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« ''Le Christ est le plus grand des hommes parce qu’il s’est mesuré à l’ennemi le plus grand''. »
 
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Version du 23 mai 2022 à 19:42

Guerre civile

« Toute guerre civile introduit l’étranger dans les affaires d’un pays. »

Jacques Bainville, Histoire de France (1924), éd. Kontre Kulture, 2012 (ISBN 9782367250045), p. 164


Père

« En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille. Il n’y a plus de famille aujourd’hui, il n’y a plus que des individus. »

Honoré de Balzac, « Mémoires de deux jeunes mariées (1841) », dans Œuvres complètes de H. de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, vol. 2, p. 45


Modernité

Argent

« Le Sang du Pauvre, c’est l’argent. »

Léon Bloy, « Le Sang du pauvre » (1909), dans Essais et pamphlets, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2017 (ISBN 9782221193303), p. 437


« [...] dans la civilisation moderne, les capitaux, les puissances d’argent tendent à devenir les puissances suprêmes. »

Maurice Barrès, Scènes et doctrines du nationalisme (1902), éd. Kontre Kulture, 2015 (ISBN 9782367250717), p. 457


« L’or est le souverain des souverains. »

Antoine de Rivarol, « Pensées », dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2018 (ISBN 9782221144992), p. 1405


Judaïsme

« Les Juifs, cette poignée de déracinés a causé le déracinement de tout le globe terrestre. »

Simone Weil, La Pesanteur et la Grâce (1942), éd. Plon, coll. « Agora », 1988 (ISBN 9782266045964), p. 190


« Qu’est-ce que c’est qu’un Juif ? C’est un bourgeois qui croit en Dieu, ce qui lui fait un atout de plus, alors que le bourgeois ne croit qu’en sa rente. »

Alain Soral, Conférence d’Alain Soral & Gabriele Adinolfi à Nice, 26 mars 2013


« La question juive est liée à la question nationale. Assimilés aux Français d’origine par la Révolution, les Juifs ont conservé leurs caractères distinctifs, et, de persécutés qu’ils étaient autrefois, ils sont devenus dominateurs. »

Maurice Barrès, Scènes et doctrines du nationalisme (1902), éd. Kontre Kulture, 2015 (ISBN 9782367250717), p. 435


« Le seul concurrent dangereux de l’Aryen, dans le présent, c’est le Juif. »

Georges Vacher de Lapouge, L’Aryen, son rôle social (1889-1890), éd. Ars Magna, 2016 (ISBN 9791096338115), p. 555


Tripartition

« Il n’y a de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat. L’homme qui chante, l’homme qui sacrifie et se sacrifie. Le reste est fait pour le fouet. »

Charles Baudelaire, « Mon cœur mis à nu » (1887), dans Œuvres complètes, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2011, p. 416


Société de consommation

« [...] le ludique de la consommation s’est substitué progressivement au tragique de l’identité. »

Jean Baudrillard, La Société de consommation (1970), éd. Gallimard, coll. « Folio essais », 2019 (ISBN 9782070323494), p. 310


Américanisme

« [...] l’américanisme, pour nous, est plus dangereux que le communisme [...]. »

Julius Evola, Orientations (1950), trad. Philippe Baillet, éd. Pardès, 2011 (ISBN 9782867144509), p. 56


« La dictature peut demain nous tuer individuellement. La décadence, elle, anéantit nos chances de survie en tant que peuple. Certains ne se résignent pas à la pensée d’avoir un jour à porter la casquette de l’Armée rouge. De fait, c’est une perspective affreuse. Nous ne pouvons pas, pour autant, supporter l’idée d’avoir un jour à passer ce qui nous reste à vivre en mangeant des hamburgers du côté de Brooklyn. »

Alain de Benoist, Orientations pour des années décisives (1982), éd. Le Labyrinthe, 1982, p. 76


Ami — Ennemi

« La distinction spécifique du politique, à laquelle peuvent se ramener les actes et les mobiles politiques, c’est la discrimination de l’ami et de l’ennemi. Elle fournit un principe d’identification qui a valeur de critère, et non une définition exhaustive ou compréhensive. »

Carl Schmitt, La Notion de politique (1927), trad. Marie-Louise Steinhauser, éd. Flammarion, coll. « Champs Classiques », 2009 (ISBN 9782081228733), p. 64


« [...] le choix doit se porter sur le camp qui, dans la pratique, est objectivement le moins favorable à l’universalisme, à l’égalitarisme et au cosmopolitisme. [...]

