Citations

« Il y a environ huit ans, lorsque l’idée de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN a surgi, j’ai écrit un article [« The right outcome for Ukraine », The Washington Post, 6 mars 2014] dans lequel je disais que le résultat idéal serait que l’Ukraine puisse être constituée comme un État neutre, comme un pont entre la Russie et l’Europe. [...] Si cette opportunité n’existe plus aujourd’hui de la même manière, elle pourrait néanmoins être considérée comme un objectif ultime. À mon avis, le mouvement vers des négociations sur la paix doit commencer dans les deux prochains mois afin que l’issue de la guerre puisse être définie. [...] Idéalement, la ligne de démarcation devrait être un retour au statu quo. Poursuivre la guerre au-delà de ce point ne concernerait pas la liberté de l’Ukraine, mais une nouvelle guerre contre la Russie elle- même. [...] La politique actuelle doit garder à l’esprit que le développement de la restauration du rôle de la Russie [de garant ou d’instrument de l’équilibre européen], afin que la Russie ne soit pas entraînée dans une alliance permanente avec la Chine ».

— Henry Kissinger, Davos, 24 mai 2022


Dans la Maison Blanche de Trump, « c’est une guerre entre les Juifs et les non-Juifs »

— Henry Kissinger cité par Michael Wolff, Le Feu et la Fureur : Trump à la Maison-Blanche (2018), trad. Valérie Le Plouhinec, Nikki Copper, Isabelle Chelley, Michel Faure, éd. Robert Laffont


« [...] le virus produit sur les sociétés ne connaît pas les frontières. [...] Aucun pays, pas même les États-Unis, ne peut vaincre le virus sur la base d’un effort purement national. Faire face aux besoins du moment doit en définitive s’accompagner d’une vision et d’un programme communs sur le plan mondial. [...]

Il faut d’abord renforcer la capacité mondiale de résistance aux maladies infectieuses.

[...] les principes de l’ordre libéral international doivent être préservés. »

— Henry Kissinger, « La pandémie de coronavirus modifiera à jamais l’ordre mondial », The Wall Street Journal, 3 avril 2020


« Avec le temps, les États-Unis s’affirmeraient comme le protecteur indispensable de l’ordre conçu par l’Europe. Cependant, même lorsqu’ils soutinrent cet effort, une certaine ambivalence persista — en effet, la vision américaine ne reposait pas sur l’adoption du système européen de l’équilibre des forces, mais sur la réalisation de la paix par la diffusion des principes démocratiques. »

— Henry Kissinger, L’Ordre du monde (2014), trad. Odile Demange, éd. Fayard, 2016


“My country's history, Mr. President, tells us that it is possible to fashion unity while cherishing diversity, that common action is possible despite the variety of races, interests, and beliefs we see here in this chamber. Progress and peace and justice are attainable.

So we say to all peoples and governments: Let us fashion together a new world order.

— Henry Kissinger, Address for the UN General Assembly, 22 September 1975

« L’histoire de mon pays, M. président, nous dit qu’il est possible de façonner l’unité tout en chérissant la diversité, que l’action commune est possible en dépit de la variété de races, d’intérêts, et les croyances que nous voyons ici dans cette chambre. Le progrès et la paix et la justice sont possibles.
Ainsi nous disons à tous les peuples et gouvernements : Façonnons ensemble un nouvel ordre mondial. »
— Henry Kissinger, Allocution devant l’Assemblée Générale des Nations Unies, 22 septembre 1975
Henry Kissinger, James Baker, Colin Powell, Madeleine Albright, Hillary Clinton et John Kerry
Wisse Dekker, Hans van den Broek, Henry Kissinger et Robert Maxwell