’ont joué qu’un rôle insignifiant dans la vie des peuples et n’ont eu qu’une existence éphémère.''' Ils ne proposent en effet aux foules que des arguments, alors que l’âme humaine ne demande que des espérances. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), pp. 88-89
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« L'influence de la mode est si puissante qu'elle nous oblige parfois à admirer des choses sans intérêt et qui sembleront même quelques années plus tard d'une extrême laideur. »
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« Les grands changements de civilisation sont la conséquence de changements dans la pensée des peuples. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Les Opinions et les Croyances''
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« Ce n’est pas l’abaissement de l’intelligence, mais l’amollissement des caractères qui cause la ruine des peuples. »
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« Avec la perte définitive de l’idéal ancien, la race finit par perdre entièrement son âme. Elle n’est plus qu’une poussière d’individus isolés et redevient ce qu’elle était à son point de départ : une foule. Elle en a tous les caractères transitoires sans consistance et sans lendemain. La civilisation n’a plus aucune fixité et est à la merci de tous les hasards. La plèbe est reine et les barbares avancent. La civilisation peut sembler brillante encore parce qu’elle possède la façade extérieure qu’un long passé a créée, mais c’est en réalité un édifice vermoulu que rien ne soutient plus et qui s’effondrera au premier orage.  
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon]
 
  
« Le patriotisme est la plus puissante manifestation de l'âme d'une race. Il représente un instinct de conservation collectif qui, en cas de péril national, se substitue immédiatement à l'instinct de conservation individuelle. »
+
'''Passer de la barbarie à la civilisation en poursuivant un rêve, puis décliner et mourir dès que ce rêve a perdu sa force, tel est le cycle de la vie d’un peuple.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Hier et Demain'' (1918)
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« '''La restriction progressive de toutes les libertés chez certains peuples, malgré une licence extérieure qui leur donne l’illusion de les posséder, semble résulter de leur vieillesse tout autant que d’un régime quelconque. Elle constitue un des symptômes précurseurs de cette phase de décadence à laquelle aucune civilisation n’a pu échapper jusqu’ici.''' »
 
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« Ce n’est jamais d’un déficit d’intelligence dont meurent les nations mais toujours d’un étiolement de leur volonté de survivre. »
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|auteur=Gustave Le Bon
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon]
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« Les inconvénients du suffrage universel sont évidemment trop visibles pour être méconnus. On ne saurait contester que les civilisations furent l’œuvre d’une petite minorité d’esprits supérieurs constituant la pointe d’une pyramide, dont les étages, s’élargissant à mesure que décroît la valeur mentale, représentent les couches profondes d’une nation. La grandeur d’une civilisation ne peut assurément dépendre du suffrage d’éléments inférieurs, représentant uniquement le nombre. Sans doute encore les suffrages des foules sont souvent bien dangereux. Ils nous ont déjà amené plusieurs invasions ; et avec le triomphe du socialisme, les fantaisies de la souveraineté populaire nous coûteront sûrement beaucoup plus cher encore. »
 
« Les inconvénients du suffrage universel sont évidemment trop visibles pour être méconnus. On ne saurait contester que les civilisations furent l’œuvre d’une petite minorité d’esprits supérieurs constituant la pointe d’une pyramide, dont les étages, s’élargissant à mesure que décroît la valeur mentale, représentent les couches profondes d’une nation. La grandeur d’une civilisation ne peut assurément dépendre du suffrage d’éléments inférieurs, représentant uniquement le nombre. Sans doute encore les suffrages des foules sont souvent bien dangereux. Ils nous ont déjà amené plusieurs invasions ; et avec le triomphe du socialisme, les fantaisies de la souveraineté populaire nous coûteront sûrement beaucoup plus cher encore. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 111
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« Chez les latins, le mot démocratie signifie surtout effacement de la volonté et de l'initiative de l'individu devant celles de l'État. Ce dernier est chargé de plus en plus de diriger, de centraliser, de monopoliser et de fabriquer. C'est à lui que tous les partis sans exception, radicaux, socialistes ou monarchistes, font constamment appel. Chez l’Anglo-Saxon, celui d'Amérique notamment, le même mot démocratie signifie au contraire développement intense de la volonté de l'individu, effacement de l'État, auquel en dehors de la police, de l'armée et des relations diplomatiques, on ne laisse rien diriger, pas même l'instruction. Le même mot possède donc chez ces deux peuples des sens absolument contraires. »
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« Aujourd’hui devant la discussion et l’analyse, toute opinion perd son prestige ; ses angles s’usent vite, et il survit bien peu d’idées capables de nous passionner. L’homme moderne est de plus en plus envahi par l’indifférence. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 63
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« La race est la pierre angulaire sur laquelle repose l'équilibre des nations. Elle représente ce qu'il y a de plus stable dans la vie d'un peuple. »
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« C’est un symptôme bien curieux de voir de nos jours papes, rois et empereurs, se soumettre au mécanisme de l’interview, pour exposer leur pensée, sur un sujet donné, au jugement des foules. On a pu dire jadis que la politique n’était pas chose de sentiment. Pourrait-on le dire actuellement encore en la voyant prendre pour guide les impulsions de foules mobiles ignorant la raison, et dirigées seulement par le sentiment ? »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Hier et Demain'' (1918)
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« La mort n'est qu'un déplacement d'individualités. L'hérédité fait circuler les mêmes âmes à travers la suite des générations d'une même race. »
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« Les révolutions qui commencent sont en réalité des croyances qui finissent. »
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« L'histoire d'un peuple ne dépend pas de ses institutions mais de son caractère, c'est-à-dire de sa race. »
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« '''C’est toujours avec fureur que les croyants brisent les statues de leurs anciens dieux.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Lois psychologiques de l'évolution des peuples''
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« En raison de leur structure psychologique dissemblable, les races sont diversement impressionnées par les mêmes sujets. Sentant et agissant de façons différentes, elles ne sont pas accessibles aux mêmes évidences et ne sauraient dès lors se comprendre. »
+
« '''L’affirmation pure et simple, dégagée de tout raisonnement et de toute preuve, est un des plus sûrs moyens de faire pénétrer une idée dans l’esprit des foules.''' Plus l’affirmation est concise, plus elle est dépourvue de toute apparence de preuves et de démonstration, plus elle a d’autorité. [...]
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Hier et Demain'' (1918)
 