L’ennemi principal, pour nous, sera donc le libéralisme bourgeois et l’“Occident” atlantico-américain, dont la sociale-démocratie européenne n’est que l’un des plus dangereux succédanés. »

Alain de Benoist, Orientations pour des années décisives (1982), éd. Le Labyrinthe, 1982, p. 35


Russie

« J’attends les Cosaques et le Saint-Esprit. »

Léon Bloy, Au Seuil de l’Apocalypse (1916), éd. Mercure de France, 1935, octobre 1915, p. 350-351


« Ce sera le communisme rouge qui réalisera le vieux rêve des slavophiles, de transporter la capitale de Pétersbourg à Moscou, au sein du Kremlin. Ce sera lui qui reprendra la formule des slavophiles et de Dostoïevski : Ex Oriente lux. De Moscou, du Kremlin, jaillit la lueur qui doit éclairer les ténèbres bourgeoises de l’Occident. »

Nicolas Berdiaev, Les Sources et le sens du communisme russe (1936), trad. Lucienne Julien Cain, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1966, p. 281-282


Modernité

« Le monde moderne est saturé des vieilles vertus chrétiennes virant à la folie. »

Gilbert Keith Chesterton, Orthodoxie (1908), trad. Lucien d’Azay, éd. Flammarion, coll. « Climats », 2010 (ISBN 9782081220287), p. 50


« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. »

Georges Bernanos, « La France contre les robots » (1947), dans Scandale de la vérité, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2019, p. 1076


Ordre

« L’ordre est le nom social de la beauté. »

Abel Bonnard, Les Modérés (1936), éd. Kontre Kulture, 2013 (ISBN 9782367250205), p. 190


« L’ordre du monde, c’est la beauté du monde. »

Simone Weil, L’Enracinement (1943), éd. Gallimard, coll. « Champs Classiques », 2014 (ISBN 9782081295865), p. 346


Démocratie

« La démocratie partout et toujours, n’est jamais que le paravent de la dictature juive. »

Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937), éd. Denoël, 1937, p. 51


« Il faut peser les voix, et non les compter. »

Joseph de Maistre, Lettre à M. Le Chevalier de Saint-Réal, Saint-Pétersbourg, 22 décembre 1816-3 janvier 1817

Christianisme

« Le Christ est le plus grand des hommes parce qu’il s’est mesuré à l’ennemi le plus grand. »

Otto Weininger, Sexe et Caractère (1903), trad. Daniel Renaud, éd. Kontre Kulture, 2012 (ISBN 9782367250137), p. 450


Destin

« Nous ne luttons pas pour que le peuple devienne heureux. Nous luttons pour lui imposer une destinée. »

Ernst von Salomon, Les Réprouvés (1930), trad. Andhrée Vaillant et Jean Kuckenburg, éd. Omnia, coll. « Omnia poche », 2016 (ISBN 9782841006076), p. 276


Féminisme

« La féminisation est consubstantielle à la tertiarisation. »

Alain Soral, « Soral a (presque toujours) raison — À l’Université d’été d’E&R 2021 ! », juillet 2021


« Le féminisme libéra les femmes de la dignité naturelle de leur sexe et les transforma en homme inférieurs. »

Francis Parker Yockey, Imperium (1948), trad. Jean-François Hivernat, éd. Avatar, coll. « Heartland », 2008 (ISBN 9780955513275), p. 269


Socialisme

« Mais il s’agit cependant de la lutte contre le capitalisme. Devenons des communistes. Je suis prêt à pactiser avec quiconque combat pour mon but. Je n’ai aucun intérêt à protéger une propriété avec laquelle je n’ai aucune attache. [...]

— Mais alors, c’est du socialisme dans sa forme la plus pure.

— Parfaitement, c’est du socialisme et du socialisme dans sa forme la plus pure, dans la forme prussienne. Un socialisme sur tous les plans, non seulement un socialisme qui brisera la tyrannie des lois économiques par la plus intime des cohésions, par le sacrifice le plus complet à la totalité allemande, mais encore un socialisme par lequel nous retrouverons aussi la tenue intérieure, l’unité spirituelle, dont le XIXe siècle nous a frustrés. C’est pour ce socialisme-là que nous luttons et ceux qui se refusent à cette lutte sont nos adversaires. »

Ernst von Salomon, Les Réprouvés (1930), trad. Andhrée Vaillant et Jean Kuckenburg, éd. Omnia, coll. « Omnia poche », 2016 (ISBN 9782841006076), p. 274-275


Spectacle

« Le spectacle est le moment où la marchandise est parvenue à l’occupation totale de la vie sociale. »

Guy Debord, « La Société du spectacle » (1967), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2006 (ISBN 9782070773749), p. 766-872


Capitalisme

« L’économie transforme le monde, mais le transforme seulement en monde de l’économie. »

Guy Debord, « La Société du spectacle » (1967), dans Œuvres, éd. Gallimard, coll. « Quarto », 2006 (ISBN 9782070773749), p. 766-872


