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Citationes

« L'économie de marché n'a pas besoin d'apologistes ni de propagandistes. [...] Si vous cherchez son monument, regardez autour de vous. »

  • Ludwig von Mises, L’Action humaine (1949), trad. Raoul Audouin, éd. Presses universitaires de France, coll. Libre échange, 1985 (ISBN 9782130385981), chap. XXXV

"The gold standard has one tremendous virtue: the quantity of the money supply, under the gold standard, is independent of the policies of governments and political parties. This is its advantage. It is a form of protection against spendthrift governments."

« Le marxisme et le national-socialisme ont en commun leur opposition au libéralisme et le rejet de l'ordre social et du régime capitaliste. Les deux visent un régime socialiste. »

« Le socialiste marxiste rejette la guerre internationale parce que les ennemis sont pour lui les classes possédantes de sa propre nation et non les autres nations. L'impérialiste nationaliste rejette la révolution parce qu'il est convaincu de la solidarité d'intérêts de toutes les couches de sa nation dans la lutte contre l'ennemi étranger. Ni l'un ni l'autre ne sont des adversaires de l'intervention armée, ni l'un ni l'autre ne sont des adversaires des bains de sang comme le sont les libéraux, qui n'approuvent que la guerre défensive. Rien n'est par conséquent de plus mauvais goût pour un socialiste marxiste que de fulminer contre la guerre, rien n'est de plus mauvais goût pour un chauvin que de fulminer contre la révolution, quand cela se fait pour des considérations philanthropiques se souciant du sang innocent versé à cette occasion. Quis tulerit Gracchos de seditione querentes ? (Qui peut supporter les Gracchi quand ils se plaignent de la sédition ?). »

« Le concept : liberté, est un concept sociologique. Il est stupide de l'appliquer à des situations qui se trouvent en dehors de la formation sociale. [...] Nous n'avons pas affaire ici au problème de la liberté intérieure, associée à la naissance des actes de la volonté mais au problème de la liberté extérieure, associée aux effets des actions. [...] C'est l'adaptation de l'individu aux nécessités de la vie sociale ; d'un côté limitation de la propre liberté d'action par rapport à autrui, de l'autre limitation de la liberté d'action d'autrui par rapport à l'individu. »

"There is, in a free society, no other means to avoid the evils resulting from one's fellows' bad judgment than to induce them to alter their ways of life voluntarily. Where there is freedom, this is the task incumbent upon the elite."

« Il n'y a pas, dans une société libre, d'autre moyen d’éviter les maux résultant des errements de ses congénères que de les inciter à modifier leur mode de vie de façon volontaire. Là où la liberté existe, c'est là la tâche qui incombe à l’élite. »

"A free man must be able to endure it when his fellow men act and live otherwise than he considers proper. He must free himself from the habit, just as soon as something does not please him, of calling for the police."

« Un homme libre doit être capable de supporter que ses semblables agissent et vivent autrement qu'il ne l’estime approprié. Il doit se libérer de l'habitude, dès lors que quelque chose ne lui plaît pas, d'appeler la police. »

« Dans la vie de l'homme la question sexuelle a moins d'importance que dans la vie de la femme. Lorsqu'il a contenté son désir, c'est pour lui une détente, il se sent libre et léger. La femme, elle, est dépendante du poids de la maternité, qu'elle a maintenant à porter. Sa destiné est incluse dans l'action sexuelle qui, dans la vie de l'homme n'est qu'un incident. L'homme, quelque soit l'ardeur et la sincérité de son amour, quelque grands que soient les sacrifices qu'il est prêt à faire pour la femme, reste toujours sur un plan supérieur au plan sexuel. »

« En réalité, l'idée centrale du libéralisme classique est la propriété privée, et non une certaine idée erronée de la libre concurrence. Il est sans importance qu'il y ait ou non beaucoup de studios d'enregistrement, mais ce qui compte c'est que les moyens de production des enregistrements soient propriété privée et non propriété du gouvernement. »

"Man is born an asocial and antisocial being. The newborn child is a savage. Egoism is his nature. Only the experience of life and the teachings of his parents, his brothers, sisters, playmates, and later of other people force him to acknowledge the advantages of social cooperation and accordingly to change his behavior. The savage thus turns toward civilization and citizenship."