  
« '''Ni les changements de milieu ni les conquêtes ne suffisent à modifier l'âme d'un peuple'''. Sa transformation n'est possible qu'au moyen de croisements répétés. Le sol, les institutions, la religion même ne changent pas l'âme d'une race.
+
Lorsqu’une affirmation a été suffisamment répétée, et qu’il y a unanimité dans la répétition, comme cela est arrivé pour certaines entreprises financières célèbres assez riches pour acheter tous les concours, il se forme ce qu’on appelle un courant d’opinion et le puissant mécanisme de la contagion intervient. Dans les foules, les idées, les sentiments, les émotions, les croyances possèdent un pouvoir contagieux aussi intense que celui des microbes. »
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Les croisements n'ont d'ailleurs d'influence que s'ils s'opèrent entre peuples de mentalité voisine. Entre peuples de mentalité trop différente, ils sont désastreux. L'union des blancs avec les noirs, des Hindous ou des Peaux-Rouges n'a d'autre résultat que de désagréger chez les produits de ces unions tous les éléments de stabilité de l'âme ancestrale sans en créer de nouveaux. Les peuples de métis, tels que ceux du Mexique et des républiques espagnoles de l'Amérique, restent ingouvernables par cette seule raison qu'ils sont des métis. L'expérience a prouvé qu'aucune institution, aucune éducation ne pouvait les sortir de l'anarchie. »
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« '''Laissons donc la raison aux philosophes, mais ne lui demandons pas trop d’intervenir dans le gouvernement des hommes. Ce n’est pas avec la raison, et c’est souvent malgré elle, que se sont créés des sentiments tels que l’honneur, l’abnégation, la foi religieuse, l’amour de la gloire et de la patrie, qui ont été jusqu’ici les grands ressorts de toutes les civilisations.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Lois psychologiques de l'évolution des peuples'' (1894), éd. Félix Alcan, 1927, partie Préface à la douzième édition, pp. 7-8
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« Avec tous ses progrès, la philosophie n’a pu encore offrir aux peuples aucun idéal capable de les charmer. Les illusions leur étant indispensables, ils se dirigent d’instinct, comme l’insecte allant à la lumière, vers les rhéteurs qui leur en présentent. Le grand facteur de l’évolution des peuples n’a jamais été la vérité, mais l’erreur. Et si le socialisme voit croître aujourd’hui sa puissance, c’est qu’il constitue la seule illusion vivante encore. Les démonstrations scientifiques n’entravent nullement sa marche progressive. Sa principale force est d’être défendu par des esprits ignorant assez les réalités des choses pour oser promettre hardiment à l’homme le bonheur. L’illusion sociale règne actuellement sur toutes les ruines amoncelées du passé, et l’avenir lui appartient. '''Les foules n’ont jamais eu soif de vérités.''' Devant les évidences qui leur déplaisent, elles se détournent, préférant déifier l’erreur, si l’erreur les séduit. Qui sait les illusionner est aisément leur maître ; qui tente de les désillusionner est toujours leur victime. »
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« Les hommes les plus dissemblables par leur intelligence ont des instincts, des passions, des sentiments parfois identiques. Dans tout ce qui est matière de sentiment : religion, politique, morale, affections, antipathies, etc., les hommes les plus éminents ne dépassent que bien rarement le niveau des individus ordinaires. »
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« Chez les latins, le mot démocratie signifie surtout effacement de la volonté et de l’initiative de l’individu devant celles de l’État. Ce dernier est chargé de plus en plus de diriger, de centraliser, de monopoliser et de fabriquer. C’est à lui que tous les partis sans exception, radicaux, socialistes ou monarchistes, font constamment appel. Chez l’Anglo-Saxon, celui d’Amérique notamment, le même mot démocratie signifie au contraire développement intense de la volonté de l’individu, effacement de l’État, auquel en dehors de la police, de l’armée et des relations diplomatiques, on ne laisse rien diriger, pas même l’instruction. Le même mot possède donc chez ces deux peuples des sens absolument contraires. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 12
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« Ce sont des espérances que le socialisme propose et c’est ce qui fait sa force. Les croyances qu’il enseigne sont chimériques et ne se réaliseront jamais. C’est l’addition de tous ces rêves, de tous ces mécontentements, de toutes ces espérances qui donne à la foi nouvelle son incontestable force alors que nous sommes fatigués des anciens dieux. »
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« Les hommes de la Révolution, s’imaginant copier les Grecs et les Romains, ne faisaient que donner à des mots anciens un sens qu’ils n’eurent jamais. Quelle ressemblance pouvait exister entre les institutions des Grecs et celles que désignent de nos jours les mots correspondants ? Qu’était alors une république, sinon une institution essentiellement aristocratique formée d’une réunion de petits despotes dominant une foule d’esclaves maintenus dans la plus absolue sujétion. Ces aristocraties communales, basées sur l’esclavage, n’auraient pu exister un instant sans lui. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie du socialisme''
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« Les systèmes philosophiques, bâtis sur des raisonnements, n’ont joué qu’un rôle insignifiant dans la vie des peuples et n’ont eu qu’une existence éphémère. Ils ne proposent en effet aux foules que des arguments, alors que l’âme humaine ne demande que des espérances. »
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« Au lieu de préparer des hommes pour la vie, l’école ne les prépare qu’à des fonctions publiques où la réussite n’exige aucune lueur d’initiative. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie du socialisme''
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« Ce n’est jamais par en bas, mais toujours par en haut que com­men­­cent les boulever­sements sociaux… Et c’est là, je le répète, le danger de l’heure présente. Nous sommes repris des mê­mes sentiments d’humanitarisme maladif qui nous ont déjà valu la révolution la plus despotique et la plus sanguinaire qu’a connue l’histoire, la Terreur, Napoléon, et la mort de trois millions d’hommes. »
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« L’idée que les institutions peuvent remédier aux défauts des sociétés, que le progrès des peuples résulte du perfectionnement des constitutions et des gouvernements et que les changements sociaux s’opèrent à coups de décrets ; cette idée, dis-je, est très généralement répandue encore. La Révolution française l’eut pour point de départ et les théories sociales actuelles y prennent leur point d’appui. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie du socialisme''
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« '''Si la jalousie, l'envie et la haine pouvaient être éliminés de l'univers, le socialisme disparaîtrait le même jour.''' »
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« Les vrais conducteurs des peuples sont ses traditions [...]. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Les incertitudes de l'heure présente'' (extraits), p. 339, Les Amis de Gustave Le Bon, 1978
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« L’athéisme, s’il était possible de le faire accepter aux foules, aurait toute l’ardeur intolérante d’un sentiment religieux, et, dans ses formes extérieures, deviendrait bientôt un culte. »
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« L'imprécision des doctrines socialistes est un élément de leur succès. Il importe pour un dogme de ne se préciser qu'après avoir triomphé. »
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« L’individu peut accepter la contradiction et la discussion, la foule ne les supportent jamais. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Aphorismes du temps présent'', p.247, Les amis de Gustave Le Bon, 1978
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« Le socialisme aux États-Unis diffère totalement du socialisme européen. L'idéal du travailleur américain est de devenir patron, alors que l'ouvrier latin rêve surtout la suppression du patron. »
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« '''Dans les foules, l’imbécile, l’ignorant et l’envieux sont libérés du sentiment de leur nullité et de leur impuissance, que remplace la notion d’une force brutale, passagère, mais immense.'''
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Les incertitudes de l'heure présente'' (extraits), p. 339, Les Amis de Gustave Le Bon, 1978
 