Société civile

« [...] le capitalisme a produit la société civile, ce que Hegel appelait “la Bête Sauvage” : une société qui n’est plus qu’un marché [...]. »

— Michel Clouscard, La Bête sauvage (1983), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250557), p. 11


Nationalisme

Le nationalisme « défend la nation contre l’Étranger de l’intérieur. »

Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 286


Violence

« Nous devons être intellectuels et violents. »

— « Notre antisémitisme », Charles Maurras cité par Henri Vaugeois, L’Action française, 15 août 1900


Libéralisme

« Le libéralisme est l’expression d’une société qui n’est plus une communauté. »

Arthur Moeller van den Bruck, Le Troisième Reich (1923), trad. Jean Louis Lénault, éd. Nouvelles Éditions latines, 1981 (ISBN 9782723301282), p. 132


Révolution

« Nous voulons gagner la révolution. »

Arthur Moeller van den Bruck, Le Troisième Reich (1923), trad. Jean Louis Lénault, éd. Nouvelles Éditions latines, 1981 (ISBN 9782723301282), p. 31


« La question est seulement de savoir si le conservateur devra triompher de la révolution, ou si le révolutionnaire trouvera de lui-même le chemin du conservatisme. »

Arthur Moeller van den Bruck, Le Troisième Reich (1923), trad. Jean Louis Lénault, éd. Nouvelles Éditions latines, 1981 (ISBN 9782723301282), p. 293


Cosmopolitisme

« Tout patriote est dur aux étrangers : ils ne sont qu’hommes, ils ne sont rien à ses yeux. Cet inconvénient est inévitable, mais il est faible. L’essentiel est d’être bon aux gens avec qui l’on vit. [...] Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher au loin dans leurs livres des devoirs qu’ils dédaignent de remplir autour d’eux. Tel philosophe aime les Tartares pour être dispensé d’aimer ses voisins. »

Jean-Jacques Rousseau, « Émile, ou De l’éducation (1762) », dans Œuvres complètes de J.-J. Rousseau, éd. A. Houssiaux, 1852-1853, t. II, livre I, p. 401


Usure

« L’Usure est le cancer du monde, seul le bistouri du Fascisme peut l’extirper de la vie des nations. »

Ezra Pound, « À quoi sert l’argent ? » (1939), dans Ezra Pound, trad. Pierre Alien, éd. Fayard, coll. « Les Cahiers de l’Herne », 1997, t. 2, p. 684-685


Minorités

« L’histoire du monde est faite par les minorités, chaque fois que les minorités de nombre incarnent la majorité de la volonté et de la décision. »

Adolf Hitler, Mein Kampf (1925), trad. Jean Gaudefroy-Demonbynes et André Calmettes, éd. Kontre Kulture, 2016 (ISBN 9782367250984), p. 315


Frontières

« Jugez de ce qu’un peuple défend quand il défend ses frontières ! »

Antoine Blanc de Saint-Bonnet, La Restauration française (1851), éd. Laroche, 1872, p. 


Race

« [...] les hommes se ressembleront tous. »

Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines (1853), éd. Didot, 1884, chap. Conclusion générale, p. 561


Inégalité

« L’inégalité est une condition du développement de la culture. »

Nicolas Berdiaev, De l’inégalité (1918-1923), trad. Anne et Constantin Andronikof, éd. L’Âge d’Homme, coll. « Sophia », 2008 (ISBN 9782825138601), p. 163


Diversité

« La menace principale, aujourd’hui, quelle est-elle ? Elle est la disparition progressive de la diversité du monde. »

Alain de Benoist, Vu de droite (1977), éd. Labyrinthe, 2002 (ISBN 9782869800519), p. 


Immigration

« Pour honorer des étrangers, tu as perdu ta cité ! »

Eschyle, « Les Suppliantes », dans Tragédies complètes, trad. Paul Mazon, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1982 (ISBN 9782070373642), p. 65


Technique

« On a senti le diable dans la machine et on n’a pas tort. Elle signifie, aux yeux d’un croyant le Dieu détrôné. »

Oswald Spengler, Le Déclin de l’Occident (1918-1922), trad. Mohand Tazerout, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1948 (ISBN 9782070260478), t. 2, p. 462-463


Politique

« Tous les concepts prégnants de la théorie moderne de l’État sont des concepts théologiques sécularisés. »

Carl Schmitt, Théologie politique (1922), trad. Jean-Louis Schlegel, éd. Gallimard, coll. « La Nouvelle Revue française », 1988 (ISBN 9782070713776), p. 46


Géopolitique

« L’histoire mondiale est l’histoire de la lutte des puissances maritimes contre les puissances continentales et des puissances continentales contre les puissances maritimes. »