« L'homme naît un être asocial et antisocial. Le nouveau-né est un sauvage. L'égoïsme est sa nature. Seule l'expérience de la vie et les enseignements de ses parents, ses frères, soeurs, camarades et plus tard d'autres personnes le force à reconnaître les avantages de la coopération sociale et, en conséquence, à modifier son comportement. Le sauvage se tourne ainsi vers la civilisation et la citoyenneté. »

"What distinguishes civilized man from a barbarian must be acquired by every individual anew."

« Ce qui distingue l'homme civilisé du barbare doit être acquis de nouveau par chaque individu. »

"Choosing ultimate ends is a personal, subjective, individual affair. Choosing means is a matter of reason, choosing ultimate ends a matter of the soul and the will."

« Choisir un but ultime est une question personnelle, subjective, individuelle. Choisir les moyens est affaire de raison, choisir un but ultime est affaire de l’âme et de la volonté. »

"Conceit and overvaluation of one’s own nation are quite common. But it would be wrong to assume that hatred and contempt of foreigners are natural and innate qualities. Even soldiers fighting to kill their enemies do not hate the individual foe, if they happen to meet him apart from the battle."

« Vanité et sur-estimation de sa propre nation sont assez fréquents. Mais il serait erroné de supposer que la haine et le mépris des étrangers sont des qualités naturelles et innées. Même les soldats combattant pour tuer leurs ennemis ne haïssent pas l'ennemi individuel, s'il leur arrive de le rencontrer en dehors de la bataille. »

"History can tell us what happened in the past. But it cannot assert that it must happen again in the future."

« L'histoire peut nous apprendre ce qui se produisit par le passé. Mais elle ne peut pas en conclure que cela doit se produire à nouveau dans le futur. »

« Rien n'est plus malaisé que de se rendre compte de la portée historique d'un mouvement contemporain. La proximité des phénomènes ne permet pas d'en reconnaître les formes et les proportions. Le jugement historique exige avant tout le recul. »

  • Ludwig von Mises, Le Socialisme, trad. Paul Bastier, André Terrasse et François Terrasse, éd. M.-Th. Génin, Librairie de Médicis, 1938

"Both force and money are impotent against ideas."

“So much for the domestic policy of Fascism. That its foreign policy, based as it is on the avowed principle of force in international relations, cannot fail to give rise to an endless series of wars that must destroy all of modern civilization requires no further discussion. To maintain and further raise our present level of economic development, peace among nations must be assured. But they cannot live together in peace if the basic tenet of the ideology by which they are governed is the belief that one's own nation can secure its place in the community of nations by force alone.

It cannot be denied that Fascism and similar movements aiming at the establishment of dictatorships are full of the best intentions and that their intervention has, for the moment, saved European civilization. The merit that Fascism has thereby won for itself will live on eternally in history. But though its policy has brought salvation for the moment, it is not of the kind which could promise continued success. Fascism was an emergency makeshift. To view it as something more would be a fatal error.”

  • Ludwig von Mises, Liberalism: A Socio-Economic Exposition (Studies in economic theory), trans. R. Raico, Mission, KS: Sheed Andrews and McMeel, 1978
„Soviel über die innerpolitische Stellung des Faszismus. Daß er außenpolitisch durch das Bekenntnis zum Gewaltprinzip im Verhältnis von Volk zu Volk eine endlose Reihe von Kriegen hervorrufen muß, die die ganze moderne Gesittung vernichten müssen, bedarf keiner weiteren Ausführung. Der Fortbestand und die Fortentwicklung der wirtschaftlichen Kultur der Gegenwart verlangen Sicherung des Friedens zwischen den Völkern. Die Völker aber können sich nicht vertragen, wenn sie von einer Ideologie beherrscht werden, die glaubt, durch Gewalt allein die Stellung des eigenen Volkes im Kreise der Völker sichern zu können.
Es kann nicht geleugnet werden, daß der Faszismus und alle ähnlichen Diktaturbestrebungen voll von den besten Absichten sind und daß ihr Eingreifen für den Augenblick die europäische Gesittung gerettet hat. Das Verdienst, das sich der Faszismus damit erworben hat, wird in der Geschichte ewig fortleben. Doch die Politik, die im Augenblick Rettung gebracht hat, ist nicht von der Art, daß das dauernde Festhalten an ihr Erfolg versprechen könnte. Der Faszismus war ein Notbehelf des Augenblicks; ihn als mehr anzusehen, wäre ein verhängnisvoller Irrtum.“

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