  
« L'inaction morne de certains hommes rebelles à tout effort ne diffère pas sensiblement du repos de la tombe. Ces morts vivants n'ont de la vie que l'apparence. »
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L’exagération, chez les foules, porte malheureusement souvent sur de mauvais sentiments, reliquat atavique des instincts de l’homme primitif, que la crainte du châtiment oblige l’individu isolé et responsable à refréner. Ainsi s’explique la facilité des foules à se porter aux pires excès. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Hier et Demain'' (1918)
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« Nos vertus resteraient parfois bien incertaines si, à défaut de l'espoir d'une récompense, elles n'avaient la vanité pour soutien. »
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« Les hommes les plus dissemblables par leur intelligence ont des instincts, des passions, des sentiments parfois identiques. Dans tout ce qui est matière de sentiment : religion, politique, morale, affections, antipathies, etc., les hommes les plus éminents ne dépassent que bien rarement le niveau des individus ordinaires. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Hier et Demain'' (1918)
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« Les gens vertueux se vengent souvent des contraintes qu'ils s'imposent par l'ennui qu'ils inspirent. »
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« Les foules ne veulent plus aujourd’hui des dieux que leurs anciens maîtres ont reniés hier et contribué à briser. Les fleuves ne remontent pas vers leurs sources.
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon]
 
  
« La peur du jugement des autres est un des plus sûrs soutiens de la morale. »
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'''La science n’a fait aucune banqueroute et n’est pour rien dans l’anarchie actuelle des esprits ni dans la puissance nouvelle qui grandit au milieu de cette anarchie. Elle nous a promis la vérité, ou au moins la connaissance des relations accessibles à notre intelligence ; elle ne nous a jamais promis ni la paix ni le bonheur.''' »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Aphorismes du temps présent''
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« La vanité est pour les imbéciles une puissante source de satisfaction. Elle leur permet de substituer aux qualités qu'ils n'acquerront jamais la conviction de les avoir toujours possédées. »
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« '''L’âge où nous entrons sera véritablement l’''ère des foules''.''' [...] Ce n’est plus dans les conseils des princes, mais dans l’âme des foules que se préparent les destinées des nations. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Aphorismes du temps présent''
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« On se ruine souvent pour soutenir qu'on est riche. »
+
« On a transformé un peuple quand on a transformé sa façon de concevoir et par conséquent de penser et d’agir. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon]
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« Il est en Europe un État, la France, qui en est menacé [par l'immigration]. C’est un pays riche, dont la population ne s’accroît plus, entouré de pays pauvres dont la population s’accroît constamment. L’immigration de ces voisins est fatale, et d’autant plus fatale que les exigences croissantes de nos ouvriers la rendent nécessaire pour les besoins de l’agriculture et de l’industrie. Les avantages que trouvent ces émigrants sur notre sol sont évidents. [...] un travail plus facile et mieux rétribué que sur leur territoire natal. Ils se dirigent vers notre pays, non seulement parce qu’il est plus riche, mais aussi parce que la plupart des autres édictent chaque jour des mesures pour les repousser. L’invasion des étrangers est d’autant plus redoutable, que ce sont, naturellement, les éléments les plus inférieurs, ceux qui n’arrivaient pas à se suffire à eux-mêmes dans leur patrie, qui émigrent. Nos principes humanitaires nous condamnent à subir une invasion croissante d’étrangers. Ils n’étaient pas 400,000 il y a quarante ans, ils sont plus de 1,200,000 aujourd’hui, et ils arrivent en rangs chaque jour plus pressés. Si l’on ne considérait que le nombre d’italiens qu’elle contient, Marseille pourrait être qualifiée de colonie italienne. [...] Si les conditions actuelles ne changent pas, c’est-à-dire si ces invasions ne s’arrêtent pas, il faudra un temps bien court pour qu’en France un tiers de la population soit devenu allemand et un tiers italien. Que devient l’unité, ou simplement l’existence d’un peuple, dans des conditions semblables ? »
+
« '''Il est en Europe un État, la France, qui en est menacé également [par l’immigration]. C’est un pays riche, dont la population ne s’accroît plus, entouré de pays pauvres dont la population s’accroît constamment.''' L’immigration de ces voisins est fatale, et d’autant plus fatale que les exigences croissantes de nos ouvriers la rendent nécessaire pour les besoins de l’agriculture et de l’industrie.
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Lois psychologiques de l'évolution des peuples'' (1895), éd. Félix Alcan, 1907, chap. III, p. 124, à propos de l'immigration venant des pays européens voisins en 1895
 