Carl Schmitt, Terre et Mer (1942), trad. Jean-Louis Pesteil, éd. Éditions Pierre-Guillaume de Roux, 2017 (ISBN 9782363712059), p. 110


Conservatisme

« De tant de nouveautez je ne suis curieux,
Il me plaist d’imiter le train de mes ayeux »

Pierre de Ronsard, « Remonstrance au peuple de France » (1563), dans Œuvres complètes, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1994, t. II, p. 1022


« La destruction du passé est peut-être le plus grand de tous les crimes. »

Simone Weil, L’Enracinement (1943), éd. Gallimard, coll. « Champs Classiques », 2014 (ISBN 9782081295865), p. 121


Loi

« [...] et jamais les lois ne furent plus multipliées que lorsque l’État fut le plus corrompu. »

— Tacite, « Annales », dans Œuvres complètes de Tacite, trad. Jean-Louis Burnouf, éd. Hachette, 1872, p. 110


Bourgeoisie

« La bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle hautement révolutionnaire.

Là où elle est arrivée au pouvoir, la bourgeoisie a détruit tous les rapports féodaux, patriarcaux, idylliques. Elle a impitoyablement déchiré la variété bariolée des liens féodaux qui unissaient l’homme à ses supérieurs naturels et n’a laissé subsister d’autre lien entre l’homme et l’homme que l’intérêt tout nu, le dur “paiement comptant”. Elle a noyé dans les eaux glacées du calcul égoïste les frissons sacrés de l’exaltation religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque, de la mélancolie sentimentale des petits-bourgeois. »

Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du Parti communiste (1848), trad. Émile Bottigelli, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1998 (ISBN 9782080710024), p. 76


« Le sublime est mort dans la bourgeoisie et celle-ci est donc condamnée à ne plus avoir de morale. »

Georges Sorel, Réflexions sur la violence (1908), éd. Kontre Kulture, 2014 (ISBN 9782367250441), p. 179


« La bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les activités tenues jusqu’ici pour vénérables et considérées avec une piété mêlée de crainte. Elle a transformé le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, l’homme de science, en salariés à ses gages.

La bourgeoisie a arraché aux relations familiales leur voile sentimental attendrissant et les a ramenées à un pur rapport d’argent. [...]

La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner en permanence les instruments de production, donc les conditions de la production, donc l’ensemble des rapports sociaux. [...] Le bouleversement constant de la production, l’ébranlement incessant de toutes les conditions sociales, l’insécurité et l’agitation perpétuelle distinguent l’époque bourgeoise de toutes les époques antérieurs. [...] Toute hiérarchie sociale et tout ordre établi se volatilisent, tout ce qui est sacré est profané et les hommes sont enfin contraints de considérer d’un œil froid leur position dans la vie, leurs relations mutuelles. »

Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du Parti communiste (1848), trad. Émile Bottigelli, éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 1998 (ISBN 9782080710024), p. 77


Beauté

« Nous faisons cas du beau, nous méprisons l’utile »</poem>

Jean de La Fontaine, « Le Cerf se voyant dans l’eau », dans Fables (1668), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2004 (ISBN 9782080707819), Livre VI, 9, p. 189


« [...] la beauté sauvera le monde ! »

Fiodor Dostoïevski, L’Idiot (1869), trad. Albert Mousset, éd. Gallimard, coll. « Folio », 2005 (ISBN 9782070389636), p. 464


Vérité

« L’homme est de glace aux vérités ;
Il est de feu pour les mensonges. »

Jean de La Fontaine, « Le Statuaire et la Statue de Jupiter », dans Fables (1668), éd. Flammarion, coll. « Garnier Flammarion », 2004 (ISBN 9782080707819), Livre IX, 6, p. 274


Europe

« Mais l’âge de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé ; et la gloire de l’Europe est éteinte à jamais. »

Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution en France (1790), trad. Pierre Andler, éd. Les Belles Lettres, coll. « Le Goût des idées », 2016 (ISBN 9782251445939), p. 79


« [...] je meurs avec l’Europe, je suis en bonne compagnie. »

Joseph de Maistre, Lettre au comte de Marcellus, 9 août 1819

Droits de l’homme

« La constitution de 1795, tout comme ses aînées, est faite pour l’homme. Or, il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc., je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être Persan : mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie ; s’il existe, c’est bien à mon insu.


[...] une constitution qui est faite pour toutes les nations, n’est faite pour aucune [...]. »

Joseph de Maistre, « Considérations sur la France » (1796), dans Œuvres, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007 (ISBN 9782221095430), p. 235


Patrie

« On ne choisit pas plus sa patrie — la terre de ses pères — que l’on ne choisit son père et sa mère. »

— Charles Maurras, Mes idées politiques (1937), éd. Fayard, 1968, p. 278