  
« L’idée que les institutions peuvent remédier aux défauts des sociétés, que le progrès des peuples résulte du perfectionnement des constitutions et des gouvernements et que les changements sociaux s'opèrent à coups de décrets ; cette idée, dis-je, est très généralement répandue encore. La Révolution française l’eut pour point de départ et les théories sociales actuelles y prennent leur point d’appui. »
+
Les avantages que trouvent ces émigrants sur notre sol sont évidents. [...] un travail plus facile et mieux rétribué que sur leur territoire natal. Ils se dirigent vers notre pays, non seulement parce qu’il est plus riche, mais aussi parce que la plupart des autres édictent chaque jour des mesures pour les repousser.
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 49
 
  
« '''Laissons donc la raison aux philosophes, mais ne lui demandons pas trop d'intervenir dans le gouvernement des hommes. Ce n'est pas avec la raison, et c'est souvent malgré elle, que se sont créés des sentiments tels que l'honneur, l'abnégation, la foi religieuse, l'amour de la gloire et de la patrie, qui ont été jusqu'ici les grands ressorts de toutes les civilisations.''' »
+
'''L’invasion des étrangers est d’autant plus redoutable, que ce sont, naturellement, les éléments les plus inférieurs, ceux qui n’arrivaient pas à se suffire à eux-mêmes dans leur patrie, qui émigrent. Nos principes humanitaires nous condamnent à subir une invasion croissante d’étrangers.''' Ils n’étaient pas 400,000 il y a quarante ans, ils sont plus de 1,200,000 aujourd’hui, et ils arrivent en rangs chaque jour plus pressés. Si l’on ne considérait que le nombre d’italiens qu’elle contient, Marseille pourrait être qualifiée de colonie italienne. [...] Si les conditions actuelles ne changent pas, c’est-à-dire si ces invasions ne s’arrêtent pas, il faudra un temps bien court pour qu’en France un tiers de la population soit devenu allemand et un tiers italien. Que devient l’unité, ou simplement l’existence d’un peuple, dans des conditions semblables ? »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 67
 
  
« '''Les foules ne veulent plus aujourd'hui des dieux que leurs anciens maîtres ont reniés hier et contribué à briser. Les fleuves ne remontent pas vers leurs sources.'''
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— À propos de l’immigration venant des pays européens voisins dans les années 1890
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|page=124-125}}
  
La science n'a fait aucune banqueroute et n'est pour rien dans l'anarchie actuelle des esprits ni dans la puissance nouvelle qui grandit au milieu de cette anarchie. Elle nous a promis la vérité, ou au moins la connaissance des relations accessibles à notre intelligence ; elle ne nous a jamais promis ni la paix ni le bonheur. »
+
« [...] l’histoire d’un peuple ne dépend pas de ses institutions mais de son caractère, c’est-à-dire de sa race. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 3
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|page=119}}
  
« Avec tous ses progrès, la philosophie n'a pu encore offrir aux peuples aucun idéal capable de les charmer. Les illusions leur étant indispensables, ils se dirigent d'instinct, comme l'insecte allant à la lumière, vers les rhéteurs qui leur en présentent. Le grand facteur de l'évolution des peuples n'a jamais été la vérité, mais l'erreur. Et si le socialisme voit croître aujourd'hui sa puissance, c'est qu'il constitue la seule illusion vivante encore. Les démonstrations scientifiques n'entravent nullement sa marche progressive. Sa principale force est d'être défendu par des esprits ignorant assez les réalités des choses pour oser promettre hardiment à l'homme le bonheur. L'illusion sociale règne actuellement sur toutes les ruines amoncelées du passé, et l'avenir lui appartient. '''Les foules n'ont jamais eu soif de vérités.''' Devant les évidences qui leur déplaisent, elles se détournent, préférant déifier l'erreur, si l'erreur les séduit. Qui sait les illusionner est aisément leur maître ; qui tente de les désillusionner est toujours leur victime. »
+
« '''Ni les changements de milieu ni les conquêtes ne suffisent à modifier l’âme d’un peuple'''. Sa transformation n’est possible qu’au moyen de croisements répétés. Le sol, les institutions, la religion même ne changent pas l’âme d’une race.
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 64
 
  
« L'individu peut accepter la contradiction et la discussion, la foule ne les supportent jamais. »
+
Les croisements n’ont d’ailleurs d’influence que s’ils s’opèrent entre peuples de mentalité voisine. Entre peuples de mentalité trop différente, ils sont désastreux. L’union des blancs avec les noirs, des Hindous ou des Peaux-Rouges n’a d’autre résultat que de désagréger chez les produits de ces unions tous les éléments de stabilité de l’âme ancestrale sans en créer de nouveaux. Les peuples de métis, tels que ceux du Mexique et des républiques espagnoles de l’Amérique, restent ingouvernables par cette seule raison qu’ils sont des métis. L’expérience a prouvé qu’aucune institution, aucune éducation ne pouvait les sortir de l’anarchie. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 27
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« Dans les foules, l'imbécile, l'ignorant et l'envieux sont libérés du sentiment de leur nullité et de leur impuissance, que remplace la notion d'une force brutale, passagère, mais immense.
+
« Les plus sublimes éclosions du génie humain ressemblent aux fleurs des arbres qui tirent toute leur beauté, toute leur fraîcheur, tout leur éclat, des noires racines lointaines, enfouies dans le sol ténébreux. »
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|page=102}}
  
L'exagération, chez les foules, porte malheureusement souvent sur de mauvais sentiments, reliquat atavique des instincts de l'homme primitif, que la crainte du châtiment oblige l'individu isolé et responsable à refréner. Ainsi s'explique la facilité des foules à se porter aux pires excès. »
+
« L’inceste, avec sa sœur, avec sa propre mère, le commerce des hommes entre eux et des femmes entre elles, la bestialité sous toutes ses formes, tels étaient les péchés les plus habituels de cette race, dont Tacite a remarqué l’insatiable sensualité. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Psychologie des foules'' (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. Quadrige, 2013 (ISBN 9782130620624), p. 26
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« L'anarchie est partout quand la responsabilité n'est nulle part. »
+
« L’usure qui, de tout temps, fut une pratique favorite chez les fils d’Israël vis-à-vis des étrangers, était rigoureusement interdite entre eux. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Hier et Demain'' (1918)
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« L'intuition est souvent supérieure à la raison. Elle fait deviner à des femmes raisonnant mal des choses incomprises d'hommes raisonnant très bien. »
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« Les Israélites demeurèrent, jusqu’aux derniers temps de leur histoire, à un degré très inférieur de civilisation confinant à la pure barbarie. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Aphorismes du temps présent''
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« Ce n'est pas à la raison, mais au bon sens, qu'il eût fallu jadis élever un temple. Beaucoup d'hommes sont doués de raison, très peu de bon sens. »
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« Les Juifs n’ont possédé ni arts, ni sciences, ni industrie, ni rien de ce qui constitue une civilisation. Ils n’ont jamais apporté la plus faible contribution à l’édification des connaissances humaines. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Hier et Demain'' (1918)
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« Une des sources les plus fréquentes d'erreur est de prétendre expliquer avec la raison des actes dictés par des influences affectives ou mystiques. »
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« Les conceptions de l’esprit sémitique ont la tournure grandiose, monotone et vague des horizons du désert. [...] Beaucoup de peuples civilisés anciens ont plus ou moins adopté une sorte de monothéisme local, en ce sens que chaque ville reconnaissait généralement un dieu principal — parfois une trinité comme les Égyptiens à Thèbes ou comme plus tard les chrétiens — dominant une foule plus ou moins grande de divinités inférieures tout à fait analogues aux innombrables légions d’anges et de saints du panthéon catholique [...]. '''Le monothéisme absolu a toujours répugné à l’ardente imagination créatrice des Aryens, il est resté le dogme des Sémites nomades''', et ce dogme, ils le font aisément adopter par des populations les plus inférieures parce qu’il n’y en a pas de plus simple ni de plus aisément compréhensible pour un esprit peu développé. »
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon], ''Hier et Demain'' (1918)
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« La leçon des faits n'instruit pas l'homme prisonnier d'une croyance ou d'une formule. »
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« Ce n'est pas avec la raison, et c'est le plus souvent contre elle, que s'édifient les croyances capables d'ébranler le monde. »
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« La femme est inférieure ou supérieure à l'homme ; elle est rarement son égale. »
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== Textes ==
*[http://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Le_Bon Gustave Le Bon]
 
  
== Textus ==
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*[[Mondialisation et guerre économique - Gustave Le Bon]]
  
*[[Mondialisation et guerre économique — Gustave Le Bon]]
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== Bibliographie ==
*[[Psychologie des foules — Gustave Le Bon]]
 
  
== Bibliographia ==
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Citations

« Tout peuple qui se développe avec excès devient fatalement envahisseur et destructeur des peuples dont la fécondité est moindre. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 112


« En poursuivant l’édification de sociétés imaginaires filles de la raison pure, les théoriciens préparent la décadence des nations où ils vivent. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 110


« Un peuple envahissant progressivement une nation avec ses produits arrive à la dominer aussi complètement que s’il l’avait conquise par les armes. La dépendance économique crée vite la dépendance politique. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 104


« La vieillesse d’un peuple commence lorsque, amolli par le bien-être et devenu incapable d’effort, il substitue l’égoïsme individuel à l’égoïsme collectif, cherche à obtenir un maximum de tranquillité avec un minimum de travail et se montre incapable de s’adapter aux nécessités nouvelles que les progrès d’une civilisation font toujours surgir. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 95


« Les peuples dont la civilisation a trop adouci les mœurs et paralysé les qualités de caractère lutteront toujours difficilement contre des races douées à la fois de subconscience bestiale, de discipline rigide, du désir de conquêtes et de l’amour du pillage. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 73


« La mort n’est qu’un déplacement d’individualités. L’hérédité fait circuler les mêmes âmes à travers la suite des générations d’une même race. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 49


« Les qualités de caractère qui font la grandeur d’un peuple sont l’oeuvre de ses aïeux. L’âme des vivants est façonnée par celle des morts. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 48


« Défendre la patrie, c’est pour un peuple défendre à la fois son passé, son présent et son avenir. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 45


« La patrie n’est pas constituée seulement par le sol où nous vivons, mais aussi par les ombres des aïeux qui continuent à vivre en nous et contribuent à élaborer notre destinée. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 45


« Le patriotisme est la plus puissante manifestation de l’âme d’une race. Il représente un instinct de conservation collectif qui, en cas de péril national, se substitue immédiatement à l’instinct de conservation individuelle. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 44-45


« La race est la pierre angulaire sur laquelle repose l’équilibre des nations. Elle représente ce qu’il y a de plus stable dans la vie d’un peuple. Des croisements répétés pouvant la dissocier, l’influence des étrangers est fort dangereuse. De tels croisements détruisirent jadis la grandeur de Rome. Elle perdit sa puissance en perdant son âme. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 44


« L’âme d’une race régit sa destinée. Il faut des générations pour la créer, et parfois peu d’années pour la perdre. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 43


« Ce n’est pas avec la raison, et c’est le plus souvent contre elle, que s’édifient les croyances capables d’ébranler le monde. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 22


« L’âge moderne représente le triomphe de la médiocrité collective. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 21


« La leçon des faits n’instruit pas l’homme prisonnier d’une croyance ou d’une formule. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 15


« Certains sentiments ne peuvent être combattus que par des sentiments identiques. On ne domine pas la méchanceté, la violence et la mauvaise foi avec de l’honnêteté et des scrupules. »

— Gustave Le Bon, Hier et demain (1918), éd. Flammarion, 1918, p. 11


« Ce n’est pas l’abaissement de l’intelligence, mais l’amollissement des caractères qui cause la ruine des peuples. »

— Gustave Le Bon, Psychologie du socialisme (1898), éd. Les amis de Gustave Le Bon, 1984, p. 414


« Ce n’est pas aux lueurs de la raison qu’a été transformé le monde. [...] les systèmes philosophiques, bâtis sur des raisonnements, n’ont joué qu’un rôle insignifiant dans la vie des peuples et n’ont eu qu’une existence éphémère. Ils ne proposent en effet aux foules que des arguments, alors que l’âme humaine ne demande que des espérances. »

— Gustave Le Bon, Psychologie du socialisme (1898), éd. Les amis de Gustave Le Bon, 1984, p. 16


« Les grands changements de civilisation sont la conséquence de changements dans la pensée des peuples. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 127


« Avec la perte définitive de l’idéal ancien, la race finit par perdre entièrement son âme. Elle n’est plus qu’une poussière d’individus isolés et redevient ce qu’elle était à son point de départ : une foule. Elle en a tous les caractères transitoires sans consistance et sans lendemain. La civilisation n’a plus aucune fixité et est à la merci de tous les hasards. La plèbe est reine et les barbares avancent. La civilisation peut sembler brillante encore parce qu’elle possède la façade extérieure qu’un long passé a créée, mais c’est en réalité un édifice vermoulu que rien ne soutient plus et qui s’effondrera au premier orage.

Passer de la barbarie à la civilisation en poursuivant un rêve, puis décliner et mourir dès que ce rêve a perdu sa force, tel est le cycle de la vie d’un peuple. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 125


« La restriction progressive de toutes les libertés chez certains peuples, malgré une licence extérieure qui leur donne l’illusion de les posséder, semble résulter de leur vieillesse tout autant que d’un régime quelconque. Elle constitue un des symptômes précurseurs de cette phase de décadence à laquelle aucune civilisation n’a pu échapper jusqu’ici. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 123


« Les inconvénients du suffrage universel sont évidemment trop visibles pour être méconnus. On ne saurait contester que les civilisations furent l’œuvre d’une petite minorité d’esprits supérieurs constituant la pointe d’une pyramide, dont les étages, s’élargissant à mesure que décroît la valeur mentale, représentent les couches profondes d’une nation. La grandeur d’une civilisation ne peut assurément dépendre du suffrage d’éléments inférieurs, représentant uniquement le nombre. Sans doute encore les suffrages des foules sont souvent bien dangereux. Ils nous ont déjà amené plusieurs invasions ; et avec le triomphe du socialisme, les fantaisies de la souveraineté populaire nous coûteront sûrement beaucoup plus cher encore. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 111


« Aujourd’hui devant la discussion et l’analyse, toute opinion perd son prestige ; ses angles s’usent vite, et il survit bien peu d’idées capables de nous passionner. L’homme moderne est de plus en plus envahi par l’indifférence. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 90


« C’est un symptôme bien curieux de voir de nos jours papes, rois et empereurs, se soumettre au mécanisme de l’interview, pour exposer leur pensée, sur un sujet donné, au jugement des foules. On a pu dire jadis que la politique n’était pas chose de sentiment. Pourrait-on le dire actuellement encore en la voyant prendre pour guide les impulsions de foules mobiles ignorant la raison, et dirigées seulement par le sentiment ? »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 88-89


« Les révolutions qui commencent sont en réalité des croyances qui finissent. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 84


« C’est toujours avec fureur que les croyants brisent les statues de leurs anciens dieux. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 82


« L’affirmation pure et simple, dégagée de tout raisonnement et de toute preuve, est un des plus sûrs moyens de faire pénétrer une idée dans l’esprit des foules. Plus l’affirmation est concise, plus elle est dépourvue de toute apparence de preuves et de démonstration, plus elle a d’autorité. [...]

Lorsqu’une affirmation a été suffisamment répétée, et qu’il y a unanimité dans la répétition, comme cela est arrivé pour certaines entreprises financières célèbres assez riches pour acheter tous les concours, il se forme ce qu’on appelle un courant d’opinion et le puissant mécanisme de la contagion intervient. Dans les foules, les idées, les sentiments, les émotions, les croyances possèdent un pouvoir contagieux aussi intense que celui des microbes. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 73-74


« Laissons donc la raison aux philosophes, mais ne lui demandons pas trop d’intervenir dans le gouvernement des hommes. Ce n’est pas avec la raison, et c’est souvent malgré elle, que se sont créés des sentiments tels que l’honneur, l’abnégation, la foi religieuse, l’amour de la gloire et de la patrie, qui ont été jusqu’ici les grands ressorts de toutes les civilisations. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 67


« Avec tous ses progrès, la philosophie n’a pu encore offrir aux peuples aucun idéal capable de les charmer. Les illusions leur étant indispensables, ils se dirigent d’instinct, comme l’insecte allant à la lumière, vers les rhéteurs qui leur en présentent. Le grand facteur de l’évolution des peuples n’a jamais été la vérité, mais l’erreur. Et si le socialisme voit croître aujourd’hui sa puissance, c’est qu’il constitue la seule illusion vivante encore. Les démonstrations scientifiques n’entravent nullement sa marche progressive. Sa principale force est d’être défendu par des esprits ignorant assez les réalités des choses pour oser promettre hardiment à l’homme le bonheur. L’illusion sociale règne actuellement sur toutes les ruines amoncelées du passé, et l’avenir lui appartient. Les foules n’ont jamais eu soif de vérités. Devant les évidences qui leur déplaisent, elles se détournent, préférant déifier l’erreur, si l’erreur les séduit. Qui sait les illusionner est aisément leur maître ; qui tente de les désillusionner est toujours leur victime. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 64


« Chez les latins, le mot démocratie signifie surtout effacement de la volonté et de l’initiative de l’individu devant celles de l’État. Ce dernier est chargé de plus en plus de diriger, de centraliser, de monopoliser et de fabriquer. C’est à lui que tous les partis sans exception, radicaux, socialistes ou monarchistes, font constamment appel. Chez l’Anglo-Saxon, celui d’Amérique notamment, le même mot démocratie signifie au contraire développement intense de la volonté de l’individu, effacement de l’État, auquel en dehors de la police, de l’armée et des relations diplomatiques, on ne laisse rien diriger, pas même l’instruction. Le même mot possède donc chez ces deux peuples des sens absolument contraires. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 63


« Les hommes de la Révolution, s’imaginant copier les Grecs et les Romains, ne faisaient que donner à des mots anciens un sens qu’ils n’eurent jamais. Quelle ressemblance pouvait exister entre les institutions des Grecs et celles que désignent de nos jours les mots correspondants ? Qu’était alors une république, sinon une institution essentiellement aristocratique formée d’une réunion de petits despotes dominant une foule d’esclaves maintenus dans la plus absolue sujétion. Ces aristocraties communales, basées sur l’esclavage, n’auraient pu exister un instant sans lui. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 61


« Au lieu de préparer des hommes pour la vie, l’école ne les prépare qu’à des fonctions publiques où la réussite n’exige aucune lueur d’initiative. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 53


« L’idée que les institutions peuvent remédier aux défauts des sociétés, que le progrès des peuples résulte du perfectionnement des constitutions et des gouvernements et que les changements sociaux s’opèrent à coups de décrets ; cette idée, dis-je, est très généralement répandue encore. La Révolution française l’eut pour point de départ et les théories sociales actuelles y prennent leur point d’appui. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 49


« Les vrais conducteurs des peuples sont ses traditions [...]. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 47


« L’athéisme, s’il était possible de le faire accepter aux foules, aurait toute l’ardeur intolérante d’un sentiment religieux, et, dans ses formes extérieures, deviendrait bientôt un culte. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 41


« L’individu peut accepter la contradiction et la discussion, la foule ne les supportent jamais. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 27


« Dans les foules, l’imbécile, l’ignorant et l’envieux sont libérés du sentiment de leur nullité et de leur impuissance, que remplace la notion d’une force brutale, passagère, mais immense.

L’exagération, chez les foules, porte malheureusement souvent sur de mauvais sentiments, reliquat atavique des instincts de l’homme primitif, que la crainte du châtiment oblige l’individu isolé et responsable à refréner. Ainsi s’explique la facilité des foules à se porter aux pires excès. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 26


« Les hommes les plus dissemblables par leur intelligence ont des instincts, des passions, des sentiments parfois identiques. Dans tout ce qui est matière de sentiment : religion, politique, morale, affections, antipathies, etc., les hommes les plus éminents ne dépassent que bien rarement le niveau des individus ordinaires. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 12


« Les foules ne veulent plus aujourd’hui des dieux que leurs anciens maîtres ont reniés hier et contribué à briser. Les fleuves ne remontent pas vers leurs sources.

La science n’a fait aucune banqueroute et n’est pour rien dans l’anarchie actuelle des esprits ni dans la puissance nouvelle qui grandit au milieu de cette anarchie. Elle nous a promis la vérité, ou au moins la connaissance des relations accessibles à notre intelligence ; elle ne nous a jamais promis ni la paix ni le bonheur. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 3


« L’âge où nous entrons sera véritablement l’ère des foules. [...] Ce n’est plus dans les conseils des princes, mais dans l’âme des foules que se préparent les destinées des nations. »

— Gustave Le Bon, Psychologie des foules (1895), éd. Presses Universitaires de France, coll. « Quadrige », 2013 (ISBN 9782130620624), p. 2


« On a transformé un peuple quand on a transformé sa façon de concevoir et par conséquent de penser et d’agir. »

— Gustave Le Bon, Lois psychologiques de l’évolution des peuples (1894), éd. Kontre Kulture, 2022, p. 147


« Il est en Europe un État, la France, qui en est menacé également [par l’immigration]. C’est un pays riche, dont la population ne s’accroît plus, entouré de pays pauvres dont la population s’accroît constamment. L’immigration de ces voisins est fatale, et d’autant plus fatale que les exigences croissantes de nos ouvriers la rendent nécessaire pour les besoins de l’agriculture et de l’industrie.

Les avantages que trouvent ces émigrants sur notre sol sont évidents. [...] un travail plus facile et mieux rétribué que sur leur territoire natal. Ils se dirigent vers notre pays, non seulement parce qu’il est plus riche, mais aussi parce que la plupart des autres édictent chaque jour des mesures pour les repousser.

L’invasion des étrangers est d’autant plus redoutable, que ce sont, naturellement, les éléments les plus inférieurs, ceux qui n’arrivaient pas à se suffire à eux-mêmes dans leur patrie, qui émigrent. Nos principes humanitaires nous condamnent à subir une invasion croissante d’étrangers. Ils n’étaient pas 400,000 il y a quarante ans, ils sont plus de 1,200,000 aujourd’hui, et ils arrivent en rangs chaque jour plus pressés. Si l’on ne considérait que le nombre d’italiens qu’elle contient, Marseille pourrait être qualifiée de colonie italienne. [...] Si les conditions actuelles ne changent pas, c’est-à-dire si ces invasions ne s’arrêtent pas, il faudra un temps bien court pour qu’en France un tiers de la population soit devenu allemand et un tiers italien. Que devient l’unité, ou simplement l’existence d’un peuple, dans des conditions semblables ? »

— À propos de l’immigration venant des pays européens voisins dans les années 1890

— Gustave Le Bon, Lois psychologiques de l’évolution des peuples (1894), éd. Kontre Kulture, 2022, p. 124-125


« [...] l’histoire d’un peuple ne dépend pas de ses institutions mais de son caractère, c’est-à-dire de sa race. »

— Gustave Le Bon, Lois psychologiques de l’évolution des peuples (1894), éd. Kontre Kulture, 2022, p. 119


« Ni les changements de milieu ni les conquêtes ne suffisent à modifier l’âme d’un peuple. Sa transformation n’est possible qu’au moyen de croisements répétés. Le sol, les institutions, la religion même ne changent pas l’âme d’une race.

Les croisements n’ont d’ailleurs d’influence que s’ils s’opèrent entre peuples de mentalité voisine. Entre peuples de mentalité trop différente, ils sont désastreux. L’union des blancs avec les noirs, des Hindous ou des Peaux-Rouges n’a d’autre résultat que de désagréger chez les produits de ces unions tous les éléments de stabilité de l’âme ancestrale sans en créer de nouveaux. Les peuples de métis, tels que ceux du Mexique et des républiques espagnoles de l’Amérique, restent ingouvernables par cette seule raison qu’ils sont des métis. L’expérience a prouvé qu’aucune institution, aucune éducation ne pouvait les sortir de l’anarchie. »

— Gustave Le Bon, Lois psychologiques de l’évolution des peuples (1894), éd. Les amis de Gustave Le Bon, 1978, Préface à la douzième édition (mai 1916), p. 5


« Les plus sublimes éclosions du génie humain ressemblent aux fleurs des arbres qui tirent toute leur beauté, toute leur fraîcheur, tout leur éclat, des noires racines lointaines, enfouies dans le sol ténébreux. »

— Gustave Le Bon, Rôle des Juifs dans la civilisation (1888), éd. Kontre Kulture, 2023, p. 102


« L’inceste, avec sa sœur, avec sa propre mère, le commerce des hommes entre eux et des femmes entre elles, la bestialité sous toutes ses formes, tels étaient les péchés les plus habituels de cette race, dont Tacite a remarqué l’insatiable sensualité. »

— Gustave Le Bon, Rôle des Juifs dans la civilisation (1888), éd. Kontre Kulture, 2023, p. 51


« L’usure qui, de tout temps, fut une pratique favorite chez les fils d’Israël vis-à-vis des étrangers, était rigoureusement interdite entre eux. »

— Gustave Le Bon, Rôle des Juifs dans la civilisation (1888), éd. Kontre Kulture, 2023, p. 49


« Les Israélites demeurèrent, jusqu’aux derniers temps de leur histoire, à un degré très inférieur de civilisation confinant à la pure barbarie. »

— Gustave Le Bon, Rôle des Juifs dans la civilisation (1888), éd. Kontre Kulture, 2023, p. 43


« Les Juifs n’ont possédé ni arts, ni sciences, ni industrie, ni rien de ce qui constitue une civilisation. Ils n’ont jamais apporté la plus faible contribution à l’édification des connaissances humaines. »

— Gustave Le Bon, Rôle des Juifs dans la civilisation (1888), éd. Kontre Kulture, 2023, p. 9


« Les conceptions de l’esprit sémitique ont la tournure grandiose, monotone et vague des horizons du désert. [...] Beaucoup de peuples civilisés anciens ont plus ou moins adopté une sorte de monothéisme local, en ce sens que chaque ville reconnaissait généralement un dieu principal — parfois une trinité comme les Égyptiens à Thèbes ou comme plus tard les chrétiens — dominant une foule plus ou moins grande de divinités inférieures tout à fait analogues aux innombrables légions d’anges et de saints du panthéon catholique [...]. Le monothéisme absolu a toujours répugné à l’ardente imagination créatrice des Aryens, il est resté le dogme des Sémites nomades, et ce dogme, ils le font aisément adopter par des populations les plus inférieures parce qu’il n’y en a pas de plus simple ni de plus aisément compréhensible pour un esprit peu développé. »

— « Rôle des Juifs dans l’histoire de la civilisation », Gustave Le Bon, Revue scientifique, nº 2e semestre 1888, 29 septembre 1888
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Textes

Bibliographie

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